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 Harrison & JJ - Whatever we've been trough you're still everything I have.

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Harrison R. Goodwin


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Harrison R. Goodwin
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http://snowflake-lane.forumactif.com/t750-harrison-goodwin-once-i-don-t-care-about-you-good-luck-getting-that-back https://snowflake-lane.forumsrpg.com/t725-harrison-y-a-rien-a-la
Harrison & JJ - Whatever we've been trough you're still everything I have. Tumblr_m3es3ubHLx1qmuesuo1_500 ◗ CELEBRITE : Adam(reallyhot)Levine.
◗ CREDITS : © Tumblr & Bazzart.
◗ ÂGE : 40
◗ STATUT : Dans la merde. Mais vraiment, vraiment dans la merde.
◗ EMPLOI, ETUDES : Une certaine passion pour ruiner ma vie et celles des autres.
◗ ADRESSE : Ma bagnole. Définitivement ma bagnole.
◗ MESSAGES : 383
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"So, do it. Decide. Is this the life you want to live? Is this the person you want to love? Is this the best you can be? Can you be stronger? Kinder? More Compassionate? Decide. Breathe in. Breathe out and decide"

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MessageSujet: Harrison & JJ - Whatever we've been trough you're still everything I have.   Harrison & JJ - Whatever we've been trough you're still everything I have. EmptyLun 16 Sep - 21:49

Inquiet était un faible mot en comparaison avec l'angoisse extrême que Harrison ressentait. Il était en cours avec les deuxième année lorsqu'il avait reçu un message de Jazmin le suppliant de se rendre immédiatement à l'hôpital. La petite Alessandra ne faisait que vomir depuis deux jours et son état s'était empiré dans la matinée. Ni une ni deux, Harrison avait annulé son cours et son expression devait trahir son angoisse car aucun de ses élèves n'exprima une once de joie, constatant que leur professeur était en crise de panique. Il était venu le plus vite possible, avait brûlé pas mal de feu rouge pour se rendre jusqu'à l'hôpital mais il en avait expressément rien à foutre. Sa fille malade, rien ne pourrait l'empêcher de slalomer ainsi entre les voitures, il se fit insulter, manqua de se faire percuter par un camion mais il termina par arriver à bon port. Ce n'est qu'une fois qu'il posa son pieds à terre puis qu'il mit la béquille de sa moto qu'il se rendit compte de la dangerosité de son comportement sur la route. Le jeune professeur se précipita à la réception : "Bonjour je suis Harrison Goodwin, ma femme est venue pour ma fille qui n'a pas arrêté de vomir de la nuit et..." Il ne put terminer sa phrase que la sage-femme visiblement touchée par la détresse du père de famille lui indiqua le numéro de la chambre où les deux femmes de sa vie se trouvait. Harrison y couru, le coeur battant. Peut-être n'était-ce pas grand chose mais Jazmin pleurait sur sa messagerie vocale et ça, ça n'annonçait jamais rien qui vaille JJ était une femme forte, il était rare qu'elle s'abandonne à des comportements aussi extrême. Si JJ paniquait alors la situation était grave. Il arriva enfin à la chambre 402 et ouvrit la porte.

C'était une chambre d'enfant d'hôpital, toute mignonne, toute rose mais Harrison n'eut évidemment pas le temps de s'intéresser à la déco il avança vers le petit lit où la petite Alessandra dormait, une perfusion planter dans son petit poignet. "Mon dieu , mon bébé..." murmura Harrison en passant un doigt sur son magnifique visage. "Qu'est ce qu'ont dit les médecins ? Elle a l'air d'avoir de bonnes couleurs." Le pire semblait passer, la petite dormait paisiblement, son doudou contre elle. Harrison se retourna, il n'avait même pas accordé un regard en rentrant dans la pièce. Elle le regardait, l'épuisement se lisait sur son visage mais ses cheveux étaient noués en une queue de cheval parfaite et elle restait très bien habillée. Il se dirigea vers elle et la pris dans ses bras sans détour, sans se soucier des différents qu'ils pouvaient avoir ces derniers temps. "JJ, j'ai eut tellement peur ! Je suis venu dès que j'ai vu ton message." Il s'écarta d'elle, et constata que son expression était complètement fermée. "Qu'est-ce que t'as ?"
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MessageSujet: Re: Harrison & JJ - Whatever we've been trough you're still everything I have.   Harrison & JJ - Whatever we've been trough you're still everything I have. EmptyMer 18 Sep - 13:07

