"A l'attention des personnes à destination de JRA International Airport of Winnipeg, l'embarquement se fera porte A"

Je venais d'entendre cette petite voix qui sonnait l'heure des aurevoir. Sans trop attendre je me levais de mon siège et lançais une petite moue boudeuse à ma cousine et mon cousin. Pour les vacances et un peu à la dernière minute on s'était organiser une petite semaine à Vancouver, juste entre nous. Ce n'étais pas très loin de Seattle pour eux et pas si loin que ça pour moi en avion, une opportunité que nous n'avions pas su laisser passer. Malheureusement, il était temps pour nous de nous séparé après une semaine riche en émotion et dont de nombreux souvenir resterait à tout jamais gravé dans ma mémoire. Je n'avais pas envie de les quitter, je ne les voyais que trop peu à présent, mais j'était bien obligé. Je les pris tout deux dans mes bras, les serrant bien fort, comme pour gagner encore quelque seconde avec eux puis après leur avoir fait un dernier bisous et sourire, je m'avançais vers la porte d'embarquement, leur volant un dernier signe de mains avant de disparaitre dans la foule.

Il me fallu une bonne demi-heure pour passer la sécurité et les différents points de contrôle, seulement j'étais habituer à tout cela maintenant et je n'y prétais plus attention. J'avais pris cette routine durant mes quatres années d'absence à parcourir le monde. Finalement j'arrivais enfin dans la salle d'embarquement et je m'inserait dans la file d'attente pour la porte de l'avion. Durant le petit temps d'attente, j'avais attraper un paquet de haribo que je me mis à manger doucement. Puis arrivé devant l'hotesse je le laissait retomber dans mon sac, alors que je lui présentais mon billet. Une autre hotesse m'indiqua le numero de mon siege "la routine" bien qu'avec l'habitude je savais très bien où je me trouvais et je me dirigeais comme une grande fille jusqu'au numéro 47 A. Je déposais mon sac à mes pieds et mon bagage à main dans la soute au dessus de moi et je m'installais pour ne plus bouger. Regardant comme à mon habitude ce qui se passait à travers le hublot.

[i][b] J'avais l'habitude des voyages en avions. Long ou court, j'avais appris à m'y faire et aujourd'hui, j'en était à un point où je préférais voyager en avions plutôt qu'en train ou encore en voiture. Comme à mon habitudes puisqu'on peux le dire en ce qui me concerne, j'avais demandé une place côté hublot. L'avantage quand on apprécie de voyager dans les air, c'est qu'on apprend à ne plus avoir peur de voir le vide qui se trouve juste en dessous de nous. Quant à mon âme d'artiste, elle aimait ça, surtout pour la beauté de quelques images qui se gravais dans ma mémoire à chaque fois qu'un jolie paysage se dessinait durant l'un des vols...

Pour le moment les seuls images qui se gravait dans mon esprit, c'était les employés de l'aeroport qui s'activait au sol, ce n'était pas le spectable le plus plaisant mais c'était un bon moyen de passer un peu le temps en attendant le décollage, du moins c'était ma manière à moi de le passer. Je compris qu'une personne venait de me rejoindre aux pas qui se stoppèrent à ma hauteur, mais surtout lorsqu'il sembla s'adresser à moi. J'étais un peu perplexe, parce que je ne voyais pas très bien pourquoi il me disait ça, c'est au moment où je me retournais pour tenter de comprendre que je réalisais pourquoi et surtout qui s'adressais à moi. Je restais une moment abasourdis par la présence d'Andrew, l'examinant de haut en bas pour être sur que ce nétait pas une sorte de mirage où de sosie parfait. Mais la réalité n'était autre qu'il s'agissait bien de lui. Je grimaçais encore sous le coup de la surprise avant de regarder dans une autre direction, alors qu'il finissait de ranger ses affaires et de s'installer.

Je ne savais pas trop si c'était le destin ou le bon dieu qui s'acharnait sur nous, mais c'était un peu beaucoup pour le coup et je ne savais pas trop si je devais en rire ou en pleurer . J'avais rien contre Andrew, bien au contraire, malgré ce qui se passe, Andrew restait Andrew, le garçon avec qui j'avais grandi et l'homme dont j'était tombé amoureuse, mais lui en avait après moi et d'une manière où d'une autre j'avais un peu peur de la suite. Finalement, je me raclais la gorge, glissais une mèche de cheveux derrière mon oreille et avec un sourire toujours un peu décontenancé, je tournais la tête vers lui. Ca va ... très bien ! Et toi ?

Super. Dis-je en souriant avant de me retourner pour faire de nouveaux face au hublot. J'était encore sous le choc de sa présence. C'était quand même un pur hasard de se retrouver le même jour au même endroit au même moment, d'autant plus dans une avions qui partait de vancouvers pour aller a Winnipeg. Les chances que ça arrivent était tellement mince que c'est comme si ça en devenait un coup monter, parce que c'était vraiment une coïncidence incroyable et plus qu'improbable de ce retrouver tout les deux assis côté à côté alors que c'est probablement la dernière chose qu'on aurait souhaite. C'était peut-être le jour où fallait jouer au LOTO qui sais. Enfin bon, c'était chose faite, il fallait croire que ça avait été décidé ainsi et on avait pas vraiment le choix.

