Sujet: ALBANE GINNY (+) la plupart des gens disent qu'on a besoin d'amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d'oxygène. Mar 19 Fév - 10:36
albane ginny everdeen
Je m'appelle Albane Ginny Everdeen et j'ai 18 ans, puisqu'en effet je suis né(e) le 10 juillet 1994 à Winnipeg, Canada. Ma situation sociale est actuellement pauvre et j'habite à Snowflake Lane depuis 2012; j'y suis lycéenne et j'habite avec ma grande soeur. Niveau amour, je suis actuellement célibataire et d'ailleurs, je suis hétéro, probablement. Ah, j'oubliais, j'ai choisi d'incarner un personnage inventé et c'est Sarah Gorgeous Hyland qui me prête son joli minois
Sujet: Re: ALBANE GINNY (+) la plupart des gens disent qu'on a besoin d'amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d'oxygène. Mar 19 Fév - 10:37
tell me your secrets
10 juillet 1994 ▬ Je suis née le 10 juillet 1994 à Winnipeg (allez savoir pourquoi, dans la mesure où mes deux parents étaient originaires de Los Angeles... je crois qu'ils en avaient marre de la chaleur, ou qu'un de leurs potes habitait par là, peu importe.). Je m'étalerais bien des heures durant sur le bonheur partagé de mes jeunes parents admiratifs et comblés, ainsi que sur le sourire béat de ma grande soeur, alors âgée de 5 ans, Delilah, mais ce serait mentir. Déjà, mon père, il n'était pas là. Il s'en foutait, en fait. Il avait déjà eu une fille, ça lui suffisait: ma mère et lui s'étaient engueulés des centaines de fois au sujet de mon arrivée, dans la mesure où monsieur préconisait l'avortement à l'étranger alors que ma mère, pensant que ça allait lui apporter quelque chose de me garder, voulait se servir de mon arrivée comme d'un nouveau départ. Mauvaise pioche. Elle gueulait sur la table d'accouchement, demandant pourquoi son foutu mari n'était pas là, se demandant seulement si Delilah était bien restée dans la salle d'attente comme on le lui avait demandé -il paraît qu'elle était en train de piquer des bonbons en faisant les yeux doux à la secrétaire. Ma mère chialait, même une fois que je fus née. Et c'était pas à cause du baby blues. J'étais née, sa vie était foutue. Elle s'est rendue compte à la seconde où je suis arrivée que c'était une mauvaise idée de me garder. En témoignait l'absence de mon père. « Vous lui avez choisi un nom? » Elle tourna la tête vers le médecin, l'air un peu pommé, sincèrement. « Albane Ginny. Albane Ginny Everdeen » Everdeen, c'était son nom à elle, bien entendu. Ma soeur portait le même, parce que déjà mon père n'avait pas voulu la déclarer en premier. "On sait jamais", avait-il dit: la théorie, c'était que si ça se passait mal entre ma mère et lui, il voulait toujours avoir la liberté de partir, sans être attaché par son nom de tarlouze à une mioche à qui il avait accidentellement donné la vie. Alors aujourd'hui qu'il avait trouvé mieux à faire (probablement une blonde sulfureuse) que d'assister à la naissance de sa fille, il était hors de question que je prenne son nom. Pour mes prénoms, ma mère a choisi seule. Je crois qu'elle a plus ou moins pioché dans un livre de prénoms jusqu'à ne pas tomber sur un truc religieux ou moche à en crever. Par très intelligent de m'appeler Albane alors que j'ai la peau foncée. Enfin bref, on s'en tape, c'est comme ça que je m'appelle, c'est tout. Pourtant, je ne le dis que rarement. Je vous expliquerai pourquoi, mais aux premières rencontres, j'ai tendance à dire que je m'appelle Ginny, mon deuxième prénom. Ou même Gin', un surnom qu'on m'a donné rapidement. J'y reviendrai.
