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 On part à la recherche du Yéti ? - Dymiji

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Mila Cunningham

Mila Cunningham

On part à la recherche du Yéti ? - Dymiji Tumblr_n349h697hN1qcm8pyo6_r2_250 ◗ CELEBRITE : Lee Ji eun dit IU
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MessageSujet: On part à la recherche du Yéti ? - Dymiji   On part à la recherche du Yéti ? - Dymiji EmptyVen 21 Mar - 19:37

On part à la recherche du Yéti ?
“A friend is someone who knows all about you and still loves you.”
« Non, hors de questions que j'y mette les pieds » Ma mère posa sèchement son torchon sur le rebord de son évier avant de me jeter un regard qui n'indiquait rien de bon. « Mila ! Ça suffit, tu vas venir, même si je dois t'y amener de force » Hrmmfff, mes bras se croisèrent sous ma poitrine. Non, je n'y mettrai pas un seul orteil. Ma mère soupira avant de se tourner pour me faire face. Autant dire qu'elle n'allait pas lâcher le morceau. « Les parents de Dylan tiennent à cette journée. C'est une tradition » « Tradition ou pas, il y sera donc je n'y vais pas » C'était bien ça le problème. J'adorais partir dans le chalet des parents de Dydy, on trouvait toujours quelque chose à faire, on ne s'y ennuyait jamais et ma tête était remplie de bons souvenirs en rapport avec ce lieu. Sauf que depuis, beaucoup de choses n'étaient plus les mêmes. En fait, j'étais juste morte de trouille de croiser de nouveau la route de Benji. J'avais réussi à maintenir mes distances à cause de l'éloignement, mais maintenant, je craignais que nos retrouvailles signent mon arrêt de mort. Est-ce que j'allais réussir à lui faire face sans fondre en larmes ? «Mila, fais le pour Dylan, il a besoin de sortir de chez lui, tout le monde en a besoin » Pinçant les lèvres, je pesais le pour et le contre. Si c'était pour Dylan... Il dépérissait dans notre maison. Je dépensais toute mon énergie à le pousser à l'extérieur, changer d'environnement allait lui faire du bien. « D'accord.. » Ce que je repoussais depuis des années allait enfin arriver. Dans quelques jours, je me retrouverai en face de lui. « Et s'il te plait, ma chérie fais des efforts. Soit un peu plus féminine, mets-toi-en valeur, évite de jurer. Tu sais ce que j'ai dis sur la grâce et sur l'importance de la féminité... » Allez, c'était reparti... Ma mère détestait me voir aussi garçon manqué. C'était pas de ma faute, si j'étais la seule fille de la famille. Entre mes frères, Dylan et Benji, je n'avais pas vraiment eu le temps de me faire les oncles. Sa vision du truc était un peu réductrice. À croire qu'une femme sert à se pavaner, à se taire et à sourire. C'est sûr qu'avec moi, elle était mal tombée. « Faut pas rêver, je vais pas me travestir !» On part à la recherche du Yéti ? - Dymiji 3936144112 . Hors de questions que je mette en jupe et en haut talons pour lui faire plaisir. Elle rêvait sûrement que je fasse bonne impression à ses amis, mais c'était bien mal me connaître.4 ans étaient passés, mais j'étais restée la même et passer 3 heures à me pomponner ne faisaient pas partie de mes priorités. Par contre si elle voulait, je pouvais toujours proposer une partie de Hockey sur glace et être la gardienne de but pour renforcer nos liens. Peut-être que cette journée nous permettrait de renouer le contact avec Benji. J'en rêvais secrètement depuis des années...

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« Si tu viens !!!» Assise devant Dylan, je m'appliquais à réaliser chacun de mes gestes. Je savais qu'il commençait à essayer de lire sur les lèvres, mais ça ne changeait pas le fait qu'on devait aussi améliorer nos signes. Parce que pour le moment la communication était encore compliquée, mais finalement, on se connaissait tellement que les mots étaient bien souvent inutiles. Les souries, les expressions faciales parlaient bien mieux que n'importe quelle phrase. « On fera du traîneau avec les chiens, et du Hockey !!! on mangera pleins de fondus savoyardes et on explosera nos parents au pictonnary ! Puis si tu viens... Je promets de faire la vaisselle pendant un mois » Je ne pouvais pas proposer mieux, je voulais qu'il vienne, mais pas au point de passer mon année à laver nos assiettes sales. « Et puis surtout, pitié, ne me laisse pas y aller toute seule, je pourrais jamais lui faire face si tu n'es pas là, j'ai besoin de toi » Suppliante, j'appuyais mes paroles en rajoutant un air de chien battu. Il ne pouvait pas me refuser ça, pas après toute cette histoire. On avait besoin de se changer les idées et rien de mieux pour ça que l'air pur de la montagne.


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« Oh, c'est trop génial de me laisser conduire une de tes voitures, c'est la plus belle en plus  awn  » Un sourire enfantin s'était dessiné sur mon visage enfantin. Je venais de recevoir un magnifique cadeau. Un, j'étais assise dans une voiture de luxe, un petit bolide dont les footballeurs raffolaient et deux: il m'avait laissé le volant. « Je vais faire attention à pas l'abîmer... » Tournant la clé de contact, la voiture laissa échapper un magnifique ronronnement. « Ah, c'est trop cool ! » Pendant quelques instants, je me laissais aller au plaisir de la faire vrombir avant d'éclater de rire en réajustant mes lunettes de soleil. « On a la classe ! Mes parents vont halluciner quand ils vont me voir conduire. Ils veulent jamais me prêter leur voiture » De toute manière, ils ont toujours été incapables de me faire confiance. Alors laisser leur fille conduire le deuxième grand amour de son père, ce n'était tout simplement pas envisageable. Environ 145 kilomètres nous séparaient du chalet de la famille Turner. On allait y être dans quelques heures et on était déjà en retard. « Allez go Dydy ! » Poing levé, je démarrais sur les chapeaux de roue faisant crisser les pneus sur l'allée qui menait à la maison. « Oups, elle est réactive ! »


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« Ah bordel, mais c'est nul ces trucs. GPS tu parles. Tais-toi, tais-toi » Mes doigts tapotaient frénétiquement l'écran du navigateur GPS. « Tournez à droite ! » La voix robotique était en train de me rendre dingue. Ma main indiqua ma droite. « À droite c'est une rivière ! C'est pas par là » J'aurais mieux fait de prendre une carte. J'étais incapable de me souvenir de la route. De toute façon, j'étais incapable de me repérer dans l'espace, alors trouver ma route, c'était juste impossible et puis c'était aussi la première fois que j'y allais en conduisant...  Avant je me faisais conduire, alors pourquoi faire attention à la route, c'était bien plus drôle de jouer avec ma game boy.