Cependant, je ne savais pas vraiment quoi lui dire ou quoi ajouter, il allait bien tant mieux pour lui. Mais à côté de ça, je ne savais pas s'il voulait qu'on engage une conversation où que l'on face comme si on se connaissait pas, comme si on avait rien à ce dire. Après tout, il m'avait fait part de cette envie à de nombreuse reprise et on l'avais jamais vraiment fait ! A chaque fois qu'on était tombé l'un sur l'autre ça c'étais terminé en discussion plus ou moins houleuse. En réalité, je ne savais plus comment agir avec lui, entre ce qu'il voulait, ce qu'il disait et ce qu'il faisait je m'y perdait un peu, alors pour une fois, je n'allais pas me risquais et je préférais ne rien ajouter. Un rapide coup d'oeil dans sa direction, me fis réalisé que pour le coup j'étais tomber dans la mille, il n'avait pas non envie d'engager de conversation à en croire ses écouteurs. Je soupirais légèrement, c'était pas une situation qui me plaisait et je savais que ça présence allait me mettre mal à l'aise, je l'étais déjà. Je me laissais tomber sur le siège, regardant l'extérieur.

La première chose que j'allais faire ici même, dans cet avion qui s'apprêtais d'ici peu à décoller, c'est de ne rien faire. Juste attendre en contemplant le paysage. En faisant comme si de rien était. J'en avais souvent fait de long voyages où je n'avais rien eu à dire, personne à qui parlait alors ça n'allais pas me changer. Puis je me refusais à ce que là présence d'Andrew à mes côtés change quoique ce soit. Je l'aimais c'était un fait, que j'espère que ça change sans était un autre, mais aujourd'hui était aujourd'hui. Aujourd'hui il me haïssait, aujourd'hui je n'étais que la salope qui lui avait brisé le coeur et je n'allais pas changer ça en quelque heures d'avion. Je m'étais excusais auprès de lui, du moins j'avais essayé, mais il n'était pas près à les écouter et je ne lui en voulait pas, j'allais donc lui laisser tout le temps qu'il voudrait, sans chercher à le forcer, sans chercher à le pousser en espérant qu'un jour il finisse par m'écouter et me laisser lui prouver à quel point je regrette tout ce qui avait pu se passer et lui montrer que sa Riley, celle dont il est tombé amoureux est bel et bien de retour et qu'elle ne désir que lui.

Comme je venais de me le dire, j'observais à travers le hublot, les employé avait dégager la piste, il n'y avait plus personne autour de l'avions, signe d'un départ sus peu. C'est alors que retenti dans mes oreilles la plus inoubliable des voix. Celle que je ne pourrais jamais oublié et que j'étais certaine de reconnaître même si je finissais par souffrir d’amnésie. J'étais d’ailleurs, étonné qu'il engage la conversation. J'aurais cru qu'il ferait comme moi, qu'il ne dirait rien du trajet, faisant comme si je n'étais pas là, mais il fallait croire que j'avais tord et bizarrement ça faisait quand même un peu de bien. Je fut forcer de briser ma promesse. On peut dire ça comme ça. J'ai pris une semaine supplémentaire pour voir de la famille. Dis-je alors que je me retournais seulement pour le regarder. Et toi ? Tu as finalement pris des vacances ou c'est pour les affaires ?

C'était plutôt étonnant qu'Andrew se soit accordé de toutes petites vacances. De ce que j'avais pu comprendre par sa famille, la mienne et même par lui, il était constamment pris par le boulot et n'avait pas le temps pour des vacances, alors qu'il se soit accordé quelques jours semblait presque irréel. En même temps, c'était peut-être en parti pour ça qu'il n'avait pris que 3-4 jours, assez peu pour pas prendre de retard dans le boulot, mais assez pour faire un léger décrochage, bien que j'aurais pensé difficile d'oublié le boulot en si peu de temps, bref il faisait ce qu'il voulait après tout. Hum ... ok. J'espère que ça ta bien fait décompressé, ce serait con de reprendre le boulot encore plus fatigué et tendu qu'en partant. Dis-je en regardant l'épaisseur du dossier qu'il avait sur sa tablette.