janvier 1995 ▬ Étonnamment, mon père est resté peut-être 6 mois avec ma mère, ma soeur et moi, avant de se barrer officiellement. Ou d'être foutu à la porte, plutôt. En fait, je ne m'en rappelle pas, mais ma soeur me l'a raconté maintes fois: il était très peu présent, allait de bars en bars, de filles en filles, de disputes en putes. Il ne rentrait que pour dormir. En fait concrètement, ma mère lui servait de cuisinière et femme de ménage. Et nous ben... s'il se rappelait de nos prénoms, on devait s'estimer heureuses. Alors quand ma mère l'a viré de chez nous, ça a pas été beau à voir. Je crois qu'elle l'a insulté en italien, au moins. « Vaffenculo stronzo! » ouais, ça devait être quelque chose comme ça, parce que ça a été les deux premiers mots que j'ai su dire. Oh faites pas cette gueule de choqué, j'déconne, c'est bon. Mais j'ai su le dire très rapidement, disons. Bref. Je ne sais pas très bien pourquoi elle a pété un câble ce jour là seulement alors que ça faisait des années qu'il se foutait de sa gueule. Je sais pas ce qu'il a pu dire ou faire qui changeait de l'ordinaire, je sais pas si elle avait bu... on s'en fout. Le fait est que je n'ai plus jamais revu mon "père", et que je pense que ce n'était pas plus mal.
1998 ▬ Là, c'est moi. J'ai 5 ans, ma mère est affalée sur le canapé, elle dort. Enfin moi, je crois qu'elle dort, parce que voilà, j'ai cinq ans. Aujourd'hui avec le recul, je vais vous dire ça avec un peu plus de véridicité: elle était torchée à en crever. À moitié morte. « Maman, maman j'ai faim! » Je la secouais de mes mains frêles, espérant qu'elle ne serait pas trop fâchée que je l'empêche de faire la sieste. « Alb... quelle heure il est? J'ai mal à la tête. » à ces mots, je partis lui chercher un médicament. Vous saviez différencier, vous, à cinq ans, l'aspirine du doliprane? Moi oui. « Merci. Vas faire à manger puce. » J'acquiesçai. Je croyais que c'était normal, tout ça. Je croyais que c'était pareil chez tout le monde: les parents buvaient, les enfants faisaient à manger si leurs mères bourrées n'avaient pas le courage de le faire pour eux. Avec le temps j'ai appris à faire pas mal de trucs: des spaghettis, des coquillettes, des ... bon ok des pâtes surtout, même si je me suis déjà essayée à couper des légumes... et commander des pizzas. « maman, je me suis brûlée! »« arrête de chouiner, y'a des problèmes comme ça c'est pas grave. T'es brûlée? ça me fait une belle jambe. Demain ça ira mieux. Il y a des problèmes tu les gardes toute la vie... comme toi par exemple... » C'est là qu'elle a commencé à me faire savoir que j'étais un "problème". À cinq ans, j'ai pleuré. Après je trouvais ça presque normal. En m'entendant pleurer, Delilah est venue me voir. Elle avait presque dix ans, elle avait l'habitude. Elle savait faire les pâtes depuis un bail, elle. C'était mon héroïne. « Viens choupy, on va mettre de l'eau froide. » Elle m'aida à soigner ma brûlure, me passant une pommade spéciale et entourant mon doigt d'un pansement qui me faisait ressembler à une guerrière. « T'es courageuse, c'est bien. » Elle était tellement gentille avec moi... je l'ai toujours adorée, ma soeur. Heureusement qu'elle était là, sincèrement. J'avais un mal atroce, chaque jour. Je me levais chaque matin après d'affreux cauchemars, je sentais mon coeur se briser chaque fois que ma mère m'insultait. J'avais peur, constamment peur de faire une connerie, de me faire engueuler, de la voir bourrée... mais Delilah, elle, elle était toujours là. Toujours gentille, toujours souriante. Elle me protégeait, elle m'apprenait à me protéger moi-même, à ne pas me laisser atteindre. Elle répondait à ma mère: je la trouvais vraiment courageuse. C'est elle qui m'a permis de m'endurcir de la sorte. Je pouvais vraiment compter sur elle... Putain Lilah, heureusement que t'étais là... « Ecoute-moi puce. Faut pas pleurer. Maman, elle sait pas ce qu'elle dit. Elle est fatiguée, elle est pommée. J'te dirais bien qu'elle t'aime, mais j'en suis pas certaine. » Elle avait une voix très rassurante, s'était accroupie à mes côtés, dans la cuisine, alors que ma mère prolongeait son quasi coma éthylique. En voyant que mes larmes menaçaient à nouveau à ces mots, elle reprit. « Elle aime personne, parce qu'elle va mal. Mais on n'a pas besoin d'elle. Regarde, on sait faire à manger, tu es super courageuse avec ta brûlure, moi je sais faire les pansements... Et moi je t'aime petit coeur. Moi je t'aime énormément, et je t'aimerai toute ma vie, quoi qu'il arrive. On n'a pas besoin de maman, on s'en fout de ce qu'elle dit. Dès qu'elle te fera pleurer, je serai là pour te consoler petit bout. » Elle me prit dans ses bras. Je ne sais toujours pas, aujourd'hui, comment elle a pu trouver la force d'être si présente, à dix ans. Elle devait être détruite, pour être si mure et protectrice. On lui avait volé son enfance, comme on m'a volé la mienne. Mais elle plus encore; elle se retrouvait dans le rôle d'une mère alors qu'elle n'avait seulement pas quitté l'enfance. « Je t'aime Delilah. » Et que c'était vrai... j'crois que c'est la seule personne que j'ai jamais aimée, dans ma famille. Dans ma vie aussi, en fait. Aucun de mes "amis" ne lui est jamais arrivé à la cheville... parce que ma soeur, c'était ma vie.