Une tape amicale sur l'épaule m'empêcha d'envoyer le GPS par la fenêtre, si elle voulait aller dans la rivière, elle allait y aller. Dylan me lança un regard perplexe avant de m'indiquait la route. « Ah, tu te souviens... » Laissais-je échapper en rangeant la folle dans la boite à gants. « T'es mon Gps alors » Aucun doute, suivre les gestes de Dydy, c'est bien mieux qu'écouter la voix de cette femme. J'allais envoyer une lettre à la boite de production pour leur dire que cette voix risquait de conduire certaines personnes au suicide !

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1h30 était le temps estimé au départ de Winnipeg. 2H30 plus tard, je garais enfin la voiture devant le chalet. « Ils prennent toutes les places » trois voitures étaient déjà présentes, mes parents manquaient encore à l'appel. Niveau écologie, on allait repasser. On était de gros pollueurs. « Je suis trop contente d'être là! » Le regard émerveillé, j'observais le chalet qui était exactement le même que dans mes souvenirs. Tout était là, rien n'avait changé. Même notre vieille balançoire faite avec un pneu et une corde pendait encore au vieux chêne. Enfilant rapidement mon énorme doudoune, il ne me fallut que quelques secondes pour m'extraire de la voiture. Je pris une grande inspiration, l'air frais était revigorant, qu'est-ce que ça faisait du bien. Ma main s'enroula autour du poignet de Dylan. « Viens ! » Ni une ni deux, je nous approchais du fameux chêne ou se trouvait la balançoire, mais mon intérêt n'était pas là. Je grattais rapidement la surface de tronc pour faire tomber la neige et laissais apparaître nos initiales gravées dans le bois.  « D M B » Elles étaient toujours là. « On va devoir rajouter une année » Plusieurs traits parsemés, le tronc, un trait pour chaque année.

« Mila, Dylan!!! » Cette voix, je la reconnaissais parfaitement, ça, c'était la mère de Benji : Min jung. Elle avait toujours son petit accent coréen, ça la rendait encore plus attachante. Quatre ans qu'on ne s'était pas vus, c'était bien trop long. J'abandonnais Dylan et m'élançais vers le couple, car oui Kwan Soo (son mari) venait aussi de faire son apparition. Quelques secondes plus tard, je me retrouvais accrochée au cou de Min jung « Vous m'avez manqué !!! » En fait, finalement ce petit séjour à la montagne commençait très bien. «  Dites moi que c'est vous qui faite à manger ! Ramen ? » Elle éclata de rire avant d'acquiescer. « Ah trop bien ! »


Mon regard abandonna Min jung et Sang woo pour se poser sur une blondinette qui venait juste de faire son apparition. « Heu salut... je m'appelle Mila » C'était qui celle-là... « Il est passé où ?. » J'abandonnais la blondinette qui n'avait même pas encore eu le temps de me dire son prénom pour partir à la recherche de Dylan. Ah il disait bonjour à mes parents. Mon regard se reposa sur l'inconnue. Celle-ci n'était plus seule. Il était là juste devant moi. Le temps semblait s'être arrêté. Mes prunelles s'étaient plongées dans celles de Benji. Il avait changé, mais en bien et il me fallut un paquet d'énergies pour ne pas lui dire à quel point il m'avait manqué. Les secondes s'écoulaient et je restais là, plantée devant eux en tentant de me convaincre que l'idée que j'avais en tête était fausse. Ils étaient proches, bien trop proche et quand la blonde posa sa main dans celle de Benji pour qu'il nous présente, le doute n'était plus permis. En quelques secondes, mon petit monde s'écroula. Il avait une petite copine ! « On se connaît pas ! » déclarais-je, rongée par la colère. Il avait osé amener sa copine ici. C'était notre coin, pas le sien, c'était notre univers, elle n'avait rien à y faire. « Je suis la meilleure amie de Dylan ! » De toute manière avec Benji, nous n'étions plus amis depuis des années, autant ne pas entraîner sa future femme dans nos soucis. Je n'avais jamais ressenti une telle jalousie, mais à ce moment-là, elle était en train de me consumer. Qu'est-ce que j'étais conne et dire que j'avais espéré que ce séjour nous permette de nous réconcilier. Il était temps que je grandisse et surtout que j'arrête de rêver. « Faut que j'aille aider mon père ...» Par chance, il venait d'arriver et il n'était pas seul . Son petit plaisir, c'était de posséder une petite meute de chiens de traîneau. Il faisait du mushing à petit niveau et ici, il allait s'en donner à cœur joie. Sans le savoir, mon père venait de me sauver la vie. Je dévalais rapidement les escaliers du chalet pour le rejoindre.Heureusement, désormais je lui tournais le dos. C'était mieux qu'il ne me voit pas pleurer! « Bha qu'est que t'as, tu pleures ? » « Mais non, c'est le soleil et la neige, ça me fait toujours pleurer » Allez deuxième mensonge de la journée en même pas 5 minutes... « Allez Hell ! » Le gros malamute bondit hors de sa caisse avant de me sauter dessus. « Arrête de faire du favoritisme » « C'est le meilleur hellou, faut que tu l'acceptes » Ce chien, je l'avais vu naître, il commençait à être âgé, mais il était toujours un chien de tête hors du commun « On va se dégourdir les pattes.. » J'allais partir faire un tour, il fallait vraiment que je m'aère les pensées... Direction le vieux ponton, j'avais besoin de réfléchir et surtout d'être seule pour un petit moment.

(c) sweet.lips
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Bae Eunji

Bae Eunji
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MessageSujet: Re: On part à la recherche du Yéti ? - Dymiji   On part à la recherche du Yéti ? - Dymiji EmptySam 22 Mar - 14:22




On part à la recherche du yéti ?
feat. Dydy & Mimi & Benji

« Te voilà mon grand… » fit Mme Bae qui ouvrit ses bras pour câliner son fils. « Vous avez fait bonne route ? » Eunji fit un baiser sonore sur la joue de sa mère et prit la direction du coffre de la voiture pour aller chercher leurs bagages. « Y a eu un peu de neige mais rien de bien méchant. Tu es arrivée il y a longtemps avec papa ? » Mme Bae fit un énorme sourire à la jolie blonde qui la salua timidement avant de venir lui faire la bise. « Nous sommes arrivés il y a une demi-heure à peine. Rentrez vite à l’intérieur vous réchauffer, la mère de Dylan a préparé un excellent chocolat chaud. Aileen, tu es resplendissante, est-ce que c’est l’amour de mon fils qui te rend aussi belle ? » demanda-t-elle avec un clin d’oeil appuyé avant d’emmener sa belle-fille par le bras vers le chalet des Turner. Eunji referma le coffre et prit le temps de regarder autour de lui : il se demandait comment leur vieille balançoire arrivait encore à tenir malgré les années qui étaient passées et, juste avant de monter les marches du chalet, son regard s’attarda un instant sur le grand chêne situé non loin de là. Il poussa un soupir rempli de nostalgie et entra dans le chalet. Sa mère, sur le pas de la porte, le pressait de rentrer vite fait afin qu’ils ne gaspillent pas tout le chauffage. (avec -20° dehors, il vaut mieux, en effet... On part à la recherche du Yéti ? - Dymiji 4068556295 )