Mon regard dévia ensuite sur les hôtesses qui nous faisait leur signe obligatoire de sécurité. Je m'accrochais alors et écoutais d'une oreille la petit voix qui expliquait la marche à suivre en cas de problème, alors que je replongeais mon regard à travers le hublot. J'adore le moment du décollage, ce moment où les roue quittait le sol et que l'on s'éloignait peu à peu de la terre pour se rapprocher des nuages. Une fois l'avions stabilisé en vol, je quittais le hublot du regard et me détachais alors que le petit signal des ceintures s'éteignait. Me penchant vers l'avant, j'attrapais dans mon sac ma lecture du moment et repris là où je l'avais laissé. Après quelque seconde, je soupirais et posais mon livre à l'envers pour ne pas perdre la page et plongeais à nouveau dans mon sac d'où je sortis mes lunettes. J'enlevais au passage mes chaussures et m'installais confortablement dans mon fauteuil, les jambes plié en tailleur, le dossier légèrement baissé et j'attrapais du bout des doigts mon bouquins après avoir accroché mes cheveux en une sorte de chignon. Quand on y pense c'est une chance que Vancouver soit si grand, au moins les chances qu'on se croisent ont été réduite. Dis-je sans quitter le bouquin du nez.

Il fallait surement une force de contrôle de soi incroyable pour bosser dans une boite de nuit. A sa place j'aurais probablement déjà péter de nombreux cables à passer mes nuits entière à entendre de la musique assourdissante qui ne faisait que peu à peu attaquer mes tympan. Enfin c'était la l'une de nos différences , lui il aimait le mouvement, le bruit, l'action alors que moi j'aimais le calme et le silence et ça parraissait moins étrange, qu'il ait décidé d'ouvrir sa propre boite de nuit alors que moi je venais de m'associer à Kanelys pour le studio photo. Ouai je veux bien te croire. J'ai un mal de crâne atroce rien que d'y aller une soirée alors je préfère pas imaginé ce que ça fait d'y être tous les soirs! Bref

J'avais arrêter de parler le temps que les consignes nous soit donné même si je ne les avait pas vraiment écouter. Et je m'étais mis à mon aise une fois la haut. En pleine lecture je m'étais permis de sortir une petite remarque à Andrew. Il fallait quand même relativiser sur les quatre jours qu'on avait passé dans la même ville on avait réussit à ne pas se croiser  les trois premiers, c'étais pas si mal. Et alors ! C'est un vol de rien du tout ! Si quelqu'un voulait vraiment nous coller l'un à l'autre, il nous aurait fait nous tomber dessus bien avant et puis comme tu dis tu as l'habitude maintenant. Dis-je en levant mon nez de mon bouquin, haussant les sourcils avant de replonger dans ma lecture. Je me doutais que ça le faisait chier de m'avoir à côté de lui ici, mais fallait de-dramatiser le truc c'était pas non plus la mort que d'être à côté de moi pendant deux petites heures, j'étais pas la plus horrible à regarder, la plus mal odorante et la plus ignoble des personnes. Ok j'étais son ennemie n°1, mais il aurait pu tomber sur pire que moi. Tu sais rien ne t'oblige à me parler Andrew. Tu n'as qu'a faire comme si j'existais pas ! Après tout j'ai l'habitude...

Arf pauvre Andrew. Sourd avant même d'arrivé à l'âge de la retraite à cette allure. Je n'étais pas sur que du coton soit ce qu'il y'a de plus efficace au monde pour le bruit et ce qu'il y'avait de plus économique non plus. Tu as jamais pensé à investir dans des boule quies. Ce serait plus économique et surement beaucoup plus efficace. Je serais triste si tu finissais sourd et pauvre à cause de la hausse du prix de coton. Je souriais amusé sans quitter la vue du hublot.

Une fois en vol, je tentais de dédramatisé un peu la situation, Andrew faisait tout un patacaisse du fait qu'on doivent rester assis a côté dans cette avions, mais ça n'allais vraiment pas le tuer et moi non plus. Voilà c'est bon signe , on fait de moins en moins attention. C'est peut etre ça la solution... Après tout, comme on se faisait tout un drame à l'idée possible de se croiser on fait trois fois plus attention à la présence de l'autre et boum on finissait par ce voir alors qu'à Vancouver ne sachant pas qu'on était dans la même ville, au même moment, on ne sais pas vu parce qu'on a pas chercher à se voir, ça parait plus logique. Puis alors que je m'étais replongé dans ma lecture je lui marmonnais une petit idée comme ça histoire de placer une petit pique au passage et sa réaction ne se fit pas attendre. Je relevais le nez de mon bouquin outré. Je pouvais constater son sourire moqueur et je lui donnais une petit coup de livre sur l'épaule. Hey ! C'est pas de ma faute si ma mère t'embauche comme plombier sans me prévenir. Je pouvais pas savoir que tu serais là à ce moment là ! Et j'ai clairement pas chercher à attirer ton attention ! J'ai pas besoin de me mettre nu pour ça. Je grimaçais amusé et je replongeais mon nez dans mon livre, avant de réalisé ce que je venais de dire ! Oups ...