Ca avait été un dimanche habituel fait d'actions habituelles et de routine. JJ s'était occupée de sa fille toute la matinée durant. L'après-midi, une collègue était venu boire le café chez elles. La New-Yorkaise en avait profité pour lui présenter sa fille, la prunelle de ses yeux. Alessandra avait été heureuse. Elle avait fait son pitre comme d'habitude ce qui n'avait pas étonnée Prudence, la collègue de travail de Jazmin. Elle lui avait alors déclaré que la petite tenait ce trait de caractère de sa mère. Il est vrai que pour décompresser de ses journées interminables, JJ faisait souvent son one woman show derrière le bar lorsque la boite de nuit venait de fermé. Le jeu préféré des serveuses et barmaids étaient d'imiter les clients de la soirée. Il y avait souvent matière à faire. Mais JJ était avant tout une mère aimante. Sa fille était le seul petit être qu'elle aimera démesurément toute sa vie entière. Alessandra pourra bien faire toutes les bêtises et conneries lorsqu'elle grandira, elle aura toujours l'amour et l'aide de sa mère. Prudence était alors partie après les présentations faites et JJ avait mit la petite au lit après lui avoir lu cinq fois d'affilées la même histoire. Heureusement, il n'y avait que cinq pages de trois lignes chacune. Elle avait fait le repassage, une machine à laver, l'avait étendu, et avait dépoussiérée les meubles. Elle en avait profité pour changer le fauteuil de place, cela évitera qu'elle se prenne l'angle de ce dernier dans le tibia à chaque fois qu'elle passe à côté. Soupirant d'aise et de satisfaction, elle se dirigea dehors pour prendre le courrier. Evidemment, il n'y avait que de la publicités ventant les mérites de telle magasin ou tel appareil. Elle allait jeter le tout lorsqu'elle aperçu une feuille de papier plié en deux. Elle l'ouvrit en fronçant les sourcils. "Ton mari te trompe" Elle retourna la feuille pour chercher une signature ou un quelconque indice concernant le destinataire mais rien. Les sourcils toujours froncés, elle détourna son regard de l'objet et se mit à scruter du regard le voisinage. La colère montait en elle comme une pression. Elle mit les publicités et rentra dans la maison, prenant soin de mettre le papier dans la poche de son jean.

"Harrison, je suis à l’hôpital et heu ... C'est Alessandra, elle ne va pas bien, ils l'ont placée en observation et ... vient s'il te plait." dit-elle en pleurant avant de raccrocher et de mettre le téléphone dans son sac à main. Elle n'avait pas dormit de la nuit. La température était arrivée d'un coup vers une heure du matin. JJ avait mit la petite dans un bain pour faire baisser la température. Elle lui avait donnée un biberon d'eau sucrée pour qu'elle boive un maximum et éviter la déshydratation. Elle lui avait donnée un doliprane mais rien à faire, elle restait inconsolable. Elle s'endormit finalement vers trois heures du matin. JJ resta à ses côtés et s'endormit quelques minutes plus tard, la tête posée sur les barreaux du lit de la petite. Mais le sommeil fut court, une heure plus tard, Alessandra vomit. JJ la consola, lui donna un biberon de lait et l'endormit une nouvelle fois. Une heure et quelques plus tard, c'était le même scénario. JJ ne dormit pas et changea les vêtements de la petite au moins 4 fois. Le lendemain, elle prit la décision de l'emmener à l’hôpital. Paniquée, elle ne savait plus quoi faire. Il était maintenant 9h45 et elle était dans les toilettes de l'hopital. L’infirmière s'occupait de sa fille et elle lui avait dit d'aller se reposer un petit peu, qu'elle s'occupait de tout. Jazmin soupira en se regardant dans le miroir. Elle se remaquilla pour cacher les indices d'une nuit blanche. Elle attacha ses longs cheveux noirs dans une queue de cheval parfaite. Se regardant dans le miroir, elle se sentait faiblir. Pas physiquement mais moralement. Le fait que certains employés allaient passer en temps partiel ou licenciés hantait ses nuits. Elle n'avait plus personne à qui s'attacher et faire amplement confiance. Elle ne pouvait plus se reposer sur une épaule. Et sa famille lui manquait, plus que tout. Cela faisait des années qu'elle n'avait pas eu de nouvelles de Zeppelin, sa petite sœur. Depuis que JJ avait quittée New-York, elle n'avait plus eut aucune nouvelle de sa part. Elle avait essayé mais en vain. Et puis ses parents ne voulaient plus entendre parler d'elle. Elle voulait pourtant leur montrer leur petite-fille. Elle aurait tellement aimée qu'Alessandra connaisse ses grands-parents maternelle. Il ne restait que Maxence, sa deuxième sœur. Mais elle lâchait elle aussi petit à petit le navire. Et puis à cela s'ajoutait les cachotteries de son mari. Le message qu'elle avait trouvé dans sa boite aux lettres la veille avait enlevé tout les doutes qu'elle pouvait avoir. Une larme roula sur la joue de Jazmin. Elle s'empressa de l'essuyer, ouvrit son sac et sortit la petite poudre blanche qu'elle avait l'habitude de consommer. Elle en fit une ligne et la sniffa. Elle nettoya le bord du robinet avec son doigt et le suça. Elle rangea toutes traces de passage, arrangea une dernière fois ses cheveux avant de retourner dans la chambre d'Alessandra. Elle répondit au sourire de l'infirmière pour la remercier et la laissa sortir de la pièce. Alessandra dormait. JJ posa un léger baiser sur le front de la petite avant de s'installer sur le fauteuil à côté du petit lit. Aucune expression ne se dessinait sur les traits fins de son visage. Elle était stoïque, ailleurs, loin de ses problèmes.