« Posez les valises dans l’entrée et venez vite boire un bon chocolat chaud ! » fit Mme Turner qui était là pour les accueillir dans le couloir. « Enchantée, je suis Mme Turner, la mère de Dylan. Je suppose que tu es Aileen ? La mère d’Eunji nous a beaucoup parlé de toi, je suis ravie de te rencontrer. » Aileen salua poliment l’hôte qui les accueillait pour ce court week-end avant de se retourner et de chercher Eunji du regard. Celui-ci se débarrassa de son manteau qu’il laissa dans l’entrée avant de se diriger vers elle et de l’amener vers le salon. Son père et celui de Dylan étaient en pleine discussion apparemment sur la façon dont on devait tailler les poireaux avant de les mettre dans un ragoût coréen. (oui, c’est passionnant…. xD) « Va t’asseoir… » murmura Eunji à l’oreille de sa petite amie. « Je vais aller donner un coup de main à Mme Turner en cuisine, je reviens tout de suite. » Il l’embrassa sur la tempe puis partit rejoindre les femmes en cuisine. « Oh Eunji ! Je disais justement à ta mère à quel point je trouvais ta petite amie exquise. Elle est très jolie, félicitations ! Ca fait combien de temps que vous êtes ensemble ? » Mme Turner versa le chocolat dans des grandes tasses et sortit un siphon du frigo dans lequel elle avait préparé une chantilly maison. Mme Turner était la reine des chocolats chauds et c’était toujours un plaisir d’aller chez Dylan quand il faisait froid dehors (ce qui arrivait 80% du temps à Winnipeg…) « Ca fait trois ans depuis quelques semaines… » dit-il en dévissant un Oréo qui était sur l’assiette de biscuits qu’ils allaient sûrement ramener au salon. « Ca commence à durer ! » lança la mère de Dylan avec un sourire. Il lécha la crème à l’intérieur de l’Oréo (ce qui lui valut un regard noir de la part de sa mère, son fiston ne savait vraiment pas se tenir en public) avant de croquer la première partie du biscuit. « Dydy arrive quand ? » « Oh, il ne devrait plus tarder maintenant. J’amène les chocolats chaud au salon, je reviens tout de suite ! » Mme Turner quitta la cuisine à l’instant même où Eunji entendit un bruit de moteur (de gros moteur…!) approcher du chalet. Il descendit du plan de travail sur lequel il venait de grimper pour se diriger vers la fenêtre. Dylan avait dû sortir la plus belle voiture de son garage vu le bruit qu’il venait d’entendre. Eunji se sentait nerveux à l’idée de passer deux jours entiers dans le même endroit que lui… Ca faisait longtemps que ça n’était pas arrivé et il appréhendait la façon dont les choses allaient se dérouler. Il ne s’était pas montré trop présent depuis l’accident de son meilleur ami et puis… Dylan avait perdu l’ouïe durant ce drame, chose qu’Eunji avait toujours du mal à accepter. Il ne savait pas comment se comporter devant lui, la communication était compliquée, ils devaient se servir à chaque fois d’un carnet pour se parler, et puis Eunjj sentait toujours cette épée de Damoclès au dessus de sa tête, ces mots qu’il lui avait dits quelques jours avant l’accident et qui le hantaient depuis. Bien sûr, il n’avait pas pensé un traître mot de ce qu’il avait dit mais ces cruelles paroles étaient tout de même sorties. Et depuis, il y avait ce froid entre eux. Ils n’avaient jamais reparlé de tout ça et il ne savait pas vraiment comment aborder le sujet avec lui. Le chemin vers la réconciliation totale des deux amis était encore loin d’arriver mais il gardait ce secret espoir enfoui en lui.
Eunji poussa légèrement le rideau afin de regarder au dehors et son regard se figea. Il était complètement abasourdi par ce qu’il voyait. Derrière lui, il sentit sa mère approcher et regarder par dessus son épaule. « Oui, Mila est de retour… » Elle posa une main sur l’épaule de son fils qui se retourna, les yeux ébahis. « Mme Turner me l’a appris en arrivant, je ne savais pas… Si je l’avais su avant, je t’aurais prévenu… » Eunji leva les yeux vers le plafond, il était sous le choc. Dylan et Mila présents tous les deux lors de ce week-end… C’était un cauchemar ou quoi ? « Je t’en prie, mon chéri… Fais en sorte que les choses se passent bien entre vous… Je sais que c’est difficile et  que tu n’as pas envie de la voir mais fais un effort. C'est juste pour un week-end… » Que les choses se passent bien ?! Ca faisait quatre ans qu’ils n’avaient pas été réunis tous les trois dans une même pièce et sa mère pensait sérieusement qu’il allait pouvoir gérer ça tranquillement ?! Il sentait la colère monter en lui et se mit à souffler pour tenter de se calmer. « Je vais aller les accueillir, prends ton temps pour digérer la nouvelle… » Sa mère sortit de la pièce et Eunji s’approcha à nouveau de la fenêtre. Mila tenait Dylan par la main et l’amenait près du grand chêne, leur grand chêne. L’arbre sur lequel ils avaient gravés leur amitié à tout jamais. Il sentit une boule de colère se former dans sa gorge. Cela faisait quatre ans qu’il ne l’avait pas vue et elle ne semblait pas avoir changé. Toujours le même entrain, toujours la même façon de s’habiller… Même s’il ne l’avait pas vue durant des décennies, il l’aurait tout de même reconnue. Son coeur, qui battait la chamade dans sa poitrine, l’aurait immédiatement reconnue. Les yeux fixés sur la main de Mila qui tenait Dylan, Eunji n’en revenait toujours pas de voir à quel point ses deux amis l’avaient mis à l’écart depuis toutes ces années… Les mensonges et les cachotteries semblaient continuer. D’abord leur baiser, il y a quatre ans, et puis le fait que Dydy et Mila se voyaient en cachette durant tout le temps où la jeune femme était partie étudier à l’étranger… Et sa mère qui venait de lui dire que Mila était de retour… C’était trop pour Eunji qui referma le rideau d’un coup sec. Il ne savait pas ce qui se passait exactement entre eux, si Dylan et Mila étaient ensemble, mais une fois de plus, il se sentait de trop. Cela faisait bien longtemps qu’il avait perdu sa place dans leur groupe.
Il se passa une main sur le visage, se demandant comment il allait devoir se comporter face à Mila. La meilleure des solutions était de voir comment elle allait réagir et s’adapter en fonction. Il ne voyait pas d’autres alternatives… Tout en soupirant - ce week-end s’annonçait catastrophique - il sortit de la cuisine et buta directement dans Dylan qui venait de pénétrer dans le chalet. Sans même s’en rendre compte, Eunji lui lança le regard noir des mauvais jours. Apparemment, il n’avait pas pris assez de temps dans la cuisine pour se calmer. Il vit le jeune homme sortir un calepin de sa poche et Eunji le lui prit des mains, commençant à griffonner sur l’une des pages. « Merci d’avoir prévenu » Il claqua le calepin dans les mains de Dylan et sans un regard pour lui, prit la direction de l’entrée où il entendait sa mère parler… et surtout Mila lui répondre. Il prit quelques secondes à proximité de la porte pour calmer son coeur qui battait à cent à l’heure, remit sur ses épaules son épais manteau, et fit enfin son apparition dans l’encadrement de la porte, prenant son courage à deux mains. Aileen était là également et Eunji se sentit mal à l’aise : il aurait aimé qu’elle soit restée dans le chalet le temps qu’ils se « retrouvent » avec Mila…Il s’approcha et se plaça à côté de sa petite amie alors que du coin de l’oeil il voyait sa mère le supplier du regard, priant pour que les choses se passent bien. Aileen glissa sa main dans la sienne, lui signifiant silencieusement qu’il se devait de lui présenter l’inconnue qui était face à elle. Il jeta un regard sur leurs mains enlacées avant de relever la tête et de croiser le regard de Mila, dont il voyait les prunelles s’animer d’une flamme incandescente. Alors qu’il était sur le point de présenter Aileen à son ancienne meilleure-amie, celle-ci lui coupa l’herbe sous le pied et prit les devants : « On se connaît pas ! Je suis la meilleure amie de Dylan ! » Eunji sentit son coeur lui faire mal dans la poitrine… Est-ce que c’était le fait que Mila venait sciemment de l’ignorer ou qu’il avait l’impression qu’elle mentait sur la réelle relation qu’elle entretenait avec Dylan ? La gorge nouée, il était incapable de dire le moindre mot. A ses côtés, sa petite amie prit la parole : « Oh la meilleure amie de Dylan ? Voilà pourquoi Eunji ne m’a jamais parlé de toi ! » Eunji ferma instantanément les yeux, fronçant les sourcils. Ca, c’était une chose qui n’allait pas plaire à Mila… « Je m’appelle Aileen, enchantée, je suis la petite amie d’Eu… » La main tendue vers Mila, Aileen stoppa d’elle même en voyant que la jeune asiatique face à elle ne la regardait même pas et était concentrée sur la voiture qui venait de se garer devant le chalet. « Faut que j’aille aider mon père… » fit la voix de Mila avant de quitter le perron et de s’éloigner d’eux. Eunji rouvrit les yeux, se passant la langue sur ses lèvres sèches. « Dis donc… Un peu bizarre la copine de Dylan, non ? Elle est pas très amicale… » murmura Aileen non loin de l’oreille d’Eunji.
Le jeune homme se retourna et lâcha la main de sa petite amie : « Tu ferais mieux de rentrer au chaud. Je vais voir si le père de Mila n’a pas besoin d’un coup de main, ok ? » Aileen le regarda bizarrement et l’idée saugrenue qu’elle se doutait de quelque chose entre Mila et lui lui traversa subitement l’esprit. « Tu la connais bien cette Mila ? » Merde… Son idée se confirmait… « Tu ne m’as jamais parlé d’elle. » Eunji tenta de lui offrir un sourire rassurant. « C’est une ancienne amie, on est pas resté en contact... Ca fait quatre ans qu’on s’est pas vus… Allez rentre à l’intérieur, j’arrive… » Il lui frotta les épaules pour qu’elle n’attrape pas froid et l’invita, en la poussant gentiment dans le dos, à retourner dans le chalet. Il referma l’imposante porte d’entrée et se retourna pour voir où se trouvait Mila. A côté de la voiture, il vit le père de son ex meilleure amie en train de s’affairer. Au loin, la jeune femme était partie en compagnie d’un des chiens de son père vers le vieux ponton. Eunji descendit les quelques marches, l’occasion de se trouver seul avec Mila n’allait peut-être pas se présenter deux fois et c’était le moment où jamais d’avoir enfin une discussion avec elle.
« Tiens, tu es là… Je comprends mieux pourquoi Mila est dans cet état. » Eunji fronça les sourcils en entendant les quelques mots du père de la jeune femme mais il ne s’arrêta pas pour autant et suivit le chemin qu’avait pris Mila.
Il ne la rattrapa qu’une fois arrivé au vieux ponton. Ils étaient loin du chalet, qui paraissait minuscule quand il se retournait. Le lac était gelé et il n’y avait pas un bruit ici à part celui du vent. Eunji fut étonné de voir que Mila ne l’avait pas entendu arriver malgré ses pas dans la neige toute fraîche. Il prit quelques secondes pour la regarder de dos. C’était indéniable, elle lui avait manqué. Quatre longues années qu’ils ne s’étaient pas retrouvés ainsi à quelques mètres l’un de l’autre. Il y avait tellement de choses à dire mais il ne savait pas par où commencer. Il ne savait trop comment gérer cette situation bizarre dans laquelle ils étaient… Avant, tout se faisait naturellement, ils ne s’étaient jamais sentis mal à l’aise face à l’autre mais une dispute et quatre années plus tard, les choses avaient radicalement changé… Eunji se tenait droit comme un i quelques mètres derrière Mila, regardant le paysage autour d’eux. Voilà, s’il ne la regardait pas, ça pouvait le faire. La regarder le stressait trop et il avait l’impression de perdre tous ses moyens.