Je grimaçais légèrement. C'est vrai que j'avais oublié ce petit détail. C'était pas bête ce qu'il disait, car ne plus rien entendre l'aurait empêcher de réagir rapidement en cas de problème dans la boite et loin de moi l'envie qu'il périssent dans les flammes parce qu'il a pas entendu une alarme incendie ou qu'il perde sa boite pour d'autre futilité. J'avais beau ne plus avoir grande place dans son coeur, dans le miens il en avait une énorme et je ne voulais en rien sa perte et en tout ça réussite. Ouai c'est pas faux, j'avais pas pensé à certaine chose. Bref pas de boule quies, reste sur tes cotons. Je m'arrêtais la dans mes conseils dont à mon avis, il se fichait complètement et je me plongeais dans ma lecture puisque nous étions à présent libre de tout mouvement dans l'avion.


Je pensais être capable de ne pas lui adresser la paroles. J'aurais pu le faire si j'avais voulu, mais j'avais cette incontrôlable besoin de lui parler. Avant je pouvais le faire tout le temps, même en plein milieu de la nuit, il se fichait que je le reveil en plein milieu pour lui parler parce que je faisais une insomnie et aujourd'hui j'étais réduite à l'approcher le moins possible et à lui parler le moins possible, alors qu'il y'avait pas une journée où je le croisais pas par hasard. Autant dire qu'on me torturait à me le foutre sous le nez sans arrête, à un moment je pouvais plus et c'est pour ça que je craquais. Pendant quatre j'étais loin de lui et c'était plus facile pour pas lui parler même si finalement j'avais trouver la combine des lettres et que d'une certaine façon je lui parlais de cette façon, mais voilà, il était là, j'était là et j'avais juste envie de profiter au maximum de lui, alors la plupart du temps, je ne pouvais pas me contrôler, ça sortait tout seul , comme un vomissement verbale soudain. Mais je me dis que j'aurais peut-être dû me retenir encore une fois. J'avais l'art et la manière d'arriver à ce qu'Andrew me sorte un truc qui l'instant d'après me ferait un pincement au coeur. Il voulait passer à autre chose et finir par totalement m'oublié et il voulait que moi aussi je le fasse, mais je pouvais pas , j'y arriverais pas. J'avais pourtant essayé à quelque reprise sans grand succès. Andrew était ancré en moi, il était une partie de moi et sans lui, je voyais pas l’intérêt d'avancer, ce qui était d'autant plus fâcheux quand votre raison d'avancer vous dis qu'il veut avancer sans vous. Ouai voilà avec le temps... Dis-je avec assez d'énergie pour qu'il y croit alors que mon âme était juste dégoûter.

J'ajoutas peu de temps après qu'il y'avait un tout autre moyen pour lui d'être tranquille avec une petit pic gentillette qui rappelais juste celle qu'il venait de me sortir et qui était probablement dû à ma soudaine baisse d'humeur caché. Il me lança alors une petit blague amusante qui me remontais presque le moral, pendant un instant il était juste gentil avec moi et je me laissais prendre au jeu. Il en rajouta une petite couche et je me redressais sur mon fauteuil, le fixant un sourire aux lèvres bien que j'étais choqué qu'il arrange ça à son avantage. J'allais prendre une douche Andrew. Tu reste habillé quand tu vas sous la douche toi ? Je pouvais pas savoir que tu allais réparer l'évier et qu'un tuyau allait explosé alors que j'étais en plein dedans. Je me mis à rire de bonne fois et je me réinstallais dans mon siège. En plus quand tu es arrivé en trombe dans la salle de bain après m'avoir entendu hurler, tu devais bien te douter que j'allais pas être en combinaison de ski. Puis il tenta de plaisanter sur le fais que c'était ma manière à moi d'attirer son attention, ce qui n'était évidemment pas le cas parce que, et je le lui dis, je n'avais pas besoin de ça pour ça. Il tenta alors d'avoir le dernier mot, mais il avait une Donnell devant lui. Fille d'un homme d'affaire qui avait souvent été voir son père travailler et qui avait appris grâce à lui à ne pas se laisser faire. Pas si sur Andrew Anderson. La preuve est là sous tes yeux. Tu te plains parce que tu me croise à chaque coins de rue et ça t'énerve. Ca veux dire que même habillé j'attire ton attention, sinon tu ne me repérerais pas dans la rue où dans ta boite ou je ne sais où ailleurs, alors ma nudité n'a rien avoir la dedans. Je me rapprochais légèrement de lui, assez près pour pouvoir le regarder droit des les yeux. Je baissais d'un ton pour que personne d'autre que lui ou un rayon de personnes très très faible autour ne puisse entendre ce que j'allais lui dire. Sois honnête avec toi même Andrew, même si ça fait mal ! Tu es naturellement attiré par moi, parce que je reste et je resterais toujours une femme attirante à tes yeux. J'esquissa alors un immense sourire. Puis mon regard toujours plongé dans le siens, je me laissais envoûter. Je perdis alors peu à peu mon sourire, reprenant tout mon sérieux et mes yeux finirent par regarder ses lèvres qui devenait soudainement alléchante. Je regardais à nouveaux ses yeux et incapable de résister davantage j'allais embrasser timidement ses lèvres.