Harrison arriva en trombe dans la pièce et se précipita vers la petite qui dormait encore. Il la caressa délicatement avant de se tourner vers la jeune femme. Elle s'était levée, d'instinct. Il se précipita vers elle et la serra dans ses bras. Elle ne répondit bien entendu pas à l'étreinte. Il lui demanda alors qu'est-ce qu'elle avait. "Il faut qu'on parle" dit-elle avant de sortir de la pièce et d'inviter son mari à faire de même pour ne pas réveiller la petite. Elle se positionna en plein milieu du couloir et croisa ses bras. "Harrison, tu as quelque chose à m'avouer ?"
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MessageSujet: Re: Harrison & JJ - Whatever we've been trough you're still everything I have.   Harrison & JJ - Whatever we've been trough you're still everything I have. EmptyMer 18 Sep - 17:47

Dès qu'il l'avait pris dans ses bras, Harrison avait compris que quelque chose clochait. Il connaissait Jazmin comme s'il l'avait faite et sa réaction annonçait clairement que quelque chose n'allait pas comme d'habitude. Elle n'avait pas répondu à son étreinte, lui qui s'attendait à la voir s'écrouler dans ses bras il fut presque rassuré de sa réaction. C'est triste à dire mais si JJ était capable de faire la gueule c'était que les médecins l'avaient rassurés sur le cas d'Alessandra. Harrison retint un soupir de soulagement, il avait paniqué pour rien, sa fille allait bientôt guérir et tout ça ne serait qu'un mauvais souvenir. En revanche, l'expression de Jazmin ne disait rien qui vaille, Harrison ne savait pas trop comment réagir. Il connaissait sa femme et le regard noir qu'elle avait dirigé contre lui le laissait imaginer la suite des événements. Le mieux à faire dans ce cas-là était encore de se faire tout petit mais le jeune père de famille avait le sentiment que cette matinée serait décisive pour sa vie de famille. Il se sentait au bord du précipice. Lorsque la jeune brune déclara d'une voix froide qu'il 'fallait qu'ils parlent', Harrison sentit une désagréable sensation à l'arrière de son crâne, comme un fourmillement, signe que son cerveau devrait bientôt se mettre en marche folle pour trouver des explications à chacun de ses actes ou bien à ce qu'elle avait découvert. Harrison ne savait pas encore ce qu'il l'attendait mais il savait qu'il allait devoir passer aux aveux, il n'y avait pas pire flic qu'une femme. Harrison s'était souvent fait la réflexion que si JJ avait été inspectrice, il serait passé derrière les barreaux plus souvent que ça ne lui était déjà arrivé. Elle avait ce côté sondeur, cette manière de livre à travers vous, elle vous donnait l'impression qu'il était inutile de lui cacher quoique ce soit c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il avait arrêté de lui mentir, il dissimulait certes (les messages, les preuves) mais ne prenait jamais le risque de se confrontait aux aveux. Car si il connaissait bien sa femme, elle le connaissait sans doute mieux et savait toujours où appuyer pour lui tirer les vers du nez. "Jazmin tu crois vraiment que c'est le moment de parler alors que notre fille est allongée sur un lit d'hôpital ?"

Elle l'encouragea à sortir afin qu'ils aient une discussion et Harrison eut envie de lui dire que ce n'était pas une très bonne idée. Lorsqu'il la vit se positionner en plein milieux du couloir pour lui demander si il n'avait pas quelque chose à lui avouer, le jeune homme la regarda puis détourna rapidement le regard. "Non, je suis désolé j'ai rien à te dire." Il fixa le sol et se mordit les lèvres. Non, ce n'était pas la solution de lui mentir. Le problème était que Harrison ne savait pas ce qu'elle savait, que lui avait-on dit, de quoi avait-elle eut vent. Le soucis était qu'Harrison n'avait pas qu'une seule chose à se reprocher, la liste était assez longue à vrai dire alors la question de JJ était très vicieuse. Lui confier son aventure avec Raven ? Oui c'était peut-être ça, en faite. Peut-être que ces conasses de l'école maternelle lui avait dit qu'elles avaient entendu l'étagère du stock entretien taper de manière bizarre contre le mur pendant que son mari et qu'une mère d'élève s'y trouvaient seuls, ou peut-être que quelqu'un l'avait vu avec Samara. L'un comme l'autre, si JJ était venu à l'apprendre la situation était catastrophique. Harrison paniqua, il sentait qu'il se devait d'avouer ses méfaits, il sentait que sa femme qui se tenait droite comme un i, l'attendant au tournant méritait de savoir le mal qu'il lui avait fait... Mais de là à avouer sa liaison avec une gamine de 18 ans alors qu'il avait la trentaine bien tassé c'était risqué. "Qu'est-ce que tu as entendu ? C'est quoi ta rumeur de merde encore ?" Harrison la jouait mal, mais il la jouait comme il pouvait.

Son monde était peut-être sur le point de s'écrouler et il sentait peu à peu qu'il perdait ses repères. Il commençait déjà à imaginer sa vie sans Alessandra, imaginez s'il lui prenait l'envie de se barrer avec sa fille ? Il la tuerait sans doute, vivre sans elles lui seraient insupportable. Elles étaient sa vie, même s'il avait trompé sa femme, même si il avait sali son honneur il ne pouvait pas envisager une seconde de renoncer à ce qu'il avait construit pour deux liaisons. Même si ils éprouvaient des sentiments particuliers pour Raven & Samara, ce n'était pas au point de faire du mal à sa femme, pourtant il s'apprêtait à en faire. Il suffisait qu'elle insiste un peu plus et la pauvre Jazmin découvrirait une facette bien noire de l'homme qu'elle a épousé quelques années auparavant...
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MessageSujet: Re: Harrison & JJ - Whatever we've been trough you're still everything I have.   Harrison & JJ - Whatever we've been trough you're still everything I have. EmptyJeu 19 Sep - 9:46