« Ca fait longtemps, Mila… » prononça-t-il d’une voix trahissant toute son appréhension. Les mains plongées dans les poches chaudes de son manteau, Eunji attendit nerveusement qu’elle prononce enfin un mot ou qu’elle se retourne vers lui. L’indifférence qu’elle avait eu envers lui quelques instants plus tôt sur le perron lui rongeait littéralement l’esprit et il avait peur qu’elle agisse une nouvelle fois de la même manière et qu’elle s’éloigne de lui, l’ignorant totalement. Eunji leva la tête au ciel tout en se mordillant la lèvre inférieure. Il était dans un état de panique total.

« Mila, écoute… » Il fit une pause, s’insultant mentalement pour avoir prononcé ces deux petits mots. Ecouter quoi ? Il ne savait même pas ce qu’il voulait lui dire…! Ce silence de la part de Mila était en train de le tuer. Est-ce qu’il allait devoir supporter ça pendant deux jours ? Comment allait-il survivre dans une telle atmosphère ? Comment allait-il faire pour rester dans la même pièce qu’elle alors que l’air se chargeait inexorablement d’électricité négative ? Oublié le calme du lac, Eunji avait l’impression qu’un nuage noir flottait pile juste au dessus de leurs têtes. Enervé par le fait que Mila ne lui réponde toujours pas, Eunji fit les quelques pas qui le séparaient d’elle et l’attrapa par le poignet, l’obligeant à se retourner et à lui faire face.

