Je n'avais pas l'impression de lui en demander beaucoup, mais j'avais conscience que le peu que je lui réclamais était vraiment dur à me donner . Je parle bien évidemment du pardon. Je sais que ce que j'avais fais était difficilement pardonnable, qu'il en avait terriblement souffert, mais j'étais là aujourd'hui, à tenter de lui demander pardon pour la souffrance que je lui ai fait endurer et à tout faire pour ne serais-ce qu'un jour je puisse pouvoir espérer avoir le droit de l'enlacer sans que le monde n'entre en totale chaos. Andrew, je ne te demande pas de me pardonner totalement, je ne te demande pas de tout effacer là maintenant ou d'oublier. Je sais très bien que c'est impossible. Ce que je te demande, la seule que j'ose te demander, c'est d'essayer. Je me fiche de savoir si ça prendra un jour ou 20 ans ou même que ça n'arrive pas, je veux juste que tu essaye et que tu me laisse l'opportunité de le faire. De te montrer que je regrette et que l'on es pas obligé de s'engueuler jusqu'à la fin de nos jours. Je le fixais, le regard presque suppliant, faisant face à l'inquiétude. Cette inquiétude de l'entendre à nouveau me dire que ce ne sera jamais possible, pourtant une part de moi au fond y croyais et continuerais d'y croire malgré tout. Je t'en pris ...

Mes pensés m'avait échapper et Andrew restait bien pessimiste quand à celle-ci pour autant moi je préférais rester positive. Quand on veux vraiment quelque chose , on peux l'avoir, mais faut ce battre. Et la vie ne passe pas au travers. On ne peux pas changer le passé , mais notre avenir est loin d'être tracé, on l'écrit jour après jour. Il ne tiens qu'à toi de faire en sorte d'avoir ce que tu veux vraiment. Dis-je avant de rattaché ma ceinture alors que nous nous rapprochions de la fin du voyage.

Non , pas forcément, enfin oui ça me plairais, c'est juste que ... je sais pas , je veux pas que ça soit comme ça entre nous pour le restant de nos jours. Je veux pas te perdre à tout jamais, alors j'ai besoin que t'essayer de me pardonner, parce que j'ai besoin de toi. Je suis perdu sans toi. Je lui lançais un petit sourire timide. Mais je n'aurais probablement pas du lui dire ça, seulement j'inventais rien. Je me sentais perdu sans lui, pendant tout ce temps, j'avais eu l'impression de ne plus être moi-même, qu'une part s'était juste volatiliser me laissant un immense vide. Un vide qui recommençait à se combler jour après jour depuis mon retour. Je savais que Andrew avait avoir avec ça, il était celui qui me faisait retrouver cette partie de moi que j'avais eu l'impression d'avoir perdu. La partie qui me donnait envie de me lever le matin, celle qui me donnait envie de faire des projets, d'avoir envie de réaliser des choses. Merci, j'ai juste besoin de croire que tu vas essayé.

Je pensais véritablement que si l'on voulait quelque chose, nous seule pouvions décidé de l'avoir, il fallait simplement mettre tout en oeuvre pour le faire. La question d'Andrew me laissant sans voix. Comment savoir ce que je pourrais réussir. J'avais réussis à me construire un projet professionnel, mais la seconde chose que j'avais envie d'avoir, pour laquelle j'étais prête à me battre ne dépendais pas seulement de moi. Je sais pas, je sais pas encore. J'ai plein d'envie, mais rien que je puisse réaliser toute seule. Le pilote nous annonça alors que nous commençions notre descente afin d'attérir.

Tu trouve ? J'aurais du me douter qu'il  ne me croirais pas. Comment je pouvais être crédible face à lui après toutes ses années et comment je pouvais continué à penser que j'arriverais à le faire croire en moi de nouveau. Pour le coup je ne savais pas quoi dire, c'était bien l'une des rares fois dans ma vie où je me retrouvais vraiment coincé et sans aucun argument à exposé. Je me retrouvais comme une idiote devant lui sans savoir quoi ajouter de plus à par tenter de lui assurer que j'étais encore et toujours complètement dingue de lui et que ma vie sans lui n'avait plus aucun sens, seulement Andrew avait tourné la page à présent,je le voyais bien, il avait avancer et il n'avait surement pas envie de la ré ouvrir et je n'avais pas le droit de l'y forcer. Alors j'arrêtais à nouveau de défendre ma cause et je tentais de profiter des dernières minutes qu'il nous restait parce que c'était toujours mieux que rien du tout. J'acquiesçai alors d'un sourire.  

