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 LÉO SLOANE-JUNE ► ma vie pour la tienne.

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Milan D. Hastings


Feuille de personnage
► AGE: 31 ans
► RELATIONSHIPS:
Milan D. Hastings
Administrateur

http://snowflake-lane.forumactif.com/t338-milan-we-can-learn-to-love-again https://snowflake-lane.forumsrpg.com/t301-i-picture-you-in-the-s
LÉO SLOANE-JUNE ► ma vie pour la tienne. Tumblr_lf36hkTvWg1qdgj46o1_500 ◗ CELEBRITE : Joseph Gordon-Levitt
◗ CREDITS : Nepenthès
◗ ÂGE : 42
◗ STATUT : Célibataire
◗ EMPLOI, ETUDES : Professeur de littérature au lycée Kelvin High School, animateur de la chorale du lycée
◗ ADRESSE : 100 snowflake lane, Winnipeg
◗ MESSAGES : 1853
◗ POINTS : 4609
◗ CURRENTLY : (+) harper

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i need to know that you're not gonna wake up in the morning and feel differently. i love how you makes me feel, like anything's possible, or like life is worth it. dying by your side is such an evenly way to die.

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MessageSujet: LÉO SLOANE-JUNE ► ma vie pour la tienne.   LÉO SLOANE-JUNE ► ma vie pour la tienne. EmptySam 26 Jan - 18:20

léopoldine sloane-june evans


Je m'appelle LÉOPOLDINE SLOANE-JUNE EVANS et j'ai 24 ANS, puisqu'en effet je suis née le 16 MARS 1988 à PARIS, FRANCE. Ma situation sociale est actuellement MOYENNE et j'habite à Snowflake Lane depuis 2010; j'y suis SCÉNARISTE et j'habite SEULE. Niveau amour, je suis actuellement DANS UNE SITUATION COMPLIQUÉE et d'ailleurs, je suis HÉTÉROSEXUELLE. Ah, j'oubliais, j'ai choisi d'incarner un PERSONNAGE INVENTE et c'est RACHEL GORGEOUS qui me prête son joli minois.

trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ trait de caractère ♤ (15 minimum)


THEY ARE IN LOVE THEY LIVE TOGETHER
THEY ARE A FAMILY THEY LIVE ON THEIR OWN


Dernière édition par L. Sloane-June Evans le Dim 17 Fév - 9:40, édité 1 fois
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Milan D. Hastings


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MessageSujet: Re: LÉO SLOANE-JUNE ► ma vie pour la tienne.   LÉO SLOANE-JUNE ► ma vie pour la tienne. EmptySam 26 Jan - 18:37

tell me your secrets


Avez-vous déjà entendu parler des "bébés médicaments"? Laissez-moi vous expliquer: certaines personnes naissent injustement avec des déficiences organiques. C'était le cas de Cannelle Evans, une petite fille de deux ans dont les parents apprirent par un médecin qu'elle était atteinte de Leucémie. Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse, affirma un jour Woody Allen. Oh comme il avait raison. Cannelle était condamnée si elle ne subissait pas de greffes. Elle avait notamment besoin d'un rein et de liquides biologiques issus de la moelle épinière. Ce n'était pas juste. Ses parents le répétaient, la petite fille ne s'en rendait pas compte. Elle n'avait rien fait, elle était adorable, souriante, tout le monde dans son entourage la décrivait comme une petite fille calme, patiente, promise à un grand avenir, certainement, et dotée d'une âme des plus généreuses. « Il y a assez peu de chances que vous trouviez un donneur compatible d'ici quelques années. Non seulement son groupe sanguin n'est pas courant, mais en plus son jeune âge nous oblige à prendre en considération des facteurs très différents... » Alors il n'y avait aucun espoir? C'est ce que s'entendaient dire les parents de Cannelle, désespérés. Leur fille était leur vie, le centre de leur monde. Son père, George, s'empressa de demander des précisions. « Docteur, y-a-t-il une chance? Qu'est-ce qu'on peut faire? » Et la solution fut toute trouvée. Ce n'était pas miraculeux, c'était même problématique. Mais Cannelle pourrait avoir tous les organes dont elle avait besoin, ou presque. La solution? Moi.