2004 ▬ Mon enfance a passé, comme ça. J'avais pas à m'en plaindre plus qu'autre chose. Enfin du moins je ne me plaignais pas, même si j'avais de quoi. Je m'occupais de ma mère, plus que l'inverse. Et quand je le faisais, quand je lui apportais un gant rempli de glace pour qu'elle se le mette sur la tête, elle me répétait toujours ces phrases que je ne savais interpréter comme une preuve d'amour ou comme une manifestation de sa désolation. « T'inquiète pas Albane... c'est pas de ta faute si tu as gâché ma vie. » ça faisait mal, en tout cas. J'essayais de prétendre que tout allait pour le mieux, que ça ne me faisais rien. « Ta gueule t'es bourrée. »« Dis pas de gros mots! »« J'ai 10 ans j'dis ce que je veux. » 10 ans et je pensais que j'étais une adulte... mais bien sûr. Enfin c'était compréhensible, je devais me comporter comme une adulte, être adulte pour deux, pour moi et pour une mère qui était plus gamine encore que moi. Elle faisait un peu la fête, ouais, mais elle affectionnait tout particulièrement sa bouteille de rosé devant un téléfilm merdique. C'était pathétique, je détestais assister à ce spectacle. Bref, ça a duré, je m'appliquais à ce que personne ne connaisse la situation, j'avais trop peur qu'on nous dénonce. Malgré tout j'étais attachée à elle. Ouais, je sais que c'est con. J'y pouvais rien, j'étais qu'une mioche.
janvier 2007 ▬ Et ce jour est arrivé. Je ne sais pas bien, mais on a compris ce qu'il se passait. Trois coups distincts. On toquait à la porte. J'avais 13 ans. Je suis allée ouvrir, derrière ma mère qui gueulait. « Tain c'est qui? »« Mme Everdeen? »« C'est pour? »« Vous êtes sa fille? on a reçu des plaintes... » C'était quoi ce bordel? Cet espèce de flic, ou d'assistant social ou je ne sais quoi nous expliquait qu'on ne pouvait pas rester dans cette situation, comme si on n'avait pas l'habitude... Et blablabla. « Quoi? Mais c'est mes filles bordel vous pouvez pas me les enlever! »« Madame vous avez besoin d'aide, d'être suivie et ce n'est pas à vos filles de vous... »« J't'en foutrai des leçons de morale! Laissez-nous tranquille! »« maman calme-toi! » Elle faisait mine de pousser le flic, je la fis reculer. Elle gueulait comme si ça lui importait, comme si elle voulait qu'on reste. J'ai pas bien compris pourquoi. Bref, je suis partie. « T'auras vraiment pourri ma vie jusqu'au bout, hein. » c'est ce qu'elle m'a dit en guise d'au revoir, alors qu'ils emmenaient notre mère hors de l'appartement et s'apprêtaient à nous laisser à une assistante sociale. « Et toi tu dis rien? » Je trouvais ça bizarre que Delilah ne réagisse pas. Elle demanda à l'assistante de nous laisser quelques temps. « Ecoute Ginny... C'est moi qui les ai appelés. » J'en revenais pas. Pourquoi elle nous avait fait ça? OK, on n'était peut-être pas la meilleure famille du monde, m'enfin on avait notre rythme de vie, là, on allait nous emmener dans un foyer, on allait être entourées de cas soc', et pire encore, on allait être étiquetées cas soc'... « Quoi? Mais t'es malade? Putain Lilah qu'est-ce que tu veux là? C'est quoi ton problème? » Je criais, elle restait calme, même si son ton s'était ré haussé. « Albane tu te calmes! J'en peux plus, j'étouffe, ok? Tu crois que c'est normal tout ça? Tu crois qu'on mérite pas d'avoir une vraie vie, une vraie famille? »« Et dans un foyer de dégénérés mentaux, on l'aura notre famille? Non, on aura la même vie de merde avec en prime des heures serrées pour le couvre feu, merci! » Elle soupira lourdement. « De toute façon t'as pas le choix moustique. Crois-moi, j'fais ça pour notre bien. Et ça te fera pas mal d'avoir un couvre feu. » L'assistante revint. « Tu fais chier. » Et je savais que ça lui faisait mal que je lui dise ça, au fond j'avais une petite idée du fait qu'elle ne voulait que notre bien... mais c'était comme ça que je le ressentais. Voilà. Elle faisait chier. Je voulais qu'on garde notre vie... enfin elle avait 18 ans, elle. Elle voulait avoir une vie un peu plus décente, ne pas être obligée de s'occuper de ma mère -et de moi par la même occasion, comme je commençais à avoir des problèmes au collège. C'est ainsi qu'on est parties au foyer de la ville. On était dans un foyer pour jeunes "en difficultés". Traduction, j'ai atterri dans un asile de fous.