Nous étions sur le point d'aterrir et encore une fois j'avais trop parler. Je me retrouvais coincé à chercher quelque chose qui n'avait rien avoir avec lui et que je ne pourrais pas concrétiser seule. Parce qu'évidemment la seule chose qu'il me manquait pour que m'a vie soit une peu plus belle, bien que je m'avançais loin dans l'avenir, c'était de fondé une famille et sans l'homme qu'on aime ça deviens d'autant plus compliqué à réaliser? quant au reste je pouvais le faire seule. Hum, je préfère garder ça pour moi pour l'instant, je t'en parlerais en jour si tu veux, mais pas maintenant c'est un peu compliqué. Et toi à part ta boite et ton restaurant, tu envisages d'autre projet ?

Dans d'autre circonstance, je n'aurais eu aucune crainte à lui dire que je voulais fonder une famille et d'autant plus une famille avec lui. On avait même abordé plusieurs fois le sujet par le passé, notamment pour savoir si on avait les même attentes pour notre vie future avant de se marier. Seulement aujourd'hui, là où tout était bien différent, je n'allais pas prendre le risque de lui dire ça, ce serait poussé le bouchon un peu trop loin et chercher la petit bête. Je préférais donc passé sous silence ce léger détail et je lui lançais un sourire pour le remercier de ne pas insister. Si tout ce passe bien, tu l'apprendras peut-être plus vite que tu ne le pense. Ajoutais-je avec un sourire et un clin d'oeil.

L'avions avait fini par attérir et la petite alarme nous invita à nous détacher tout comme le pilote qui nous fis son petit speach habituel. Je me détachais, ranger mon livre dans mon sac à main et me levais alors qu'Andrew avait gentiment descendu mon bagage. Je te remerci Andy...drew. Je sourais comme si de rien était, alors que j'avais failli faire un jolie lapsus et je le suivis dans la file. Non, je pensais prendre un taxis, je voulais pas embêter ma mère. Et toi ?

Je pris pour ça tout les jours ! Dis-je avec ironie. Si seulement mes prières pouvaient être entendu... Et si seulement il savait de quoi je parlais , il ne l'espérerait peut être pas autant. Une fois l'avion à l'arrêt, je récupérais ma valise qu'Andrew m'avait gentiment descendu et je le suivais dans l'allée de l'avion, alors que nous nous rendions à l'intérieur de l'aéroport. Oh je veux bien si ça ne te dérange vraiment pas ... Dis-je avec un petit sourire timide. Il m'enlevait une épine du pied, je n'avais pas vraiment envie de poireauté trois plomb pour avoir un taxis, me le faire piquer par un abruti et en plus de cela payer une fortune pour 5 min de trajet. Car malheureusement c'est toujours comme ça que ça finissait.  Je suivis donc Andrew restant derrière lui dans la file d'attente pour la douane et une fois que nos papiers furent vérifiés, je me dirigeais avec lui jusqu'au parking pour que l'on puisse récupérer sa voiture. Oh faite je t'ai pas dis ... Tu sais que ma mère a fait de la pub à ton talent de plombier ! Dis-je avec un immense sourire, bien que légèrement moqueur. Elle s'est venté que tu étais venu réparer la douche et que ton travail avait été réalisé comme digne d'un professionnel. Donc si les petites mamie t'appelle pour leur plomberie, ne t’étonne pas !   Ajoutais-je alors que je me retenais de rire.

Ca l'est , mais comme je te disais, c'est important mais ça ne dépendra pas que de moi et c'est la que ça se complique. On verra bien. Dis-je avec une petite moue toute mignone sur le visage et un jolie sourire. Andrew s'assura de la destination qu'il aurait à me prendre pour me déposer et tout en lui répondant je hochais positivement la tête. Oui, je suis encore chez ma maman, je profite d'elle et elle profite de mes petits coup de mains dans la maison par-ci par-là et tant qu'elle ne me dis pas de partir je vais rester le plus longtemps possible avec elle et ma petite soeur. Il m'avait tellement manqué ses quatres dernière année que je préférais en profiter un maximum et laisse le temps à ma maman de remonter la pente.

On arriva tranquillement mais surement jusqu'à sa voitre, alors que je lui racontais les potins qui volait de maison en maison grâce à ma gentille maman. Je me mis alors à rire en apprenant par Andrew qu'il lui avait donner des consignes à se sujet. Tu connais ma mère, tu lui dis le dis à personne et dans la seconde tout le monde est au courant. C'est la reine des potins et quand il s'agit de vanter tes mérites c'est la première à le faire, après ta mère évidemment. Dis-je avec un immense sourire moqueur. N'empêche que pour un plombier amateur, elle tient notre douche ... j'ai pas eu à me prendre tout dans la tronche, c'est que tu te débrouille pas si mal que ça ... Je me mis alors à imaginé les petites vieille qui l’appellerais et qui jouerais de leur charme avec lui et je me mis à pouffer, rien que d'imaginer la scène.