Ma langue s'était totalement délié. Je lui parlais comme si l'on avait retrouver notre complicité, comme si rien de tout ça ne s'était produit et pourtant c'était le cas et Andrew, n'allait surement pas l'avoir oublié. Pour autant je continuais dans cette ambiance, complice et agréable pour une fois..Je tentais donc depuis un certain temps maintenant de lui prouver par A+B que je n'avais rien prévu de tout ça. Je levais alors les yeux au ciel, légèrement exaspéré par son insistance plus qu'exagéré et amusé par son envie de gagner à ce petit jeu, auquel je savais il s'amusait comme un gosse même s'il ne le montrait pas. Oui un plombier , un vrai de vrai, pas le fils de ses voisins préféré. Un vrai plombier j'aurais vu sa voiture dehors et j'aurais fait attention. La je me suis dis pas de plombier, aucun danger et boum je suis tomber sur toi. Et puis ma mère était en bas , ma soeur chez une copine et j'étais pas totalement nu il me semble que je portais des sous-vêtements, Monsieur. Je lui fit un grimace avant d'avoir un léger sourire qui se dessinais en coin. Il m'avait assez reluquer à ce moment là pour s'en rappeler à mon humble avis, du moins n'importe qu'elle mec aurait regarder alors je n'avais pas vraiment de doute sur le fait qu'il l'ai fait lui aussi. Et alors que je pensais qu'il allait s'arrêter là, il m'en ressorti une belle et je laissais échapper un léger son de surprise, attirant l'attention de nos voisins. Je mis ma mains devant la bouche , morte de rire et je lui répondis en faisant attention à ne pas attiré à nouveau leur attention. Il n'allait surement pas avoir le dernier mot la dessus. Je suis certaine qu'à ma place, tu n'aurais pas pris le temps de te rhabiller ! Je me suis quand même pris un jet d'eau en pleine face et fracasser l'arcade, trois seconde après. J'ai à peine eu le temps de me redresser et de m'adosser au mur légèrement sonné, que tu avais débarquer à cause de mon cris. Je suis désolé mais non je ne pouvais pas être rhabiller et cherche pas tu as tord !


Je venais de sortir un argument solide quant au fais que je n'avais pas besoin d'être nu pour attirer son attention. Après tout, j'avais attiré plus souvent son attention habillé que déshabillé et il le savait et c'est la que je retrouvais à nouveaux le Andrew qui aimait tout comme moi avoir le dernier mot. Le Andrew compétiteur et joueur dont j'était tomber follement amoureuse, du moins en partie. Je secoua la tête amusé de le voir essayer de trouver une manière de mettre à plat mes paroles, mais au fond je savais que j'avais raison. Pour une fois je ne dis rien. En faite, je voulais que pendant un petit instant il y crois. Qu'il pense qu'il avait gagné le match et que je déclarais forfait, que j'avouais que j'avais cherchait à attirer son attention en me trimbalant nu et non parce que j'attirais son attention naturellement et en toute circonstance. Je voyais qu'il commençait à y croire alors je m'approchais de lui, bien assez proche pour qu'il soit quasiment le seul à entendre la belle vérité que je lui lançais en plein visage. Celle qui allait sonné le coup d'éclat et ma victoire dans notre petit jeu de "qui aura le dernier mot." A sa tête j'étais alors fière de moi, parce qu'il ne su pas quoi ajouter de plus, signant ma victoire. J'esquissa alors un énorme sourire, mais très vite la réalité m'avait moi aussi rattrapé. L'écart si faible entre nos deux visages, la présence de mes lèvres prêts des siennes me chamboulèrent complètement. Je senti un frisson glacial parcourir mon corps, provoquant cette horrible chair de poule sur mes avants bras, puis une chaleur vint finalement s'installer m'apaisant et m'invitant alors à aller poser mes lèvres contre les siennes. Ma plus grande surprise fut de le voir répondre à mon baiser, je me laissais alors aller dans mon baiser, mais parce que c'était trop beau pour être vrai, il y coupa cours assez rapidement et je rouvris les yeux pour tenter de cerner sa réaction. Je me mordis tout comme lui la lèvre, gêné par ce qu'il venait de se produire, d'autant plus que j'en était l'investigatrice, mais surtout un peu inquiète de sa réaction. Je ne su pas trop quoi répondre à sa question assez déroutante. Pas que je n'ai pas les raisons en tête, mais parce que j'avais peur de les lui dire et de gâcher ce petit quart d'heure complice, même si ce n'était qu'en apparence.Tu étais là à me regarder et moi aussi et j'ai juste eu envie de le faire. Je me pinçais les lèvres toujours gêné, avant de caché mon visage entre mes mains. J'étais tout autant surprise de ce que je venais de faire que semblait l'être Andrew lui même. Je m'empressais à nouveau de le regarder. Je suis désolé, vraiment ... j'ai pas réfléchis. J'avais envie de t'embrasser ... alors je l'ai fait c'est tout....