C'est ainsi que je suis née. C'est ça, un bébé médicament. Un enfant qui naît pour en sauver un autre. Mêmes parents, même patrimoine génétique: la greffe était possible. Je suis venue au monde le 16 mars 1988. On m'attendait avec impatience. Ou plus précisément, on attendait avec impatience que ma grande soeur puisse être guérie. Je vous passerai les joies de ma naissance, les sourires échangés entre mes parents qui avaient, à y repenser, quelque chose de répugnant. Mes prénoms ont été rapidement trouvés: Sloan, avec ou sans E, selon si j'étais un garçon ou une fille -ils s'en fichaient pas mal-, June, parce que ma grande soeur avait eu le droit de donner son mot, et Léopoldine. Léopoldine. On se moqua beaucoup de moi pour ce prénom. En fait il était assez symptomatique de ce que j'étais, une représentation de mon existence même. Pourquoi ce prénom? Déjà, parce que ma mère était française. D'ailleurs, je suis née à Paris -même si nous avons déménagé à New York seulement quelques mois après ma naissance, ville natale de mon père- et ma mère voulait absolument que je porte la marque de mes origines dans mon prénom, comme si ça pouvait changer quelque chose. Et ce prénom en particulier parce que, au-delà de son originalité, il était le prénom de la fille du célèbre Victor Hugo, morte jeune, laissant son père dévasté. Destin tragique qui m'attendait n'est-ce pas? Enfin. Vraiment, je ne vois pas l'intérêt de s'étaler sur un bonheur affligeant qui en fait était destiné à Cannelle. J'ai passé la plupart de mon enfance dans un hôpital. Et pourtant, je n'étais pas malade. Non, j'étais même en très bonne santé, c'est bien là la tragédie. C'est parce que j'étais en bonne santé que j'étais intéressante. J'ai vraiment mal vécu le fait d'être utilisée comme un objet, à l'adolescence. Mais je ne l'ai compris qu'à mes 15 ans, à peu près. Jusque là, je pensais que c'était normal, de tout faire pour ma grande soeur. C'est elle qui m'a ouvert les yeux, un jour, à l'hôpital. Je venais de lui donner un rein. La plus grande opération qu'on m'ait infligée; je risquais d'y rester, j'allais vivre toute ma vie avec un rein en moins... mais c'était moins important que la vie de Cannelle. Et j'avais tout à fait intégré cette idée. « Sloane, viens. » je m'approchai alors de son lit d'hôpital, moi-même dans ma robe blanche à poids bleus qu'on donnait aux enfants de l'hôpital de New York. « Ecoute pitchoune... je suis désolée... je voulais pas, je te jure, j'ai demandé aux parents de laisser tomber... » Je ne comprenais pas pourquoi elle avait l'air de s'en vouloir de la sorte. Comme je vous l'ai dit, pour moi c'était normal. Elle était ma soeur, et je devais l'aider... même si ça voulait dire lui donner un rein. Devant ma mine intriguée, elle reprit. « C'est pas juste. Ils se servent de toi, juste pour que je vive un peu plus longtemps. C'est pas juste, June, je voulais pas te faire ça... » C'est là que j'ai compris. Elle avait raison. Tout cet amour que mes parents me donnaient lui était en fait destiné. Ils m'aimaient seulement parce que je leur permettais de l'aimer elle un peu plus longtemps. J'avais 15 ans, je voulais sortir, m'amuser, n'avoir que faire de ces questions existentielles qui torturent les adultes... Et j'étais bloquée dans un hôpital, à exister seulement parce que ma soeur risquait de mourir.