Je crois aussi, on est à l'abris de rien. En réalité, c'était la mort de mon père qui m'avais rappeler l'importance de profiter des gens qu'on aime et une pointe de tristesse se raviva en moi, mais j'avais appris à faire avec , mon père me manquait mais ma mère et ma soeur était toujours là, tout comme plein d'autre personne avec qui j'avais envie de profiter, alors je gardais le sourire et je profitais d'eux bien plus que je ne l'aurais surement fait par le passer.

Ma mère avait le don de jouer les piplettes et de mettre dans l'embarra les gens, elle ne le faisait jamais méchamment, mais juste parce qu'elle en était fière. la seule et unique raison pour laquelle elle s'est venter sur Andrew, c'est parce qu'elle l'adorait et qu'elle voulait continuer à venter ses mérite, bien que je comprenais que Andrew ne soit pas rassuré à l'idée de recevoir de nombreux appel. Ouai mais bon c'était pas grand chose, juste une égratignure aujourd'hui comme tu dis ca tien. Mais, si tu veux je lui glisse un petit message pour toi , je lui dis d'arrêter de le dire à tout le monde et je crois que je sais comment je pourrais l'y obliger sans qu'elle s'en rende compte. Dis-je avec un immense sourire malicieux. Ce serait malheureux qu'un jour elle ai besoin de toi et que tu ne puisse plus venir l'aider parce que tu es trop occupé avec les voisins ... Non ? Je me mis à rire. Si elle m'entendait je serais surement privé de dessert ... On arriva à sa voiture et je laissais Andrew mettre ma valise dans son coffre. Oui on verra ça en temps voulu. J'allais m'installer dans la voiture.

Je regardais Andrew avec un petit sourire amusé. Je voyais bien que ça le préoccupais un petit peu que je me sois blesser ce jour la. C'est vrai j'aurais pu perdre un oeil, mais c'est pas le cas , j'ai encore mes deux magnifique yeux , je peux reprendre des douches alors c'est que tout vas bien. Je lui proposais alors de monter un plan pour faire cesser ma mère de lui faire sa promotion et m'expliquait sa technique ce qui me fis rire à plein dent. Ah oui tu es comme ça tu refile le sale boulot à ta serveuse. Je soupirais amusé. Il était même pas chiche de leur répondre et de leur dire non, il ne voulait surement pas briser tout les espoirs des petites mamie du quartier. Oh oui elle serait surement malheureuse la connaissant, et je vais te torturer davantage mais a qui ferait-elle de délicieux crumble après. Je lui souris narquoisement . On fini par monter dans la voiture et je souriais à la remarque d'Andrew. Je lui ferais passer gentiment le message alors, avec les arguments qu'on a elle ne pourra pas t'en vouloir.

On fini par prendre la route. Non ça me gêne pas du tout , en plus ça va me permettre de le voir et de lui faire des gros calins. C'est le seul qui m'en fait en ce moment. Dis-je avec un immense sourire. J'adorais ce chien, c'était juste une perle, il était trop beau et tellement adorable qu'on ne pouvait être que folle de se gros toutou. On roula un moment traversant la ville pour aller je ne sais où, j'ignorais parfaitement où il faisait garder Rox. Dis-moi tu peux t'arrêter au prochain carrefour. Y'a une petite boulangerie dans le coin de la rue et je voudrais m'acheter un petit truc a grignotter, je meurt de faim. Je regardais alors Andrew attendant sa réponse. Enfin si ça te dérange pas.

La discussion était close à présent, il n'était probablement le plus talentueux des plombiers mais ce n'étais pas son métier non plus et il avait déjà fait un miracle dans notre salle de bain et je me fichais pas mal d'avoir été blesser ce jours là, le principale c'est que tout était rentré dans l'ordre. On continua cependant à plaisanter tout les deux et j'appris alors qu'il refilais le salle boulot à son employée et j'étais presque outré, c'était vraiment naze de sa part et il avait un sacré gros culot, néanmoins je m'en moquer plus qu'autre chose. J'y crois pas, oh le cochon, j'espère au moins que tu la paye bien. J'étais morte de rire. A lala, tu me tue la.

On dériva de nouveaux sur ma mère et les délicieux gateaux qu'elle faisait et qui lui permettais d'obtenir tout ce qu'elle voulait de nous. Par nous j'entendais à peu près tout les gens qui avait la chance de pouvoir en manger. Oui je le confirme, elle te manipule à coup de gateaux, elle l'a toujours fait et tu t'es toujours laisser faire. Je lui tira gentiment la langue avant de monter dans la voiture.