« Alors c’est comme ça que ça va se passer ? Tu vas m’ignorer tout le week-end ? Quatre ans que tu es partie sans me donner la moindre nouvelle et tu n'as rien à me dire ? C’est comme ça que tu envisages les choses entre nous, Mila ? Hein, c’est comme ça que ça va se passer ? J’aimerais bien que tu me confirmes tout ça pour savoir ce qui va m’attendre…!  Je sais que tu n'as pas envie de me voir mais toi au moins, tu savais à quoi t'attendre en venant ici. Moi j'ai appris seulement en arrivant au chalet que tu étais de retour... Imagine ma tête quand je t'ai vue débarquer main dans la main avec Dylan...! Alors merde ! Reste dans ton silence vu que tu n'as pas envie de me parler, reste avec Dydy... De toute façon, ça n'a toujours été que lui pour toi... Et surtout... reste loin de moi. »

Eunji relâcha vivement le poignet de Mila et prit le chemin du retour vers le chalet. Ce week-end promettait d'être l'enfer sur terre... Et il n'avait qu'une envie : fuir ce bout de paradis qu'ils avaient pourtant tous les trois tant aimé depuis leur enfance...



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Dylan A. Turner


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MessageSujet: Re: On part à la recherche du Yéti ? - Dymiji   On part à la recherche du Yéti ? - Dymiji EmptySam 22 Mar - 23:52



On part à la recherche du Yéti?
ft. Benji & Mimi


One week earlier -

« Mon petit poussin,

J’espère que tout va bien ! Voilà plusieurs jours que tu n’as pas donné de nouvelles à tes pauvres parents et nous allons finir par nous faire réellement du soucis ! Alors si tu ne veux pas voir ta petite maman débarquer chez toi par surprise, tu as intérêt à remédier à ça rapidement ! Bref, ce n’est pas le sujet de mon message. Comme tu le sais, nous avons une tradition dans la famille et nous tenons vraiment à ce que tu viennes au chalet cette année ! Après tout, tu as loupé les deux dernières fois à cause de tes matchs de football, mais je crois qu’un peu d’air frais te fera le plus grand bien ! D’après Mila, tu ne sors plus trop de chez toi et ce n’est pas saint, mon chéri !

Ton père et moi t’aimons très fort ! A ce week end et surtout, pas de discussion ! Tu n’as aucune raison valable pour ne pas venir !

Bisous !

Maman.
»

Je soupire et ferme mon ordinateur portable sans même l’éteindre, comme si l’e-mail de ma mère allait soudainement me sauter dessus, chose carrément impossible, je sais ! Je passe ensuite une main sur mon visage en soupirant. J’ai aujourd’hui vingt trois ans et jamais, jamais ma mère n’a été aussi…maternelle avec moi. Durant mon enfance, elle n’a pas été très présente, trop prise par son boulot, chose que je comprenais parfaitement à l’époque. Mon père était carrément pareil et je pense que c’est pour ça qu’ils se sont mariés dans le fond : Parce qu’ils se ressemblaient et se correspondaient. Et bien qu’ils aient des tas de qualités tous les deux, non, « présents » n’est définitivement pas un adjectif que je leur attribuerais. Apparemment, ils ont attendu que je me fasse presque tuer pour vouloir réellement se rapprocher de moi, prendre vraiment soin de leur enfant. C’est pour ça que je trouve leur comportement légèrement exagéré : Je me suis toujours très bien débrouillé sans avoir 100% de leur soutien, alors ce n’est pas aujourd’hui que ça va changer. Que je sois sourd ou non. Quoi qu’il en soit, il est hors de question que j’aille dans ce stupide chalet. Sérieusement, personne ne peut me laisser déprimer et dépérir en paix, juste l’espace de quelques semaines ? Maintenant que j’ai réparé mon corps, que j’ai fais un max de rééducation et que je vais physiquement bien, il me reste encore le plus important à retrouver : mon moral. Et autant dire qu’en ce moment il est tellement bas que j’ai l’impression que je n’arriverais jamais à le retrouver !

Alors sur ce coup là, ma mère peut bien aller se faire voir, je n’irais pas !

Today –

Je n’arrive pas à croire que Mila ait réussi à m’entraîner là dedans ! Sérieusement, cette femme doit vraiment avoir des supers-pouvoirs…ou alors c’est juste que quand elle se met en colère, elle me fiche la trouille alors que je voulais éviter de subir ça. Qui sait ?! Puis il faut dire qu’elle sait comment négocier : Maintenant je n’aurais plus à faire cette  stupide vaisselle pendant un mois ! Non, en fait je crois que la vraie raison de ma présence là bas, c’est Benji. Mila ne pourra jamais être au chalet en sa présence sans moi, je le sais. Idem pour Benji, d’ailleurs. L’un et l’autre sont tellement butés qu’ils ne voient pas la vérité, et c’est trop frustrant ! Mais je sens qu’ils auront besoin d’un soutient moral, voilà pourquoi je tiens à y être : Et bien que Benji et moi sommes en froid, je ferais l’effort. De nous deux, il a toujours été le plus sanguin et moi le plus réfléchi. Je suppose que je devrais encore tenir mon rôle, même si les mots qu’il a osé me dire sont encore comme marqués au fer rouge dans mon cerveau.

Depuis mon accident, je ne conduis plus. Je n’ai plus touché au volant et ait eu vraiment du mal à rentrer dans l’habitacle, même en tant que passager. Et à la minute où elle a su que nous allions au chalet, Mila a sauté sur l’occasion pour pouvoir prendre l’une de mes bagnoles hors de prix que j’adorais conduire juste pour le plaisir. Ca me parait si loin ce temps là, comme si c’était une ancienne vie… Ayant totalement confiance en ma meilleure amie, je lui ai lancé les clefs avec plaisir alors qu’elle sautillait comme une collégienne devant l’un des chanteurs de One Direction. Souriant comme une gamine au matin de Noël, elle avait allumé le contact et j’ai sourit en sentant la vibration de la voiture. Bien sûr, je ne suis plus capable d’entendre le moteur et ça me brise le cœur quand je m’en souviens. Oui, ça ne fait pas longtemps que je suis sourd et parfois, j’ai l’impression d’être encore entendant. Alors j’attends que le son arrive par automatisme et lorsque je me rends compte qu’en réalité il ne viendra jamais, j’ai toujours cette impression de vertige : un peu comme si j’allais être aspiré dans le vide. Un vide glacial et noir, effrayant. Mais Mila, la pétillante Mila, arrive à me changer les idées, comme d’habitude. Depuis mon accident, elle ne m’as quitté que l’espace de quelques mois, mais a tenu à ce qu’on se voit sur Skype tous les jours ou alors à ce qu’on s’envoie des e-mails. Oui, je crois qu’elle a été encore plus maternelle que ma propre mère lors de sa brève absence ! Mais j’apprécie. Bien qu’elle ne le sache peut-être pas, j’apprécie vraiment ce qu’elle fait.