février 2008 ▬ Après un an passé dans cette prison -franchement...- on nous a trouvé une famille d'accueil. Delilah a tout fait pour qu'on y aille. Elle a appuyé notre dossier, a rencontré nos "parents-adoptifs-pour-quelques-mois", a tout fait pour qu'on la voie en petite fille modèle et pour que le foyer décide de nous placer nous plutôt que d'autres. Et nous voilà chez les Hamilton. Un couple charmant. Trop charmant. Elle, elle a tout de suite été un petit ange. Elle débarrassait la table, faisait le ménage, sa chambre était toujours rangée, elle rentrait à l'heure, ramenait des bonnes notes du lycée... moi c'était autre chose. J'avais beaucoup souffert d'être au foyer, et je lui en voulais encore. C'était de sa faute. « Albane va falloir que tu fasses un effort, là. Tu te rends compte de la chance qu'on a d'être chez ces gens? Et toi tu... »« Youhou, c'est génial, tout est si parfait! tu veux que je saute au plafond? » Elle se releva vivement de mon lit, sur lequel elle s'était installée dans l'espoir de pouvoir discuter... ou plus exactement communiquer. Chose qu'on n'avait pas fait depuis un moment. « Putain mais grandies, merde! Tu te comportes en gamine égoïste, Albane. Si t'arrêtais de te morfondre tu verrais la chance que tu as d'être ici. Je me suis cassé le cul pendant des années pour m'occuper de maman et toi, maintenant c'est à nous de vivre, et ces gens sont là pour nous aider, et j'te préviens, tu vas pas gâcher ça. » Elle avait raison, dans le fond, mais je détestais cette opinion qu'elle avait de moi. Et rien que pour ça, avec mon égo, ma susceptibilité et ma fierté, j'avais plus envie encore de leur rendre la vie dure. « J't'ai rien demandé. T'avais qu'à te barrer, j'me serais débrouillée toute seule. » Je sortis donc en claquant la porte, pleurant. Je pleurais rarement, en fait. Je n'aimais pas avoir l'air si faible. Mais là, c'était ma soeur, et je détestais me disputer avec elle. Sur le chemin, ma "famille d'accueil" m'avait demandé ce qui m'arrivait. « Oh vous fermez-là. » Me confier à eux était la dernière de mes intentions. ça a été ça pendant trois ans. Moi qui rentrait trop tard, Delilah qui essayait de me raisonner. Et ça finissait en dispute, encore, toujours. Pourtant les Hamilton étaient vachement patients. Je sais pas comment ils ont fait pour me supporter si longtemps, probablement quelque chose qu'ils avaient appris dans leur formation. Ils devaient avoir un diplôme d'endurance à la "délinquance". Parce que finalement, dans le foyer, j'avais été fichée comme telle.