JJ savait parfaitement que son mari allait lui poser une question pour éviter d'affronter la discussion. Harrison avait toujours été comme ça, il fuyait les discutions sous prétexte qu'il ne voulait pas une énième dispute. Il est vrai que sa femme s'emporte vite et que le ton de la discussion monte très vite aussi mais la brune avait ce besoin vital de parler, discuter pour essayer d'améliorer les choses. Elle avait toujours fait des reproches à son mari passant pour la casse-couille du couple. Mais elle fonctionnait comme ça, franche, directe et ne passant pas par quatre chemins. Lorsque quelque chose n'allait pas, cela se voyait directement. Son sourire se perdait quelque part et son visage se refroidissait. Et là, connaissant son mari comme sa poche, elle s'attendait à ce qu'il lui déclare que ça n'était pas le moment. Il est vrai que leur fille dormait dans une chambre d’hôpital, qu'elle avait été malade toute la nuit et que maintenant son état s'était arrangé mais il fallait qu'ils ait cette discussion. JJ avait décidée que c'était maintenant ou jamais. Cela faisait des semaines voir même des mois qu'elle avait des doutes sur la fidélité de son mari. Depuis qu'elle l'avait mit à la porte avec ses affaires, elle n'avait cessé de se poser un milliard de question à ce propos. Elle ne pouvait plus le surveiller autant qu'auparavant car évidemment, ils n'habitaient plus sous le même toit. Leur séparation n'était pas définitive, tous deux le savaient. C'était juste un moyen de prendre du recul, de se poser les bonnes questions et de revenir ensemble pour un avenir à trois meilleur qu'il n'avait été. Et pourtant, pourtant, l'amélioration n'avait été que d'un côté. JJ avait réduit considérablement sa consommation de drogues. Elle le faisait pour sa fille, pour sa santé et puis pour son couple. Elle était passée par des moments difficiles de tentation, de transes, d'états physiques horribles, de sueur et tremblements pour au final voir la fin du tunnel. Mais la consommation de drogues n'est pas un chemin droit sans embûches, il est fait de virages et d'obstacles. Il est sous forme de spirale infini et JJ le comprenait que maintenant. Il fallait que tout le monde la bassine avec ses histoires de "tu peux t'en sortir, avec la volonté on peut y arriver" puisque seule, aucune arrivée n'est visible. Elle avait fait tous ces efforts seule et pensait aveuglement que son mari aurait réduit sa consommation d'alcool et ses conneries en tout genre. Mais elle se trompait. Elle s'est donc voilé la face, essayant d'oublier le passé pour construire un avenir meilleur. Sa fierté avait été bafouée. Elle le savait. Elle savait que son mari n'était pas resté seul pendant leur séparation. Elle se doutait qu'il en avait profité pour aller voir ailleurs. Le pire de tout ça, c'est qu'elle devait être la seule de Winnepeg a n'avoir que des doutes de ces tromperies. Et dire qu'elle faisait ses courses et que toutes les personnes qu'elle croisait devait savoir que son mari allait ailleurs. Mais elle s'était voilée la face, avait balayé ces doutes pour se concentré sur la reconstruction de sa famille. Et elle avait échoué. Elle restait plantée droite comme un i dans le couloir, croisant ses bras. Harrison déclara, bien évidemment et comme elle s'y attendait, qu'il n'avait rien à lui dire. Et ce, malgré tout, elle se demandait encore qu'est-ce qu'elle avait pu faire de mal, de mauvais pour perdre à ce point l'amour de sa vie, le premier homme qu'elle avait aimé, le père de sa fille. Depuis la veille, elle n'était plus sûre d'espérer encore en quelque chose. Elle ne croyait pas ce papier qu'elle avait trouvé dans sa boite aux lettres. Il était juste la réalité qui lui explosait au visage comme une bombe. Il emportait avec lui tous les espoirs et l'ambition d'une amélioration. JJ se revoyait tomber dans les tréfonds de la drogue. Elle perdait pieds et tout contrôle. Mais elle savait que dès que sa fille ré ouvrirait les yeux et que ses lèvres s'étireraient en un sourire dévoilant ses deux petites dents du devant, la fumée de la bombe se dissiperait. Il ne resterait que les dégâts qu'elle a engendrée. Elle se demandait encore comment elle avait pu faire pour que son mari aille voir ailleurs. Elle ne devait pas le satisfaire. Et ce sentiment de ne pas avoir sur garder son amour se faisait battre par la colère qu'elle avait pour lui. Il l'avait trompé, trahit, salit son honneur et l'avait abandonné.

Harrison lui demanda alors qu'elle rumeur elle croyait. Elle savait qu'il n'avouerait pas sans les preuves. Il avait toujours fuit. Il n'assumera pas ses actes, JJ se doutait. Mais elle était sur qu'il n'avait pas été fidèle à la confiance qu'elle lui avait donné. Elle sortit alors le papier plié en quatre de la poche arrière de son jean et le tendit à son mari. Il déplia, le lu. "Ne me l'a fait pas à l'envers Harrison. Je ne suis pas conne" déclara-t-elle attendant une explication à ses actes. Lorsqu'elle l'appelait par son prénom entier, la phrase prenait plus de poids. Elle ne l'appelait jamais par son prénom sauf lorsque le sujet devenait sérieux. Même si elle n'avait pas encore prit la décision sur le devenir de sa famille, elle ne pourrait accepter ses excuses. Ce qu'elle voulait, c'était le bonheur d'Alessandra. Peut importe le sien, son honneur, ses ambitions, ses désirs, elle met tout de côté et mettrait tout de côté pour que sa fille continue à avoir la figure paternelle. Elle savait à quel point c'était important pour sa construction personnelle. JJ en avait manqué, elle n'avait pas eu de modèle. Et elle avait déraillé. Aucune émotion ne se lisait sur son visage. "Assume tes actes. Tu m'as déjà assez blessé"
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MessageSujet: Re: Harrison & JJ - Whatever we've been trough you're still everything I have.   Harrison & JJ - Whatever we've been trough you're still everything I have. EmptyJeu 19 Sep - 21:39