Un jour c'en fut trop. Je commençais à sortir trop, boire trop, même. Mes parents m'engueulaient. En fait, j'essayais juste de me prouver que j'existais. J'essayais de m'émanciper, quelque part, pour pouvoir être maître de ma vie. Ils m'engueulaient. Vous savez pourquoi? Parce que l'alcool pouvait endommager mon foie, et que ma soeur "aurait pu en avoir besoin". Vlan. J'me suis pris ça dans la gueule comme on se prendrait une baffe préparée pendant des années. Alors j'ai riposté, pour la première fois de ma vie. Pour la première fois de ma vie, c'était injuste. « Connasse. » Là, je me pris une vraie baffe. « Fais attention, me casse pas, Cannelle pourrait encore avoir besoin de moi! et quand elle aura besoin d'un coeur, tu prendras le mien, aussi? Hein? Bien sûr que tu le prendras, de toute façon j'suis pas ta fille, j'suis juste un distributeur d'organes sur pattes. » Ma mère semblait choquée, comme si ce que je disais n'avait pas de sens. Pourtant elle le savait aussi bien que moi. « Sloane je t'interdis de dire ça! Tu crois qu'on avait le choix?! qu'on allait la laisser mourir?! T'aurais fait quoi à ma place, hein? Voir ta gamine de deux ans sur le point de mourir... » Elle avait mal, je le voyais, mais je ne pouvais plus m’apitoyer sur son sort. Pas tant qu'elle aurait accepté le fait que j'avais des sentiments, moi aussi. « Ah, tu supposes que je suis capable de ressentir de l'empathie maintenant... C'est pas réservé aux êtres humains, ça, normalement? » j'étais un objet, clairement. Quand elle en avait besoin, j'étais un objet. Mais quand il s'agissait de me faire accepter le fait que je n'existais qu'à travers ma grande soeur, là, il fallait que je prenne en compte des considérations morales et humaines... logique douteuse. « Et toi, tu t'es mis une seconde à ma place? C'est toi qui a passé ton enfance sur un lit d'hôpital pour permettre à ta soeur de vivre? T'as aucune idée de ce que je ressens parce que tu te l'ai jamais demandé. Cannelle souffrait tellement à tes yeux que tu essaies de déporter toute sa souffrance sur moi. Bravo, maman. Tu as deux filles plus malheureuses l'une que l'autre. »

Et puis la délivrance. Un jour, un médecin est venu nous voir. On aurait dit qu'un miracle éclairait son teint abîmé par les nuits blanches à répétition. Je vous passe les détails: Cannelle était guérie. Suite à la transplantation de liquides biologiques, ils avaient pu envisager des tests plus poussés. Selon le docteur, "une chance qu'on ait pu lui trouver une greffe si tôt après le diagnostique en première phase, c'est ce qui l'a sauvée". J'étais heureuse qu'elle soit là, qu'elle soit en vie, qu'on puisse enfin vivre une existence normale... mais il en restait que je n'étais née que pour elle. Alors finalement, qu'est-ce que mes parents allaient faire de moi? C'était stupide, comme idée, mais même à 16 ans j'avais l'impression qu'ils allaient juste me renvoyer par colis recommandé à la poste. Objet qui ne sert plus. Revente imminente. Alors j'ai pris les devants. Sur conseils de Cannelle, je suis partie. Loin. Très loin: au Canada. J'y ai posé mes valises à mes 17 ans, habitant dans un premier temps chez ma tante. J'étais paumée, sincèrement, dans ma vie comme dans cette ville de Winnipeg. J'avais une estime de moi probablement aussi haute qu'un escargot écrasé après avoir été cuit à la vapeur, et je pensais que ma vie n'aurait plus jamais de sens, maintenant que je n'avais plus de rein à donner. Je n'étais pas une ado capricieuse, je ne me plaignais seulement pas: seulement je n'avais jamais eu l'occasion de prendre conscience de mon existence en ce qu'elle avait de positif, et non de subordination à un autre être. Et je devais donc apprendre à vivre, à exister au sens absolu, et non plus me définir comme un bug dans le système.

J'ai enchaîné les petits boulots pour pouvoir être indépendante. Ma tante m'a beaucoup aidée, me permettant d'avoir un logement, me conseillant et me guidant, me permettant d'être une jeune femme "normale". Heureusement qu'elle était là. Finalement, après plusieurs années à économiser, et avec son aide, j'ai pu acheter une petite maison à Snowflake Lane. Rien de très spacieux, ni luxueux, mais je m'y plais beaucoup: c'est ma soeur qui m'a conseillée d'y venir, y étant elle-même depuis un an lorsque j'ai emménagé. En décembre 2011, j'ai été embauchée en tant que serveur au Lobby. C'est là que j'ai rencontré Jayden. On s'est tout de suite bien entendu, comme si on se connaissait depuis des années, de vrais amis... deux mois plus tard, on sortait ensemble. Nous sommes encore ensemble aujourd'hui, et j'en suis ravie, même si le fait qu'il doive s'occuper de sa petite soeur me fait un peu peur; j'ai l'impression que m'attacher à cet enfant serait comme devenir sa mère, et ça, ce n'est vraiment pas dans mon intention...


Et sinon, moi c'est JUNE, j'ai en réalité 18 ANS et j'ai connu le forum PARCE QUE SL C'EST LA VIE gosh. Ceci est mon PREMIER COMPTE. Mon petit mot de la fin? JE VOUS AIME, JE VOUS AIIIIIIIIME waza .

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