J'avais bien compris qu'à ce moment là, le jeu venait de redevenir une conversation bien sérieuse. Je sentais bien qu'Andrew était agacé et je préférais me dire que c'était parce qu'il savait que j'avais raison ou du moins pas totalement tord. Il était marrant lui. J'aurais bien aimé le voir à ma place. Alors oui, il avait peut-être du me dire de me rhabiller les deux fois, mais on peux pas dire que j'en avais fait exprès d'arrivé devant lui dans cette tenu et la surprise de l'y trouver m'avait légèrement fait oublié la situation dans laquelle je me trouvais. Cependant, lui non plus n'avait pas tord sur tout. Ça ne me gênait en rien de me retrouver en sous vêtement devant lui et nu pas vraiment plus. J'aurais été en maillot de bain, que ça aurait été pareil et puis il m'avait vu des millions de fois nu et un corps restait un corps et encore une fois c'est pas comme si j'en avait fait exprès, j'allais pas en faire un drame, bien que c'était ce qu'il semblait vouloir faire. Je lâchais donc un soupir et ne préférais rien ajouter à ce sujet, je savais que sinon ça allait rapidement partir en cacahuète entre lui et moi pour rien au final et c'était ni le lieu, ni le moment, ni ce que je voulais.

Je venais de faire ce que l'on pouvait appeler une bêtise. Cependant bien que je sois désolé et gêné pour lui, je n'arrivais pas à me dire que s'en était vraiment une. L'embrasser n'était peut-être pas la meilleure des choses à faire, surtout en ce moment, mais c'était sur le coup d'une  pulsion, durant ce petit temps où nos regards s'était croisé, j'avais eu cette envie de le faire, de retrouver l'homme que j'aime et je n'avais pas réfléchit aux conséquences que ça induirait. Et peut-être qu'il m'en voudrait davantage, mais le simple fait qu'il y ait répondu me donnait davantage d'espoir et de bonheur. Néanmoins la culpabilité vint rapidement trouver sa place et je me sentais mal d'avoir agit bêtement. Je suis désolé, j'ai pas réfléchit, j'ai à peine eu le temps de comprendre ce que je faisais que tu venais de détacher tes lèvres des miennes. Mais tu me manques tellement Andrew, nuit et jour , je sais que j'aurais pas du faire ça, que c'est pas sympa pour toi que ça te fais certainement pas sauter au plafond, mais tu me manques et maintenant je suis de retour, j'en ai d'autant plus conscience. Je suis désolé Andrew, crois moi, ça se reproduira plus, je te le promet. Je baissais alors les yeux alors que je voyais bien qu'il était tout aussi mal que moi, bien que les raisons en soit différentes. Puis, je relevais timidement les yeux vers lui, me pinçant les lèvres comme une enfant à qui l'ont allait faire la moral et je l'écoutais. J'étais étonnamment surprise de le voir calme, je pensais qu'il allait me faire regretter ce que je venais de faire, qu'il allait hausser le ton et me dire de dégager de sa vie  point final, mais c'était un tout autre discours auquel j'avais le droit et je me sentais encore plus coupable d'avoir fait ça sans prendre le temps de pensé à ce que ça lui ferait. Je comprenais alors qu'il ne puisse plus me faire confiance, je lui avait briser le coeur et refaire confiance à quelqu'un qui nous avait briser en millions de petit morceau ça pouvait prendre énormément de temps, alors je comprenais que ça lui fasse du mal. C'est pour ça que j'hésitais à le contredire. Je l'avais fait souffrir et encore aujourd'hui je le faisais. Alors, je ne savais pas si lui dire que j'avais essayé d'avoir de ses nouvelles, de lui parler et de lui donner des miennes était une bonne idée. Ça allait faire remonter des blessures et je ne le souhaitais plus. Il tourna son regard vers moi et je tournais alors le miens vers lui. Tu veux vraiment que je sorte de ta vie Andrew ? Que je passe à autre chose ? Répond-moi sincèrement , est ce que c'est ce que tu veux ? Parce que moi ce que je veux c'est ton bonheur, alors si ne plus m'avoir dans les pates te rendrait plus heureux, je suis prête à ça... Ce sera comme si je n'avais jamais existé. Je ravalais un sanglot en prononçant cette derniere phrase, mais tout ceci était bien sérieux. Je ne lui lançais pas ses paroles en l'air, je voulais son bonheur, alors si son bonheur se résumé en mon absence totale de son existance, j'étais prête à le faire.