C'était le moment. Ils y étaient. Le moment fatidique où Harrison devrait avouer tout ce qu'il avait fait, tout ce qu'il avait à se reprocher depuis que JJ l'avait mis à la porte après avoir découvert des messages suspects. Sur le coup, il avait réussi à lui retourner le cerveau, à lui dire que c'était une nana qui l'allumait, qu'elle ne comptait pas. Au final, il avait tiré cette fille dans les toilettes du King's Head et ne l'avait plus jamais revu. Ce qui n'était pas le cas de Raven et Samara. Surtout Samara qu'il voyait régulièrement... Harrison ne se sentait vraiment pas bien il commençait à avoir chaud et son coeur battait d'une force incroyable à ses tempes. Le regard de JJ ne lui laissait aucune issue, il était résigné, il n'envisageait même pas de lui mentir. Il regrettait juste qu'ils aient à parler de tout ça en plein milieu d'un hôpital, dans un vulgaire couloir avec vingt-six mille personnes autour d'eux. Il continuait de la regarder, attendant que le couperet tombe, dans sa tête il cherchait ses mots mais il savait que peu importe les termes qu'il emploierait il était sur le point de détruire Jazmin. À ce moment précis il regrettait par dessus tout ce qu'il avait fait, il regrettait de l'avoir laissé seule avec leur fille pour aller voir Samara, il regrettait d'avoir profiter des inscriptions à la garderie pour coucher avec son fantasme suprême, il regrettait d'avoir abusé de sa confiance, d'avoir dissimulé, d'avoir menti et il regrettait aussi de connaître assez bien Jazmin pour n'avoir aucun espoir que cela ne se passe comme d'habitude. Auparavant, il lui aurait tout avoué puis lui aurait retourné le cerveau, aurait raconté l'histoire à sa sauce, l'aurait fait paraître sous un jour pas si dramatique mais cette fois c'était différent, la manipuler serait difficile. Jazmin était moins naïve qu'avant, elle connaissait Harrison comme s'eût été sa mère. À vrai dire, même sa mère ne le connaissait pas aussi bien.

Lorsqu'elle prononça son nom complet, Harrison la fixa quelques secondes. Ça faisait sans doute une éternité qu'elle n'avait pas prononcé son nom de cette manière, de cette manière si dégoûtée. Il la regarda longuement puis haussa les sourcils lorsqu'elle lui tendit un morceau de papier. Il le prit, le déplia et son coeur rata un battement. Quel était le fils de pute qui avait écris ce putain de papier ? Harrison était en colère, à présent d'une colère noire mais froide. Il serra les dents, tenta de ne rien laisser paraître. Il pensa immédiatement à Albane, il n'y avait qu'elle pour commettre une telle vacherie. Il avait par ailleurs le sentiment que s'il n'avouait pas tout maintenant, quelqu'un finirait par le dire à JJ. Et même si il n'était pas fier de ce qu'il avait fait, il ne tenait pas non plus à ce qu'elle l'apprenne par quelqu'un d'autre que lui-même. Il comprit alors qu'il allait devoir lui dire. Toute la vérité. Il se passa une main sur le visage et poussant un long soupir. Comment allait-il lui sortir ça... Bon, la première chose à faire, c'était encore de se trouver un endroit calme. Il avait déjà accompagné quelques uns de ses élèves à l'hôpital et il savait qu'une petite pièce de repos se trouvait non loin de là. "Je pense qu'il faudrait qu'on s'isole un peu... Je vais tout te dire. Attends moi là." Il se dirigea alors vers une infirmière à qui il expliqua qu'il devait parler à sa femme et qu'il serait souhaitable que quelqu'un garde un oeil sur la petite, il lui indiqua l'endroit où les trouver si jamais elle se réveillait. Après quoi, il retourna vers son épouse et lui fit signe de le suivre. Sur les quelques mètres qui les séparait de la petite salle de repos, Harrison sentait sa tête tournait, il cherchait un million de manières de lui dire mais aucune ne semblait adéquate.

Trente secondes plus tard, Harrison poussa la porte de la petite pièce de repos. C'était une pièce réservée aux familles qui dormaient parfois sur plusieurs jours ici, les murs étaient d'un bleu pâle agréable, deux petits lits étaient collés au fond de la pièce et au centre deux fauteuils l'un en face de l'autre. C'était tout de même beaucoup plus approprié pour parler, Harrison aurait pu choisir la facilité en empêchant Jazmin de pouvoir réagir en public mais il lui devait au moins de pouvoir la laisser exploser si elle le voulait. "Vas-y assied toi." Il s'essayèrent donc l'un en face de l'autre. Harrison se racla la gorge et se laissa. "Bon. Y'a eut deux filles qui ont compté. Entre guillemet." Il s'arrêta, c'était vraiment douloureux. Même pour lui. Il avait du mal à la regarder dans les yeux. "La première c'est une mère d'élève de la garderie où on a inscrit Alessandra, on couche, enfin on couchait ensemble de temps en temps. C'était purement sexuel, enfin on se confiait beaucoup l'un à l'autre mais c'était rien de sérieux." Harrison n'imaginait même pas la suite, il avait déjà du mal à parler de Raven alors aborder le sujet de Samara allait être le moment le plus difficile de toute son existence. Il savait qu'il était sur le point de lui asséner le coup final et il se savait en dessous de tout. "Puis il y a eu cette fille... Une de mes élèves. À la base je voulais pas d'elle, enfin elle m'allumait mais je réagissais pas, puis un jour j'ai cédé et on a entamé une liaison. Au début c'était physique mais par la suite elle s'est attaché à moi, et moi jusqu'à aujourd'hui j'ai pas réussi à couper les ponts... Quant aux autres filles qu'il y a pu avoir, ça comptait vraiment pas, c'était quand tu me faisais chier, quand tu me répondais pas au téléphone."