La route est assez longue pour arriver jusqu’au chalet, mais finalement, quitter la ville me fait déjà me sentir plus léger, même si mon cœur s’alourdit à l’idée de revoir Benji. Entre lui, Mila et moi, tout à changé. Et pas en bien ! Depuis ce quiproquo arrivé il y a quatre ans, plus rien n’est pareil entre nous, et ça craint. Je déteste ça, vraiment. Dire qu’au début, Benji s’est simplement énervé à cause d’un baiser qui n’en était pas réellement un ! Le truc c’est qu’il n’a pas voulu nous écouter et voilà comment tout à explosé. Alors maintenant que je n’arrive plus ni à entendre, ni à parler-pour le moment-, eh bien je crois que durant ces deux jours, tout va être plus que difficile à supporter !

Finalement, après deux bonnes heures de route, dont une a été utilisée pour retrouver notre chemin, qu’apparemment nous avions perdu à cause d’un foutu GPS, nous arrivons enfin devant le chalet. Et je pense que nous sommes les derniers, à en voir le nombre de voitures déjà présentes. Bon, eh bien c’est parti pour deux jours de torture ! Je sourit en voyant Mila si contente d’être enfin arrivée, bien obligé de reconnaitre que tout comme elle, ça me rappelle de bons souvenirs. Souvenirs aujourd’hui assez douloureux, mais bons quand même sachant que nous avons eu une enfance heureuse malgré ce qu’il s’est passé ces quatre dernières années. Et, avant que je ne puisse faire le moindre pas en direction du chalet où se trouvent tout ce que j’aime : à savoir la chaleur et la nourriture, Mila attrape mon poignet et me tire, me faisant presque tomber. Malgré moi je souris à nouveau et la laisse m’entraîner jusqu’à un arbre. Mais pas n’importe quel arbre…Celui où Benji, Mila et moi avons gravé nos initiales dans le tronc de celui-ci. Ainsi, nous pensions que notre amitié serait éternelle. Personnellement, j’y crois encore, mais il faudrait que pour ça tout le monde y mette du sien…Et je ne pense pas que ce soit à l’ordre du jour ! Et, alors que Mila me montre les lettres gravées là, je serre sa main et passe une main autour de ses épaules avant d’embrasser le sommet de son crâne. Soudain, elle se retourne et surpris, je fais de même pour ensuite voir la mère de Benji se diriger vers nous. Elle parle, je vois ses lèvres bouger, mais n’entend rien, absolument rien. Le vide, le néant, le silence le plus total. Mila me lâche pour aller les saluer et je la laisse partir en secouant la tête, amusé. Personnellement, je me contente de leur dire bonjour de loin avec un sourire et un simple signe de tête qu’apparemment ils acceptent, avant de me diriger vers l’intérieur du chalet. En ouvrant la porte, j’accueille la chaleur avec plaisir tout en frottant mes mains dans le but de les réchauffer. Puis alors que j’allais me rendre à la cuisine, je me cogne contre quelque chose : Ou plutôt, contre quelqu’un ! Quelqu’un que je n’ai pas vu depuis quelques temps. Depuis l’hôpital. Je croise son regard. Un regard noir et froid, qui me surprend. Qu’est-ce que j’ai fais encore ?!
Surpris, je sors mon petit carnet pour pouvoir communiquer avec lui sachant que nous ne maîtrisons pas encore beaucoup les signes ni l’un ni l’autre, mais il me l’arrache des mains avant de griffonner rageusement quelque chose dessus avant de me le rendre tout aussi sèchement. « Merci de m’avoir prévenu ». Je soupire et ouvre la bouche, comme si j’allais répliquer, avant de me souvenir que c’est impossible. De toute manière, même si j’avais pu parler, il n’aurait pas entendu sachant qu’il a préféré me fuir comme si j’avais la peste avant même que je puisse penser à réagir. Et bien voilà que le week end commence bien ! Sentant la colère bouillir en moi, j’arrache la page du carnet et la froisse entre mes doigts jusqu’à ce que ça me fasse mal, puis me réfugie dans la cuisine pour pouvoir la jeter. J’inspire ensuite profondément et file vers le salon : Sauf que voilà, une main entre dans mon champ de vision et me force à m’arrêter. Mon regard croise alors celui de la mère de Mila. Elle me sourit et se contente de me tendre les bras. J’accepte l’étreinte avec plaisir alors qu’elle me tapote le dos comme une mère le fait souvent avec son enfant. Je serre ensuite la main de son mari, me sentant tout de suite plus détendu. Ils me sont tous familiers et en réalité, ils sont comme ma famille sachant qu’ils m’ont vu grandir. Qu’ils nous ont tous vus grandir, avec Mila et Benji. La mère de Mila se mit à faire quelques signes qu’elle a apparemment appris et je ressens un profond respect pour elle, avant de lui signer un simple « merci », sincèrement reconnaissant pour l’effort qu’elle a fait.

Soudain, alors que j’allais chercher Mila sur regard pour voir comment elle s’en sortait avec Benji, je vis qu’elle n’était plus dans l’entrée. Pouf, volatilisée. Ainsi que Benji. Mes sourcils se froncent et j’amorce un mouvement pour sortir à nouveau du chalet, mais quelque chose me fonce dessus si vite que je n’ai pas l’occasion de faire un pas. Je reconnais tout de suite le parfum de ma mère, avant même de pouvoir cligner des yeux. Machinalement, mes bras se referment autour d’elle alors qu’elle me sert fort. Si fort que je sens presque son cœur battre contre mon manteau, encore posé sur mes épaules. Après une longue étreinte, ma mère consent enfin à me lâcher et commence à signer. Pour de vrai. Ca me surprends parce que jamais je n’aurais cru qu’elle allait réellement prendre des cours et surtout pas si vite !

« Comment tu vas mon bébé ? »

Je lève les yeux au ciel. Ce n’est pas le plus difficile et je le comprends sans problèmes.

« Tout va bien, maman. »

Elle sourit alors que mon père entre dans mon champ de vision. Sa main vient tapoter mon épaule, geste purement paternel et je fais de même. Rien que ça m’aide à supporter le comportement débile et totalement gratuit de Benji.

« Alors pour les chambres, je sais que quand vous étiez enfants tu avais l’habitude de dormir dans la même que Benji, mais comme maintenant vous êtes adultes et qu’il a une petite amie : Tu devras partager une pièce avec Mila. Ca ira ?! », me demande ma mère, apparemment très concernée par cette histoire de chambre.