Je me sentais de plus en plus mal au fur et à mesure qu'Andrew m'expliquait l'impact qu'avait eu mon baiser sur lui. Seulement rapidement, on ne parla plus du baiser et c'est alors qu'Andrew me fit part du mal que je lui avait fait depuis ce jour atroce de Juillet qui aurait du être pour lui et pour moi, le plus beau jour de notre vie. Je ne ressenti plus seulement de la culpabilité puisqu'à présent la honte et le regret vinrent s'associer à elle. Les lèvres pincés, les yeux baissé, je ne savais plus vraiment quoi dire et a vrai dire je savais que rien de tout ce que je pourrais ajouter ne changerait ce que j'avais fait, rien de tout ce que je pourrais faire ne lui ferrais oublié que comme il venait de lui dire, je lui avait faire terriblement de mal. Pour autant, il avait pas tord, pour une fois qu'on était parvenue à se parler sans se disputer, il avait fallu que je gache tout, à croire que je n'étais devenu bonne qu'à ça. Moi même je ne pouvais donner une explication à mon geste. C'était comme ça, une pulsion, une envie que finalement je ne regrettais en rien. Je secouais alors la tête, haussait les épaules, ne sachant quoi répondre. Puis une bonne inspiration passé je lui donna une réponse qui n'allait pas forcément lui plaire. Je n'essaye pas de tout gâcher. J'ai déjà tout gâcher. Je t'aime Andrew, je sais que c'est trop tard pour te dire ça, mais je t'aime et l'amour est connu pour nous rendre irrationnel et t'embrasser c'était comme une habitude que j'avais perdu et que j'ai instinctivement retrouvé, même si j'aurais pas du. Je haussais les épaules à nouveau. Mais je peux te donner plus d'explication, moi même je sais pas pourquoi j'ai fais ça.


Puis à voir tout le mal que je lui faisais, j'en arrivais à lui proposer la seule chose que je n'aurais jamais souhaiter lui proposer à nouveau, parce que finalement je l'avais déjà fait, le sortir de ma vie ou disparaître de la sienne, sonnait les cloches de ces quatre précédentes années. Seulement, je n'avais trouver que cette idée pour tenter de l'épargner davantage, de lui éviter de nouvelles blessures. Seulement à en croire Andrew, ça ne servirait à rien. Je ne savais donc pas quoi lui proposer comme solution, je ne savais pas quoi faire pour lui éviter de nouvelle souffrance ou pour devenir son ami ou je ne sais qu'elle autre possibilité. Je relevais alors mes yeux vers lui. Qu'est ce que je peux faire alors ? Je veux plus te faire souffrir, je veux plus que tu sois pris par la haine quand tu me vois, je veux plus être ton ennemis numéro 1 ? Alors aide-moi ! Dis moi-ce que je peux faire, montre moi le chemin, parce que j'ai beau essayer y'a rien qui semble apaiser les choses. C'étais vrai, j'avais présenté des excuses, je lui avait proposer de faire comme si on ne se connaissait pas, de s'arranger pour qu'on ne tombe pas l'un sur l'autre , je l'ai embrassé et je venais même de lui proposer de sortir complètement de sa vie mais rien de tout ça ne semblait lui plaire. Que cherchait-il alors ?

Je n'arrivais pas moi-même à trouver une explication logique à mes agissements. Je n'arrivais pas trouver la véritable raison qui m'avait poussé à partir ce jour là. La seul raison que j'avais à donner c'était que la peur m'avait fait agir ainsi. Qu'un jour je me suis réveillé et que je me suis juste poser cette terrible question " Est-ce que j'ai fais le bon choix". C'est à ce moment là que je me suis pris dans cet engrenage infernale, cette prison du doute dont je n'ai jamais su m'évader. Seulement, quatre ans sont passé, quatre ans où j'aurais pu en sortir, quatre ans où j'aurais pu continuer à me battre mais durant lesquelles j'avais juste cesser de le faire. J'avais foutu une partie de moi-même en l'air, tout en brisant celle d'un autre et je ne pouvais plus revenir en arrière. Alors j'avais fini par cesser de me poser cette question du "Pourquoi" parce que la raison aussi irrationnelle soit elle, était la seule raison de mon départ et j'avais accepter l'idée que mes peurs avaient juste parlé à ma place. Néanmoins, aujourd'hui, j'étais de nouveau face à celui qui avait souffert et je remettais alors en cause les raisons de mon départ parce que je savais que personne aimerait entendre ce genre de chose, seulement lui mentir pour l'épargner, ce serait encore pire que de lui dire la vérité aussi blessante cela puisse t'elle être. Je relevais alors mon regard vers Andrew. J'était tellement navré de ne pas avoir essayé d'agir pendant ses quatre années. Je sentis alors une petite larme puis deux, se frayer un chemin jusqu'à mes lèvres que je fis vite partir du revers de la main. Faut croire que j'avais trop peur. C'est un peu faible comme raison pour le moment, mais oN est pas vraiment dans le lieu idéal pour que je te donne tout les détails pouvant expliqué la plus belle connerie de ma vie. C'est pas comme si j'avais jamais essayé de la résumé en deux lignes. Mais si tu veux tout savoir, le coeur et la tête peuvent marché en total opposition, j'en ai eu la preuve durant ses quatre années ... Je me pinçais les lèvres et gardait alors le silence un long moment.