Après quelque instant sur la route, Andrew me demanda s'il pouvait aller chercher Rox et je ne pu refuser l'occasion de revoir son adorable boxer. Je plaisantais même, sur le fais qu'il était le seul à me faire des calins et que je n'allais pas passer à côté d'une telle chance. Oh non ça s'est sur, ce n'est pas comparable, mais ça n'empêche que ça fais du bien d'avoir des câlins, même si ils viennent d'un chien. Je demandais ensuite à Andrew s'il pouvait s'arrêter et il accepta ce qui me fis sourire. Merci. Lui dis-je alors qu'il s'arrêtais. Je me dépêche. Je descendis de la voiture et me rendais dans la boulangerie au pas de course. Je pris trois patisseries, payais et après qu'elle me les ai emballer, je retournais jusqu'à la voiture d'Andrew, le plus rapidement possible.
Je te remercie, je te dis même pas comment j'ai faim, ça ne suffira surement pas à combler mon appétit, mais ca fera l'affaire jusqu'à ce que je m'avale un repas digne de ce nom. Je souriais et ouvrait le paquet sous les yeux d'Andrew. Il put alors apercevoir une tarte au citron meringué, un paris-brest et une tartelette à la framboise. J'attrapais la tarte au citron meringué que je m'étais réservé et je lui montrais alors la boite. Je ne savais pas trop ce qui pourrait te faire envie alors j'ai pris les deux gateaux que tu aimes le plus, si ça n'a pas changé. Je lui souriais, attendant de voir laquelle il choisirait. C'est un petit quelque chose pour te remercier d'avoir accepter de me ramener.

Je ne pouvais m'empêcher de rire en apprenant comme Andrew tentais de se débarrasser de ses conquêtes avec l'aide de son employé et amis. Il était vraiment culotté, mais il fallait avoué qu'il fallait bien qu'il trouve un moyen, si il ne faisais pas d'elles l'une de ses petites amies. Je ne pouvais pas vraiment comprendre son système car je n'avais jamais eu d'aventure d'une nuit ou je ne sais quoi, mais ça me faisait bien rire pour le moment. Ce qui me faisait bien rire aussi c'était de voir à quel point Andrew pouvait être faible fasse aux pâtisseries de ma maman. Je n'avais pas souvenir qu'il ait une seule fois dis non et à sa mère non plus, à croire que c'était un ventre sur patte à lui tout seul. En revanche, j'étais bien contente de savoir qu'il n'avais jamais cesser d'aller voir ma mère quand j'étais pas là, je savais à quel point il s'appréciait tout les deux et ça me rassurais de savoir qu'il s'entendais toujours aussi bien.

Andrew avait gentiment accepter de me déposer devant la boulangerie et pour le remercier de me raccompagner , je lui pris un gateau qui je savais allait surement lui plaire, enfin j'en avait pris deux , hésitante sur ce qui pourrait lui faire envie sur le moment. Je mourrais de faim comme jamais, enfin ça ne changeais pas vraiment de d'habitude, je mangeais toujours comme quatre à croire que je passais ma vie à ça. Andrew semblait s'en amusé et ça me plaisait qu'un instant on ai cette petite complicité. Non , elle m'as envoyé un message tout à l'heure, elle est partie en ville avec ma soeur, elle a une soirée d'anniversaire et il lui faut une jolie robe pour l'occasion. Je souris et lui tendis alors la boite à gateaux. Il sembla hésité un long moment. Je ne savais pas ce qui te donnerais le plus envie alors j'ai fais appel à mes vieux souvenir en espérant que ça n'ai pas changer alors je t'en pris. Je souriais et l'observais prendre la tarte à la framboise avec un jolie sourire, puis je posais la boite sur mes genoux. On arriva alors au lieux tant attendu où Andrew allait pouvoir récupérer Rox. Pas de soucis, je bouge pas. Je l'attendis dans la voiture en finissant ma tarte au citron meringué. Je fouillais dans mon sac pour tenter de trouver un mouchoir afin de m'essuyer la bouche quand j'entendis la porte de derrière. Instinctivement je me redressais et me retournais, c'est alors que Rox tourna un instant sur lui même avant de s'approcher de moi et de me mettre un grand coup de langue sur le visage. Je ne pus me retenir de rire. Oh non... Rox. Je sais que tu m'aime bien mais retiens toi quand même ! Je tournais mon visage vers Andrew qui venait de remonter dans la voiture. J'ai eu un nettoyage gratuit grâce à Rox. Je me mis a rire, et fit un gros poutou sur la truffe à Rox avant de prendre un mouchoir et de m'essuyer le visage. Je sentis alors une petite tête me tapoter la hanche et je compris très vite que c'étais Rox. Je passais alors ma main pour le caresser pendant que sont maître ne pouvait s'occuper de lui, tout en observant Andrew avec un petit sourire.