Vue de l’extérieur, ma famille sonne juste, ordinaire et paisible, oui, c’est bien l’aspect que ma famille voulaient rendre, sauf qu'en réalité, c’est loin d’être une partie de plaisir.

Immobile sur son fauteuil, j'observais les moindres faits et geste du docteur, essayant t'entrevoir discrètement les notes écrites par ce dernier, mais enfin. D'un sourire malicieux, je pensais * Hé Mon vieux ! Tu n'auras jamais rien à écrire sur moi, car je ne compte pas te parler ! * . D'un air perplexe, le docteur ajoutai « Bonjour Dean, nous allons essayer encore une fois, parlez-moi de votre enfance. Cette fois, il va falloir me parler Monsieur Hasting » « Je n'ai jamais demandé de venir ici, j'y suis contraint. C'est cela où je continue mes crises de somnambulisme. ».A la vue de mes paroles, Docteur Mills soupirait, tapotant à un rythme régulier son style, ce bruits assourdissant raisonnèrent dans ma tête, compressent mes poing, je fixais le jeune homme, sans le lâcher une seconde. « Je suis désolé Monsieur Hasting, mais je vais devoir procéder autrement. Nous allons faire une séance d'hypnose » Complètement contre cette idée, je me levais brusquement et s'exclamant « Wow ! Tout doux mon vieux ! Je ne ferai pas votre hypnose ou je ne sais quoi ! » Puis ajoutais doucement « Sans mon accord, vous ne pouvez rien.. vous ne pouv....aire ».D'un regard perplexe, je fronçais mes sourcils essayant de comprendre ce qu'il m'arrivait. Je pouvais sentir mes muscle se contracter, ma vision se troublait et une incapacité à parler. Mais alors que je m'apprêtais à tourner de l'oeil, une pensée me vint à l'esprit    * Le salaud ! Il m’a drogué, mais quand ? Je sais ! Au début avec son verre étrange. Je savais que je le sentais pas*. Je ne serais dire si j’étais inconscient ou non. A terre, ça  c’était certain mais dans quels dégâts, ça je l’ignorais. Je ne pouvais simplement plus  bouger aucun de mes membres, ne sortir aucun son. Je ne pouvais que percevoir les paroles assourdissantes du docteur. «  Hasting, je sais que vous m’écoutez, nous allons ensemble pénétrer dans votre esprit et découvrir votre blocage. Vous êtes prêt ? Ecoutez le son de ma voix. Nous allons remonter dans votre enfance. Avez-vous eu une enfance heureuse Monsieur Hasting ? »

« Encore  une fois, ma mère ne se sent pas très bien. Je la soupçonne  d'avoir oublié ses médicaments. Elle était dans ses moments de folie, parfois quand elle me parlait, elle riait à cœur joie et moi je souriais, mais parfois, elle pleurait et moi j'encaissais. Est-ce normal de vivre cela à sept ans ? Au départ, je ne comprenais pas les sautes d'humeur de ma mère, elle  était atteinte de bipolarité, sauf que pour moi, ce mot ne voulait rien dire, c'était simplement un terme médicaux. Alors, je m'en suis fait ma propre description, à mes yeux, une personne atteinte de cette maladie n'avait pas d'humeur fixe, elle pouvait passer de rire aux larmes, du bonheur au malheur sans aucune raison valable. C'était comme être lunatique en fin de compte. Je ne sais jamais sur quel pied danser avec ma mère. Je suis peut-être jeune, mais j'observais beaucoup les choses à mon âge et je voyais bien que mon père support de moins en moins la maladie de ma mère. Comme toute enfant, j'ai voulu rendre leur vie plus belle, les aides ! Alors, j'ai donc essaie de trouver un moyen de garder ma mère en phase « positif » , pour cela, j'avais usées de beaucoup d'astuce. Dans mon enfant, j'ai été beaucoup de choses, futur peintre,  musicienne, comédienne, humoriste, sportif.  J'ai voulu rendre leur vie plus belle, les aides !. Jusqu'à que je me tourne vers l’art, là , le dessin .  J'en fais ma passion, ma priorité, ma source de force et j'en ai fait le rêve de ma mère, à chaque dessin, je voyais le regarde de ma mère émerveiller, mais, ça ; ne raviverais en aucun cas mon père. Voir son fils  brillait dans un domaine, avoir la gloire à la maison et être l'attention des repas de famille, le rendait encore plus colérique et jaloux. J'ai donc laissé tomber le dessin.»

Le docteur m’interrompu dans mon flash-back «  Oui c’est bien tout ça, mais  je veux le détail qui a marqué votre vie. »

Je  me souviens, un soir, alors que je revenais des cours. J'ai surpris une violente dispute entre ma mère et mon père. Caché derrière le canapé, j'entendais tout ! Leur ton monté et leur parole. Ma mère soutenait avoir vu un homme rodé dans la maison. Mais mon père la battu afin qu'elle se taise. Je n'ai pas bouché ce jour-là. J'étais comme paralysé, seules les larmes coulaient. Entendre sa mère supplier son père d’arrêter, c'est dur et ça traumatise beaucoup. Je vous laisse imaginer la scène quand il m'a découvert derrière le canapé (:0) . Il ne m'a pas seulement engueulé ou expliqué la situation, non, il m'a tapé jusqu'à que j'arrête de pleurer et ma mère n'a rien fait. Depuis ce jour, ma mère n'a cessé de me parler ».
 U.C