Finalement, je lui proposa de sortir définitivement de a vie et ce serait mentir que de dire que je n'étais pas légèrement soulager de l'entendre dire que ça ne changerait rien que je sorte complètement de sa vie, j'en laissait même échapper un soupir de soulagement. Seulement j'étais sincère en disant que je ne voulais plus être un poids pour lui, je ne voulais pas le voir souffrir en imaginant que cette souffrance, il l'avait vécu pendant deux ans auparavant et même plus forte encore avant de réussir à la dépasser. Seulement il n'avait pas plus de solution que moi et on en revenait au point de départ. Je ne savais vraiment pas comment on allait réussir à avancer dans cette histoire... Sur ses mots, je me laissais retomber dans mon siège, m'enfonçant bien dedans et tournant la tête vers le hublot. J'était tellement pleine de regret et de peine que j'en retenais temps bien que mal les larmes de cette tristesse qui refaisait surface. J'aimerais tellement revenir en arrière. Dis-je en pensée, pensée qui s'en que je le sache avait raisonné dans ma gorge et s'était dévoilé à Andrew.

Plus on avançais dans les explications, moins je trouvais de réponse à lui donner. C'est comme si confronté à plusieurs parfums de glace, j'avais choisi la fraise alors que ce n'était pas celui que j'aurais choisi la veille et donc que plus je devais fournir une raison moins j'arrivais à en trouver. J'avais fais ce choix et je ne pouvais pas revenir en arrière et plus les jours passait, moins j'arrivais à comprendre ou à expliquer pourquoi la fraise alors que mon parfum préféré c'était le chocolat. C'est exactement ce que je ressentais à ce moment précis. Et Andrew avait beau me lister toute les opportunités qu'il m'avait laisser de lui faire comprendre ou de lui en parler, tout les possibilité d'arranger les choses, j'avais déjà fais le choix et plus rien ne pourrais le changer, je n'avais pas saisi l'opportunité de prendre le choix que j'aurais finalement préféré parce que trop déçu par la glace à la fraise.

En revanche, une chose était sur, c'est que je ne croyais pas au destin. Si le destin nous avait fait nous séparer comme il le disais, si nous n'étions pas fait pour être ensemble, alors pourquoi le destin s'embêterait-il a nous faire tomber l'un sur l'autre à longueur de temps à présent. Rien n'étais lier au destin, ce n'était qu'une théorie bidon inventé par un débile qui voulais se sentir rassuré d'avoir fait les mauvais choix. Je secouais alors la tête dans un totale désaccord avec lui et je plongeais mes yeux dans les siens. Réfléchis Andrew, si le destin avait fait qu'on se sépare parce qu'on est pas fait l'un pour l'autre, alors pourquoi à chaque fois qu'on va quelque part, on finis par se retrouver l'un en face de l'autre. Si vraiment tu crois que le destin nous guide, alors il n'est pas très cohérent dans ses choix M. Le destin. Tu vois ce que je sais , c'est que le destin n'a rien avoir avec tout ça. J'ai juste paniqué Andrew. Y'a pas d'autre explication. J'ai paniqué, j'ai pris peur et j'ai pas su me sortir de tout ça. Toi, tu aurait peut-être pu m'en sortir si je te l'avais dis, mais j'ai également eu peur de ta réaction en voyant qu'à la simple idée qu'approchais le mariage, cette peur était de moins en moins gérable. J'ai cru t'épargner de réalisé que ta fiancé avait une peur irrationnelle de se marié avec toi, alors qu'au fond c'est tout ce que j'avais toujours rêver de faire. J'ai essayé de toute mes force de reprendre le contrôle de mes pensés, je te jure, j'ai essayé de toute mes forces, parce que je t'aime et parce que je voulais vivre ma vie avec toi, mais plus je le faisais, plus je tentais de me débattre plus je m'enfonçais et même après mon départ, je me battais encore avec moi même. Je sais que c'est juste impensable et pourtant ... pourtant plus les jours passait, plus je me disais que c'était trop tard, que le mal était fait et que je pourrais rien y changer.

J'aurais tellement aimé que tout soit différent, que le passé soit à nouveau le présent et que tout cette histoire ne soit jamais arrivé. Qu'aujourd'hui, je me fasse appeler Riley Anderson et que je puisse fièrement montré à la terre entière l'homme merveilleux que j'avais épousé. Un rêve de gamine, un rêve de toute une vie qui s'était finalement achevé avant même de commencé. Puis alors que j'étais avachis dans mon siège, pensant être la seule détentrice de mes pensés, j'avais réalisé que je les avais exprimé à haute voix. Je fermais alors les yeux, déçu d’entendre Andrew me dire que ce n'étais pas possible et que ça ne changerais rien. Puis la tête toujours tourné vers le hublot je soupirais. Au contraire ... nous ne serions pas là à être triste et à nous battre....