Il était tard, très tard même et j'étais encore au travail. Il était tant que je rentre à la maison. Je n'ai pas terminé de visualisé tout les dossiers en attentes. Je ne dis pas que je suis débordée de travail se serait faux, c'est juste que j'aime que tout soit bien fait et ça me prend du temps de faire bien les choses. J'ai envie que toutes ses personnes soient bien suivi et qu'elles puissent avoir un nouvel avenir et pour ça il faut que nos familles d'accueils soient irréprochables. J'ai rangé mes affaires, pris mon sac et éteins les lumières, je suis sortie et j'ai fermer le bureau. J'ai sortis les clés de ma voiture et me suis dirigé vers le parking ou je l'avais laissée.

Je marchais en pensant à mon lit qui m'attendait à l'appartement. J'allais pouvoir dormir un long moment, enfin pas si long que ça vu que je me lève tôt demain matin. Je pourrais bien prendre ma journée si j'avais envie, mais si je n'étais pas là, qui allait s'occuper de tout ces gens qui en ont besoin ? Je marchais et j'ai aperçus une demoiselle sur le trottoir avec des valises. Étrange … il n'y a sans doute pas beaucoup de trains par ici et elle ne semble pas attendre quelqu'un. Mon envie d'aider me poussa à l'abordé.

« Bonsoir, vous êtes perdue? Je peux peut-être vous aider?»

Je lui ai souris aimablement, sachant que la politesse aiderait cette personne à me faire confiance. J'ai tendance à toujours être gentille avec les gens pour créer une relation amicale et plus facile que dans certains contexte. Je ne savais pas qui était cette demoiselle, mais elle m'a l'air bien jeune pour être toute seule ici si tard. Ce n'est pas normal. Je me demande si elle ne serai pas à la rue, enfin si on veut. J'ai vu pas mal de fois ces scènes là et je pense ne pas me tromper. J'ai l’œil pour ce genre de situation, en même temps c'est quelque chose que je suis apte à comprendre. Je suis là pour tout ces gens là, mais bon tout ça n'est peut-être qu'une coïncidence. Elle ne m'a pas l'air méchante en tout cas, juste un peu perdue peut-être.

Il n'y a pas des tas de personnes qui attendent sur les bords des routes sans avoir une bonne raison de le faire. C'est pourquoi j'ai jugé bon d'aller voir si cette jeune demoiselle n'était pas perdue ou si elle n'avait pas besoin d'aide. C'est dans ma nature d'aider les gens, on me dit souvent que je suis trop gentille, que les gens pourraient facilement se servir de moi, mais c'est faux. Je sais ce que je vaut, je sais quand on se sert de moi. Elle me sourit c'est déjà bon signe, elle n'est donc pas désespérée, du moins pas au point de faire n'importe quoi, de faire des bêtises tout du moins. J'en connais qui n'aurais pas passé ce cap, certains n'ont pas la force de surmonter les épreuves de la vie et ils se perdent en chemin, mais cette jeune fille ne semble pas être de ce cas là. J'apprends aussi qu'elle n'a pas d'endroit ou dormir. Il est hors de question que je la laisse ici toute seule. J'ai beau ne pas la connaître elle ne m'a pas l'air méchante.

« Oh je vois, et bien je vous aurez dis d'essayer celui de la rue d'en face, mais il est assez sélecte et j'ai une chambre d'amis qui n'attends que d'être utilisé alors si le cœur vous en dit vous êtes la bienvenue chez moi.»

Je sais bien que ce genre de chose est risqué, que cette personne peut-être de mauvaise intention, mais je ne le pense pas. C'est une jeune fille qui a besoin d'aide et je suis là pour l'aider. Je me sentirais coupable de la laisser ici toute seule. Je préfère l'héberger cette nuit et on verra ensuite ce qui se passera. Je suis certaine qu'elle n'est pas méchante. Je me présente alors, histoire qu'elle sache au moins comment je m'appelle.

« Je m'appelle Dannie.»

Je lui ai tendue la main, par simple conformité, je n'ai jamais bien compris pourquoi on se sert la main, un adage sans doute, ailleurs les coutumes sont différentes, chacun son truc, mais ici c'est aussi simple que ça. Je ne sais pas si elle sera surprise par mon prénom qui sonne plus pour un garçon, mais ça m'est un peu égale, je me suis habituée à ce que je les gens trouve qu'il n'est pas approprié et pourtant je ne le changerais pour rien au monde. J'espère aussi qu'elle me donnera son prénom, j'aime bien connaître l’identité des personnes pour savoir un peu qui se cache sous leur visage, bien sur un nom n'est pas si important en soit, ce n'est pas ce qui fait la personne, mais j'aime le connaître.

Je ne m'étais pas dit en me levant ce matin que je ferais une rencontre comme celle-ci. J'aurais agis comme ça avec n'importe qui, enfin si j'avais eu une mauvaise impression d'elle je ne l'aurais peut-être pas aider, mais là j'avais le sentiment qu'elle avait besoin d'aide et qu'elle n'était pas méchante. Elle avait un de ses regards un peu perdu et doux qui m'inspirait confiance. Je fus surprise qu'elle me prenne dans les bras, mais contente de voir sa joie. Je n'avais pas envie qu'elle s'occupe me devoir quelque chose en retour. Je le faisais pour lui faire plaisir, par pour obtenir quelque chose. Elle avait vécue des moments difficile, elle pourrait m'en parler si elle voulait.

« Ne vous embêtez pas, vous ne me devez rien et si vous avez envie de me parler de ce qui vous arrive, je peux vous écoutez et peut-être trouver une solution. Je suis assistante social. »

Je me sentais obligée de préciser cette information en sachant qu'elle n'aurait peut-être pas envie de parler à une assistante sociale, mais plus à une amie, je voulais être à la fois la personne à qui elle pouvait se confier et la personne qui pourrait l'aider à faire le point, bien que je ne sache pas vraiment ce qui lui soit arrivé. Je souris lorsqu'elle me dit que mon prénom n'était pas commun chez elle. A vrai dire mes parents avaient espérer avoir un garçon et ils m'avaient eu moi. J'avais l'habitude qu'on me fasse cette remarque et ça n'était pas désagréable. J'aimais bien ce prénom au final. J'ai souris en voyant que cette demoiselle avait l'air d'une pipelette. Je pouvais l'être aussi quand je m'y mettais.

« Mes parents voulaient un garçon quand il m'ont eu, d’où ce prénom. Le vôtre est vraiment original. Je suis ravie de faire votre connaissance Aelya. Venez ne restons pas là, ma voiture n'est pas très loin. J'habite dans un grand appartement vous verrez vous allez vous y sentir bien. »

Se serait même mieux qu'a l'hôtel, du moins je l'espère pour elle.