Silence. "Mais avant même que tu t'énerves, que tu réagisses ou quoique ce soit sache que je regrette sincèrement ce que j'ai fais et que je vais tout faire pour me faire pardonner parce que... Parce que je t'aime Jazmin, je vous aime toi et Alessandra, et je veux pas vous perdre." 1ère fois qu'il lui disait qu'il l'aimait en deux ans... Il était malheureux de constater qu'il avait eu besoin de ça pour lui dire, après toutes ces années à faire le fier et le dur à cuire mais ce matin-là, il se sentait vraiment sur le point de sombrer...
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MessageSujet: Re: Harrison & JJ - Whatever we've been trough you're still everything I have.   Harrison & JJ - Whatever we've been trough you're still everything I have. EmptyVen 20 Sep - 14:44

La situation lui échappait petit à petit. Son mariage brûlait à petit feu depuis quelques temps déjà. Et elle aurait tellement aimé que ce papier brûle aussi. Elle aurait comme ça refouler ses doutes et cacher ses peurs pour continuer à faire bonne figure, comme elle l'avait toujours fait. Mais là, à ce moment-là, dans ce couloir exiguë, elle n'avait plus envie de se contenir, de paraître bien à l'extérieur alors qu'à l'intérieur c'était le plus gros bordel qu'il n'ait jamais existé. Elle ne voulait plus paraître bien aux yeux des autres, elle voulait exploser, sortir sa came, la sniffer en plein milieu de l’hôpital et emmerder tout le monde. A cette pensée, elle serra ses mains sur ses bras croisés pour essayer d'avoir une contenance. Les minutes semblaient passer longuement. Chaque battement de cœur broyait sa poitrine. Elle savait qu'en demandant des explications elle allait en souffrir. Mais elle voulait la vérité. Elle la voulait de la bouche de son mari et pas d'une autre personne extérieur à leur relation. Les mots qui sortirent de la bouche de l'homme lorsqu'il eut lu le message la giflèrent à 200 kilomètres heure. Il venait de déclarer qu'il allait tout lui dire. Il n'y avait donc plus d'issus, plus aucunes cachettes possibles: il avait fauté. Elle ne pouvait plus se borner à se voiler la face. Elle était devant les faits et elle devait y faire face. Le tout étant de ne pas dévoiler ses émotions, ne pas dévoiler sa tristesse parce qu'elle était une femme forte et qu'elle n'avait besoin de personne dans sa vie et dans celle de sa fille. Harrison s'éloigna d'elle pour demander à une infirmière de surveiller leur fille pendant qu'ils s'éloignaient pour avoir une discussion. Instinctivement, elle resserra sa queue de cheval comme pour avoir une contenance, pour s'assurer que encore quelque chose était parfait dans ce monde qui s'écroulait. Elle suivit alors son mari. Elle aurait pu s'enfuir en courant et ne pas vouloir faire face à la vérité. En réalité, elle s'en foutait avec qui ou combien de femmes il avait couché. Le mal était fait. La machine à remonter le temps n'existait pas. Ce qui la retenait encore ici sont ses sentiments. Elle voulait profiter des derniers instants qu'elle passerait avec lui. Entendre sa voix, voir sa barbe de trois jours, voir ses mains qui s’entremêleraient autant que ses explications. Elle voulait profiter de ses instants et les photographier dans sa mémoire. Elle sentait qu'elle n'avait plus la force mentale pour continuer. Elle avait usé de toutes ses ressources. Sa démarche était pourtant assurée.