31 octobre 2011 ▬ « T'es nouvelle, toi, non? » je relevai le visage vers cette voix suave qui avait quelque chose d'une rockeuse de 15 ans qui avait trop fumé. J'étais à une fête d'halloween -pathétique- organisée par un type qui était plus ou moins l'ami d'un mec que j'avais rencontré au foyer. On avait relativement sympathisé (c'était le seul qui n'avait pas l'air de pouvoir assassiner tout le monde en deux temps trois mouvements). « J'suis venue avec Lew. »« Ton déguisement te fait de grosses cuisses. » Je me relevai alors vivement, mon verre à la main, l'assassinant du regard. « Mais il a un problème le zombie avec son ketchup en guise de faux sang? Tu veux que j't'aide à le rendre plus réaliste, connasse?! » il suffisait de demander, j'allais l'aider cette pimbêche. « Calme-toi, j'veux juste t'aider. » Je vous passerai les détails, ce n'était pas très glorieux... mais elle m'a conseillé de "me faire vomir". Néanmoins j'ai rapidement oublié l'idée, je n'étais pas fan de cette manière de procéder. Par contre c'est à partir de là que j'ai de moins en moins mangé. ça fait maintenant un an et demi que ça dure... et je ne mange presque plus rien. Quand je me laisse avoir, j'ai tendance à boire comme un trou jusqu'à évacuer plus ou moins "naturellement" ce surplus de calories. En fait je ne vois juste pas l'intérêt de manger, ça me fait mal, presque. J'ai le sentiment que je le fais pour me détruire, plus qu'autre chose. Et de toute façon, je n'ai seulement plus aucun goût pour la bouffe. Enfin peu importe. Ce qui est important, c'est que quand je suis rentrée, ma soeur et moi, on s'est expliquées. On s'est réconciliées officiellement, même si on se dispute encore aujourd'hui... C'est moins grave, disons. « Albane, je comprends. Sincèrement, je comprends que c'est pas facile pour toi, que tu voudrais ton indépendance mais qu'en même temps tu te sens trop livrée à toi-même... » Elle plaça une main protectrice sur mon épaule alors que j'attendais la suite, bienveillante pour la première fois depuis bien longtemps. « J'ai économisé avec les jobs que j'ai pris, et j'ai déposé un dossier à la mairie pour les aides financières aux familles en difficultés. Les Hamilton ont pas à te supporter plus longtemps, moustique. » Affirma-t-elle en riant. J'avais presque honte de m'être comportée de la sorte. « Enfin bref, dans quelques temps on va emménager, toi et moi, dans un quartier de la ville. Ce sera un nouveau départ, et je veux que tu le vois comme ça. Les deux Everdeen plus fortes que jamais. Et je veux que tu souries à nouveau petit coeur. » J'avais presque les larmes aux yeux de savoir qu'elle faisait tout ça pour moi. Elle n'avait pas menti; elle serait toujours là pour moi. Je l'aimais tellement... « Merci Lilah. »« Je t'aime Ginny. »
janvier 2012 ▬ « Pose ce carton là-bas. » Les bras chargés, je me dirigeais alors vers la cuisine. Petite, mais fonctionnelle. Et puis, je n'allais pas me plaindre de la taille de la maison: avec nos revenus, c'était déjà une chance qu'on en ait une, je ne m'attendais pas à un palace. Puis j'm'en tapais pas mal, tant que j'étais avec ma soeur... et qu'on avait chacune notre chambre. « Il en reste que deux ou trois. » De toute façon, tous nos biens tenaient dans quelques cartons, c'était évident. On n'avait jamais roulé sur l'or, c'est pas comme si on déménageait des années de luxe. Une fois installées, on a pris un sachet de pop corn micro-ondes et on a regardé un film débile. La meilleure soirée de ma vie. Et j'ai ri aux éclats. J'avais l'impression de revivre, juste parce qu'elle voulait que je le fasse... Enfin il restait un point de désaccord: j'avais visiblement un problème d'apprentissage. Enfin au lycée ils appelaient ça de la fainéantise. Moi j'suis convaincue que c'est plus sérieux, mais d'après les tests de QI à répétition où l'on espérait trouver une déficience mentale, je suis malheureusement au dessus de la moyenne... mon cul. Pourquoi j'ai redoublé alors, hein? Enfin bref on s'en tape. Ma soeur veut que j'ai des bonnes notes, que j'aille en université, blablabla. En fait elle veut que je fasse un truc de dingue genre médecin ou avocat, parce que c'est ce qu'elle aurait voulu faire si elle avait pu. Elle veut réparer les erreurs qui ont été commises sur elle, elle veut réussir sa vie par procuration: la mienne. Seulement pour moi, réussir ma vie ne se résumera pas à réussir dans la vie. Je rêve d'être actrice, ou chanteuse. Je passe mon temps à écouter de la musique, à essayer de chanter des morceaux très divers, à rejouer des scènes que j'ai vu dans mes séries pour ados dépressifs préférées. C'est ce que je veux, je le sais. C'est la seule chose qui me fasse me sentir vivante... D'un autre côté, je n'ai pas envie de décevoir Lilah. On verra bien, j'ai le temps. Et en attendant, je m'applique à gâcher ma scolarité. Comme ça finalement, si j'arrive à lui faire croire que j'ai fait tout mon possible mais que ça ne marche pas, elle acceptera peut-être que je fasse ce qui me passionne vraiment, au moins par défaut? Parce que que les choses soient claires: même pour ma soeur, j'ai pas l'intention d'entrer dans les rangs comme on voudrait si bien que je le fasse.