J’hoche simplement la tête. Comme si dormir avec Mila me dérangeais, sachant qu’on partage la même maison depuis des mois ! Soudain, un détail me fait tiquer. Petite amie…Merde ! Petite amie ! Ma main se plaque contre mes lèvres alors que je regarde à nouveau l’entrée. Toujours vide. Mila n’est toujours pas là, tout comme Benji et je vois d’ici une jeune femme que j’ai déjà croisé une ou deux fois par le passé. Oui, la copine de Benji, que j’avais apparemment totalement oublié ! Et comme un con, je n’ai pas prévenu Mila qu’il risquait de se passer quelque chose de ce genre. Encore une fois, ça va être de ma faute, j’suis sûr ! Enervé à la fois contre moi-même, puis contre Benji et contre mes parents pour avoir rameuté tout le monde ici ce week end, je fais signe à ma mère que je reviens vite, avant de sortir à vitesse grand v. Une fois dehors, je vois au loin, près du ponton, deux silhouettes. Génial. Apparemment ils se parlent, mais combien de temps est-ce que ça va mettre pour virer au drame ? Les connaissant, je dirais moins de cinq minutes ! Par sécurité et par curiosité, je m’approche donc, crapahutant dans la neige comme un con : Pourtant, le bruit du crissement des chaussures dans la neige me manque aussi. Tout ce que je ressens, c’est le froid. Et, une fois assez près d’eux, je plonge mes mains dans mes poches en me contentant de les regarder : Apparemment tout ne se passe pas bien vu la tête qu’ils tirent tous les deux. Je soupire. Toute cette situation m’énerve et je sens que je ne suis pas loin de l’explosion. Je ne supporte plus de voir Mila souffrir, de voir Benji lui en vouloir pour quelque chose qu’elle n’a pas fait, de le voir m’en vouloir à moi aussi pour avoir été tiraillé entre les deux. Un jour viendra où j’en aurais marre de faire le tampon entre les deux et là, ça risque de leur faire bizarre à tous les deux. Soudain, Benji se retourne, prêt à s’en aller apparemment. Mais Mila le retient et ils se mettent à parler. Je n’arrive à lire que quelques mots sur leurs lèvres et décide de rester à proximité juste au cas où les choses empirent…

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Mila Cunningham

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MessageSujet: Re: On part à la recherche du Yéti ? - Dymiji   On part à la recherche du Yéti ? - Dymiji EmptyDim 23 Mar - 19:55

On part à la recherche du Yéti ?
“A friend is someone who knows all about you and still loves you.”
Je commençais à comprendre pourquoi ma mère s'était montrée évasive. Vu comme elle était amie avec la mère de Benji et celle de Dylan, il n'y avait pas de doute : elle savait ! Dire qu'elle connaissait parfaitement ce que je ressentais pour lui et qu'elle m'avait tiré dans cette merde en jouant la carte de Dylan. Je la détestais. Elle allait devoir arrêter de vivre dans son monde rose avec des petites paillettes. Elle voulait quoi ? Me faire un électrochoc pour que j'oublie Benji en me montrant qu'il avait fait sa vie et que je restais là comme une conne à l'attendre ? Espérait-elle vraiment que je puisse réagir de cette manière? C'était vraiment mal me connaître. Je n'étais pas comme ça, je ne l'avais jamais été. De toute manière, elle n'avait jamais rien compris et elle venait sciemment de m'amener dans un guet-apens. Dire que j'avais passé 4 ans à espérer qu'il m'envoie un message pour s'excuser, même un texto pour mon anniversaire aurait suffit pour que je lui réponde, mais rien, même pas l'ombre d'une présence. Il m'avait jeté de sa vie comme on jète un vieux meuble pourri dont on a plus besoin. Et pourtant malgré tout ça, il arrivait encore à emballer mon cœur. Je le détestais, je le haïssais pour me mettre dans un tel état et m'écraser comme une pauvre fourmi. Dydy devait être au courant aussi. Il allait pouvoir se brosser pour que je fasse la vaiselle.

4 longues années étaient passées, Benji avait refait sa vie. Est-ce que je pouvais lui en vouloir ? Non... Je n'en avais pas le droit et pourtant, c'était bien ce que je ressentais. J'étais en colère parce qu'il avait choisi de vivre sa vie avec une autre fille, alors que je l'avais patiemment attendu pendant plus de 10 ans. Un soupir énervé sortit de ma gorge, voilà que je me transformais en dragon... Dommage, je n'avais pas encore la possibilité de cracher du feu selon mes envies.

Ce mini week-end allait être une horreur, j'aurais mieux fait de me casser une jambe. La seule chose qui me retenait de partir, c'était Dydy. Il avait besoin de voir autre chose que les quatre murs de sa maison. Si je le suppliais de repartir tous mes efforts pour le faire venir n'auraient servi à rien, et puis merde moi aussi, j'aimais cet endroit, il n'y avait aucune raison pour que je parte. Voir Benji roucoulait avec sa petite copine risquait de me faire piquer des colères, mais j'allais devoir faire avec. J'étais capable de l'endurer ! Et puis capable ou non, j'allais devoir y arriver. Hors de questions qu'il comprenne des années plus tard que j'étais amoureuse de lui...

J'avançais à vive allure dans le chemin enneigé qui menait au vieux ponton où nous avions l'habitude de flâner pendant les vacances d'été. En hiver, il était recouvert de neige, mais on arrivait encore à le discerner. Le lac s'étendait sur une immense étendue. Les branches des arbres ployaient sous le poids de la neige et si on tendait bien l'oreille on pouvait presque les entendre gémir. Un petit pincement au cœur me vint en pensant à Dylan qui ne pourrait plus jamais entendre ce genre de bruits. Mon meilleur ami disparut cependant rapidement de mon esprit pour laisser la place à Benji qui semblait bien décider à jouer avec mes nerfs alors qu'il n'était même pas là. Arrivée au bout du ponton, je me laissais enfin aller. Ici, je pouvais pleurer tranquillement. Une bonne crise de larmes et je serai en mesure d'affronter ce foutu week-end. Mon père m'avait transmis beaucoup plus de choses que ma mère comme sa passion pour la nature, les chiens ou encore tout ce qui pouvait toucher au fantastique. J'étais capable de réciter Star Wars, le seigneur des anneaux et Star trek sans même chercher à le faire, mais à ce moment-là, j'appréciais la beauté de l'hiver. Le froid m'avait manqué durant mon long séjour en Californie. J'étais restée loin de chez moi trop longtemps et tout ça pour l'éviter. C'était fini, je n'allais pas continuer à mettre ma vie en parenthèse ma vie.