Ils arrivèrent dans une petite salle de repos. Elle n'eut pas le temps de s'attarder sur la décoration de la pièce. Elle avait d'autres choses à penser. Ils s'installèrent sur les deux fauteuils l'un en face de l'autre. JJ attendait son verdict, des explications brouilleuse et des excuses brumeuses. Elle croisa ses jambes et posa ses mains jointes. L'homme se racla la gorge et entama son discours, ses explications, son monologue. Et plus il avançait dans ses dires et plus JJ décrochait. Elle se foutait éperdument des femmes, du groupe de femmes. Elle se qu'elle désirait c'est qu'il lui dise pourquoi il en était venu à ces actes. Pourquoi ? N'avait-elle pas réussit à le satisfaire ? Pourquoi ? Elle s'était déconnecté durant son explication pour faire abstraction de tout ce qu'il lui déclarait mais elle le fixait toujours de ce regard noir, triste et vide. Cependant, son cerveau releva des détails qu'elle n'aurait pas souhaité entendre. Une gamine lycéenne ? Son cœur fit un tour. Le pire dans tout ça c'est qu'il venait de lui dire qu'il se confie à elles alors qu'elle, ça fait des mois qu'elle ne sait plus ce qu'il pense réellement, ça fait des mois qu'ils n'ont pas eu une réelle discussion sérieuse. Elle avait posé ses bras sur les accoudoirs du fauteuil pour essayer de se détendre mais ses ongles se plantaient petit à petit dans la mousse de l'objet. Les mots "j'ai pas réussi à couper les ponts" résonnaient en elle comme un orgue résonne dans une église. Il la voyait toujours. Peut-être même avant de venir ici il était avec elle. Elle l'attendait peut-être même en bas, dehors. Comment avait-elle pu lui faire ça alors qu'elle n'avait prit que son rôle de mère et s'était oubliée elle-même. Elle avait tout fait pour sa fille, ne voyait presque plus ses amies, rentrait tôt le matin, emmenait sa fille à la garderie, dormait quelques heures avant de faire le ménage et retourner la chercher. Un long silence. Harrison avait finit son discours. Elle se retenait de parler, d'exploser. Mea culpa aurait été les mots finaux à ce beau discours. S'énerver et laisser sa colère exploser aurait été lui montrer qu'il comptait encore pour elle. Ça l'était mais elle ne voulait pas qu'il le sache. Le chemin vers l'oubli des sentiments risquait d'être long et périlleux. Elle acquiesça d'un signe de tête. Aucun mot.

Il s'excusa enfin. Il aurait dû commencer par ses mots. A ce moment, les yeux de la jeune femme commencèrent à piquer. Elle sentit qu'il fallait partir pour ne pas découvre qu'elle était affectée. Il fallait faire comme si de rien n'était. Elle décroisa ses jambes prête à sortir sauf qu'elle entendit des mots qu'elle n'avait plus l'habitude d'entendre. Il venait de dire qu'il l'aimait. Elle le regarda avec des yeux ronds. Cependant, ce sentiment de surprise et de bonheur disparu bien vite pour celui de la colère. Elle se leva et s’apprêta à sortir de la pièce sauf que sa colère décida de se moment pour sortir. Jazmin explosa littéralement en plein milieu de la pièce. "Je me fou de qui t'as baisé et de combien de salopes sont passés sous tes draps ! Elles sont pas fautives ! Le connard dans l'histoire c'est toi ! C'est toi qui a brisé ma vie en l'espace de quelques mois et t'as pas brisé que la mienne t'as aussi brisé celle de ta fille. Elle ne connaîtra jamais le bonheur d'avoir ses parents réunit sous le même toit. Tu te rends compte de ce que tu viens de lui faire ? De ce que tu viens de me faire ? J'avais encore espoir en nous, en la famille qu'on aurait pu faire. J'avais espoir de retrouver l'homme que j'ai perdu il y a quelques temps ! Tu ne me parlais même plus Harrison. Et tu fais des confidences sous les draps avec une autre ? Ne te rends-tu pas compte que c'était avec moi qu'il fallait parler de toutes ces choses là ? En attendant t'as baisé des grognasses, des cagoles, et tu m'as laissé toute seule avec Alessandra et ma drogue. Oui parce qu'au final c'est avec elle que j'aurais dû faire un enfant, elle au moins est plus présente dans ma vie, elle sait m'écouter contrairement à toi. Et puis cette gamine... tu me dégouttes ! Tu feras pareil avec la meilleure amie de ta fille ? Mais tu sais quoi, va t'éclater avec elle et ses copines lycéennes, j'en ai rien à foutre. Fait lui des enfants aussi si tu veux, comme ça Alessandra sera tata à cinq ans ! Et elle, je suppose qu'elle sait qu'elle était en train de briser une vie de famille et pourtant elle a continué à écarter les jambes. Mais vas-y, va la voir, je vais t'éviter de la faire souffrir dans la perte de son premier amour, ça serait tellement dommage de lui faire de la peine à elle, il vaut mieux en faire à sa femme, à la mère de sa fille, c'est plus logique. Tu me déçois. Tu me dégouttes Harrison." Elle venait de tout sortir, comme ça d'un trait. Le ton était évidemment monté très vite. Ses origines italiennes et son sang chaud en avait fait une bombe à retardement. Elle venait d'exploser en plein milieu de la pièce. Le dégoût se lisait sur son visage et pourtant, elle aurait tellement voulu avoir cette vie de famille qu'elle s'imaginait, idolâtrait. Elle l'aimait mais ne pouvait faire abstraction. C'était fini. La faute avouée n'était pas à moitié pardonnée, elle était juste avouée. Elle se dirigea vers la porte décider à tourner les talons à l'amour de sa vie. Elle se retourna et le regarda longuement. "Moi aussi je t'aimais Harrison" Elle posa la main sur la poignet de la porte prête à l'ouvrir et puis elle s’effondra en larmes. Finalement, elle n'était pas si forte que ça. Elle posa son front sur le bois frais de la porte et pleura. Se qu'elle souhaitait le moins du monde c'est qu'il voit qu'il lui a fait autant de mal. Mais c'était trop tard.
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Harrison R. Goodwin


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MessageSujet: Re: Harrison & JJ - Whatever we've been trough you're still everything I have.   Harrison & JJ - Whatever we've been trough you're still everything I have. EmptyVen 20 Sep - 16:20