Et sinon, moi c'est JUNE, j'ai en réalité 18 ans et j'ai connu le forum d'une manière très logique . Ceci est mon DEUXIEME COMPTE. Mon petit mot de la fin? SL FOR EVEEEEEEER .
Dernière édition par Albane G. Everdeen le Mer 20 Fév - 10:36, édité 7 fois
Invité
Sujet: Re: ALBANE GINNY (+) la plupart des gens disent qu'on a besoin d'amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d'oxygène. Mar 19 Fév - 10:41
Sujet: Re: ALBANE GINNY (+) la plupart des gens disent qu'on a besoin d'amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d'oxygène. Mar 19 Fév - 14:26
Oh ouaaaais avec grand plaisir, impossible de te refuser quoi que ce soit Nanane c'est trop choupy bon par contre Albane va pas kiffer, mais moi j'adhère totalement :P Hâte de voir ça Raphiki
◗ CELEBRITE : Nina Dobrev ♥ ◗ CREDITS : regarde sur le vava (aa) ◗ ÂGE : 31 ◗ STATUT : en couple, mais chut c'est un secret ! ◗ EMPLOI, ETUDES : étudie les lettres à l'université ◗ ADRESSE : je n'ai pas besoin que des psychopathes viennent s'en prendre à ma famille alors cours toujours ! ◗ MESSAGES : 842 ◗ POINTS : 2232 ◗ CURRENTLY : # Matthew
Sujet: Re: ALBANE GINNY (+) la plupart des gens disent qu'on a besoin d'amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d'oxygène. Mar 19 Fév - 14:35
AAAAAAHHHH MA FEEEEMMMMEEEE Tu déchires tout en Sarah Et Ginny en deuxième prénom en plus je t'aime encore plsu, si tenté que je le puisse :P
Dernière édition par Tara C. Knight-Cooper le Mar 19 Fév - 14:38, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: ALBANE GINNY (+) la plupart des gens disent qu'on a besoin d'amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d'oxygène. Mar 19 Fév - 14:36
Raphiki Raphi il est trop mignon pour qu'on lui fasse de la peine de toute façon ! M'en fou, moi j'aime bien et je vais l'appeler Nanane jusqu'à ce qu'elle l'accepte Si elle est pas contente je lui met un coup de pieds aux fesses !
Sujet: Re: ALBANE GINNY (+) la plupart des gens disent qu'on a besoin d'amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d'oxygène. Mar 19 Fév - 14:42
MA FEEEEEEEEMME Haha on se demande pourquoi tu aimes ce prénom :P il nous faudra un shuper lien aussi (je sais pas trop comment avec la peste qu'est Albane, mais on va trouver ) jôtem
Raphiki fais gaffe à toi, ça va se finir en baston dans la boue et j'me bagarre vachement bien en plus
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Sujet: Re: ALBANE GINNY (+) la plupart des gens disent qu'on a besoin d'amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d'oxygène. Mar 19 Fév - 14:43
Oh Mais oui on va trouver, on est les championnes pour ça :P
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Sujet: Re: ALBANE GINNY (+) la plupart des gens disent qu'on a besoin d'amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d'oxygène. Mar 19 Fév - 14:46
MIRACULOUS *aheum, je me reprend :P* C'est un énorme signe même :an: *j'arrête de polluer ta fiche *
Invité
Sujet: Re: ALBANE GINNY (+) la plupart des gens disent qu'on a besoin d'amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d'oxygène. Mar 19 Fév - 14:47
Je me bataille très bien aussi alors je pense que l'on va se retrouver dans une impasse. Et puis sérieusement, regarde mon gif de profil, je balance des petits lions dans le vide alors je serais toi je ferais gaffe
. Ceci est mon DEUXIEME COMPTE. Mon petit mot de la fin? SL FOR EVEEEEEEER 
.
il nous faudra un lien qui déchire avec Albane, j'ai peut-être même déjà une idée 
Hate de connaitre ton idée 
:P Hâte de voir ça Raphiki 
et j'me bagarre vachement bien en plus 
*
*Comment ça je suis un dragueur?! NADA!*