Plongée dans mes pensées, je n'entendis pas les bruits de pas derrière moi. La voix de Benji me glaça d'effroi. 4 ans que je ne l'avais pas entendue. Mon regard perdu dans le vague changea pour se teinter d'une lueur de colère sourde. Encore prise dans une crise de larmes, je ne pouvais tout simplement pas parler. La seule chose que j'arrivais à faire, c'était de pleurer en silence pour ne surtout pas l'alerter sur mon état général. Je serrais toujours la laisse d'Hell dans mes mains qui semblait se demander ce qui m'arrivait. En toute logique, nos ballades ne s'arrêtaient pas au bout de 50 mètres...

« Alors c'est comme ça que ça va se passer ? Tu vas m'ignorer tout le week-end ? Quatre ans que tu es partie sans me donner la moindre nouvelle et tu n'as rien à me dire ? C'est comme ça que tu envisages les choses entre nous, Mila ? Hein, c'est comme ça que ça va se passer ? J'aimerais bien que tu me confirmes tout ça pour savoir ce qui va m'attendre...!  Je sais que tu n'as pas envie de me voir mais toi au moins, tu savais à quoi t'attendre en venant ici. Moi j'ai appris seulement en arrivant au chalet que tu étais de retour... Imagine ma tête quand je t'ai vue débarquer main dans la main avec Dylan...! Alors merde ! Reste dans ton silence vu que tu n'as pas envie de me parler, reste avec Dydy... De toute façon, ça n'a toujours été que lui pour toi... Et surtout... reste loin de moi. »
Alors là, c'était trop, mais vraiment trop. Pour qui se prenait-il pour me parler comme ça. À l'entendre, il était un véritable martyre. C'était à cause de lui qu'on en était arrivé là. Parce qu'il avait été trop obtus pour m'écouter. Il était plus sourd que Dylan et il ne s'en rendait même pas compte et une fois de plus il osait me traiter comme si j'étais la pire fille sur terre. Qu'est-ce que je lui avais pour mériter autant de haine et de colère. On avait passé tant de bons moments ensemble. Dire que j'étais tombée amoureuse d'un con pareil !!! C'était bien ça le pire. En l'aimant, la perte, la rancœur, tout étaient accentués, tout étaient plus douloureux... Il voulait arranger les choses, mais une fois de plus, il venait de tout empirer. Depuis 4 ans, on était incapable de se comprendre, le dialogue était rompu. Entre nous, il n'y avait plus rien que de vieux souvenirs qui disparaissaient avec le temps.

Le simple contact de sa main sur mon poignet avait suffi à me faire trembler. Plus qu'à espérer qu'il prenne ça pour un frisson dû au froid. Parce que oui sa main était glaciale, mais ce n'était pas pour ça que je frissonnais, c'était au contraire parce que j'appréciais ce contact et s'il n'avait pas sorti toutes ses conneries, j'aurais sûrement laissé glisser mon poignet dans sa main pour  joindre la mienne à la sienne.


Il me fallut quelque temps avant de trouver le courage de faire face, mais il avait déjà fait demi-tour. Séchant mes larmes d'un revers de main (ou plutôt de gant). Je me baissais pour attraper de la neige afin de créer une magnifique boule de neige. Trop, c'était trop, il avait besoin qu'on lui remette les idées en place. « Hé Eun Ji ! » Hurlais-je d'une voix colérique pour qu'il se retourne. Il n'y manqua pas. Une fois sa tête dans mon champ de vision, la boule-de-neige s'éleva dans les airs en sifflant. Elle l'atteignit en pleine tête. C'était lui qui m'avait appris à bien viser, je retenais mes leçons. « Désolée, c'était pour te rafraîchir les idées ! » Ma voix eut un joli écho, super, on allait m'entendre au chalet. De toute manière, ce n'était pas comme si on pouvait redevenir amis. J'allais lui en mettre pleins les dents. 4 ans que je me rongeais les sangs pour dire ce que j'avais sur le cœur, ça allait sortir !!! « Casse-toi de ma vie... !!! C'est pas toi qui l'a dit !? Tu as eu ce que tu voulais bordel, je suis sortie de ta vie et ça te va pas. Tu voulais quoi que je t'écrive et que je t'implore de m'excuser. Et pourquoi j'aurais fait ça ? Pourquoi ?! Après tout ce que tu m'as dit... Si y a une personne qui m'a vraiment blessé dans ma vie, c'est toi ! Tu obtiens la médaille d'or ! J'ai passé 4 ans à entendre que tu m'envoies un message, même un salut aurait fait l'affaire, j'ai même gardé mon numéro juste pour ça au cas où, mais t'as jamais rien fait. Tu ne voulais sûrement pas me parler, alors pourquoi tu viens ? Tu devrais être heureux que je t'ignore, c'est ce que tu voulais !» je marquais une course pause, juste pour respire avant de repartir sur ma lancée « Qu'est-ce qu'il vient faire là Dylan ? Que je le sache, si y en a un qui a toujours été là, c'est bien lui ? Quand je pleurais toutes les larmes de mon corps parce que tu m'as dit de me casser de ma vie, il était là. Qu'importe ce que j'aie pu vivre, ou ce que j'ai pu lui faire vivre, il a toujours été là ! Il m'a jamais laissé tomber pas une seule fois, et même quand il était trop pris, il prenait un peu de temps pour briser mon quotidien de merde que j'avais en Californie. Je me plains moi que tu te pointes avec ta copine ?! Non, alors, ne viens pas me prendre la tête avec Dylan ! S'il n'avait pas été là, j'aurais jamais réussi à me relever. Je t'adorais Benji, j'ai jamais voulu te faire de mal mais t'as jamais voulu le comprendre. Tu t'es mis à l'écart tout seul, sans jamais vouloir écouter ce qu'on avait à te dire! » Bon bhé sur ce coup là, c'était raté pour pas pleurer, j'étais en train de faire fondre la neige avec les deux cascades qui me sortaient des yeux. Complètement hors de moi, je cherchais un moyen de fuir ... y avait que de la neige ici. Alors je reformais rapidement une boule-de-neige avant de l'envoyer de toutes mes forces, ça avait l'effet de me calmer. Sauf que ma boule vrilla un peu trop... ET bam dans la tête de Dylan qui venait de faire son apparition. Mon visage passa de la colère à la surprise. « Pardon... » dis-je avant de pouffer de rire. Sauf que Dylan ne semblait pas décider à rester les bras croisés. Le voyant commencer à se baisser vers un tas de neige, il n'y avait plus aucun doute sur la suite des évènements.. « Ah nonnn » gloussais-je avant de bondir derrière un arbre. Un boule me toucha en pleine fesse, bordel ça c'était Benji ! J'allais le tuer, il avait pas d'autres choses à faire que jouer avec nous. Genre retrouver ça blondasse pulpeuse aux formes généreuses !!!  "Benji!!!!! comment tu oses me tirer dans les fesses!!!" Tiens j'avais dit Benji sans être en colère , comme quoi une bataille de boules de neige suffisaient à m'adoucir. 


(c) sweet.lips
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