Le fait qu'elle ne réagisse pas fit paniquer Harrison. Jazmin avait le sang chaud et elle était du genre à réagir au quart de tour et alors qu'il parlait il pouvait voir la haine et la colère monter en elle, il s'attendait à se recevoir une bonne gifle dans la gueule et n'aurait sans doute pas réagis cette fois. Auparavant, elle lui avait déjà levé la main dessus lorsqu'elle était droguée et lui soûl ce qui l'obligeait à finir par lui faire mal en la collant au mur pour la calmer, ou en lui serrant le bras trop fort mais tôt ou tard les choses finissaient toujours par se calmer. Harrison était habitué à ce genre de dispute alors il avait un peu de mal à comprendre pourquoi Jazmin ne réagissait toujours pas. Lui avouer tout ça était sans doute la chose la plus difficile qu'il avait faite de toute sa vie et il fut surpris du mal que lui causait le fait de décevoir sa femme. Il comprenait toute l'atrocité de ce qu'il avait fait, certes ils avaient entamé une procédure de divorce mais Harrison n'avait jamais fais en sorte d'obtenir les papiers officiels et il avait fait trainé la procédure de plein gré, car il n'avait jamais eu vraiment envie d'en finir avec JJ, surtout quand il avait découvert qu'il était relativement facile de la tromper pour pouvoir mener la vie qu'il voulait. La première fois qu'il l'avait trompé, il avait culpabilisé pendant des jours puis progressivement les mensonges étaient devenus plus faciles à dire et la stratégie n'était pas bien compliquée. Il effaçait tous les messages, il se changeait, lavait ses vêtements chez Aaron afin qu'elle ne surprenne pas un parfum féminin sur un de ses t-shirts. Oui, tromper JJ était devenu un art de vivre pour Harrison qu'il maitrisait un peu mieux chaque jour qui passait. Sauf qu'aujourd'hui ses erreurs l'avaient rattrapés et sa femme l'avait collé aux pieds du mur. Il aurait pu nier bien évidemment mais dans quel but ? La prendre encore plus pour une conne ne lui permettrait pas de récupérer sa fille. Il comprenait à présent l'ampleur de ses actes et commençait à réaliser qu'il était peut-être en train de faire une croix sur sa fille. Harrison se sentait vraiment pitoyable. Il regarda Jazmin changer de position plusieurs fois et enfoncer ses ongles dans le fauteuil. Son visage était froid mais son langage corporel parlait pour elle.

Soudainement elle se leva, Harrison l'imita afin de le rattraper. "Non JJ s'il te plait ne pars pas !" Erreur. La jeune brune fit volte-face et se mit à lui hurler dessus. Visiblement il était le seul motif de l'histoire, il avait tout gâché, elle aurait mieux fait de se marier avec sa drogue, qu'il pouvait bien retourner sauter de la lycéenne la conscience tranquille, que bientôt il se taperait la meilleure amie de leur fille... Harrison était là, stoïque. Incapable de réagir. Que pouvait-il faire d'autre que de la laisser exploser ? Quelques mois avant, il aurait pété les plombs lui aussi il ne se serait pas laisser faire, il l'aurait remise à sa place, lui aurait gueulé qu'elle n'était pas irréprochable non plus que la drogue l'avait découragé, que son boulot de pétasse l'avait découragé aussi mais il ne se sentait pas la force, il sentait que pour une fois dans sa vie il ferait vraiment mieux de se faire tout petit, mettre son égo de côté était sans aucun doute la meilleure solution. Alors il la laissa déverser sa colère, serrant les dents pour ne pas répliquer. Il n'osait même pas se mettre à sa place, car il aurait sûrement détruit l'intégralité de la pièce si elle lui avait annoncé le quart de ce qu'il venait de lui dire. "Je comprends que je te dégoute mais c'était pas facile pour moi non plus." Il s'appliqua à employer un ton posé. "Je suis vraiment désolé de te faire du mal, c'est pas ce que je voulais. J'ai sérieusement déconné." Il se confondait en excuse mais il voyait bien que ses mots ne faisaient que raviver la douleur de sa femme. Elle lui lâcha alors qu'elle l'aimait, à l'imparfait et s'apprêta à sortir de la pièce lorsqu'elle s'effondra sur le sol.

À ce moment précis, le coeur d'Harrison lâcha. Non, non... Il ne pouvait pas la voir comme ça, il ne voulait pas, ce n'était pas possible non... Elle qui était si belle, si fortes quelques secondes auparavant était là contre la porte. Harrison se précipita vers elle et la pris dans ses bras pour la relever. Jazmin se débattit. "Bébé, bébé arrête ! Laisse moi te prendre dans mes bras, ARRÊTE JAZMIN !" Il l'obligea à l'étreindre en refermant les bras sur elle. Elle était frêle, fine. Il l'avait prise tant de fois dans ses bras. Le premier soir où  il l'avait rencontré à ce match de box clandestin, dans les vestiaires juste avant de lui faire l'amour pour la première fois, puis le jour où il l'avait fait passer par sa fenêtre pour le rejoindre afin de s'enfuir au Canada. Oui, cette étreinte il l'avait vécu un milliers de fois mais ce matin là c'était différent. Il n'y avait plus cette tendresse entre eux, il y avait juste JJ détruite, et lui minable. "J'aurais jamais du Jazmin, j'aurais pas du coucher avec toutes ces filles je pensais pas que quand tu l'apprendrais je te ferais du mal à ce point là, je pensais que tu t'en doutais, tu avais vu les messages, je découchais tout le temps... Je pensais pas que ta réaction serait aussi violente même si je comprends que je te dégoute après avoir couché avec cette étudiante."
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