Sujet: Falling into a dream (Annily) Mer 23 Oct - 19:04
Annily Rayden
Je m'appelle Annily Silinia Rayden et j'ai 22 ans, puisqu'en effet je suis né(e) le 12 Juillet 1991 à Winnipeg, Canada. Ma situation sociale est actuellement moyenne ascendant bancale et j'habite à Snowflake Lane depuis toujours; j'y suis étudiante en psychologie et créatrice de bijoux à mes heures perdues et j'habite seule, malheureusement. Niveau amour, je suis actuellement célibataire et d'ailleurs, je suis hétérosexuelle. Ah, j'oubliais, j'ai choisi d'incarner un superbe scénario et c'est Isla Fisher qui me prête son joli minois.
Dernière édition par Annily Rayden le Dim 27 Oct - 18:12, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: Falling into a dream (Annily) Mer 23 Oct - 19:04
tell me your secrets
12 ans + « Et toi, tu veux faire quoi, plus tard ? » Assis tous les deux dans le terrain vague qui bordaient leur rue, ils observaient d'un oeil amusé les autres enfants courir de tous les côtés, profitant agréablement des premières douceurs du mois de juin, alors que l'année scolaire touchait presque à sa fin. Tournant sa tête en direction de la voix masculine, et pourtant si fragile, elle ne put s'empêcher de sourire, comme à chaque fois qu'elle croisait son regard, comme à chaque fois que son sourire se dessinait sous ses yeux. Derrière les boucles brunes qui les cachaient pourtant la plupart du temps, elle pouvait les voir, là, deux éclats sombres brillant dans le silence, à attendre avec une impatience non dissimulée la réponse de la rouquine, qui préférait prendre son temps avant de se précipiter dans une tirade maladroite. Lennon, son ami de toujours, son frère de coeur, son égal - celui qui la comprenait mieux que quiconque, et qu'elle ne voudrait jamais quitter, ah ça non. A cette pensée, son coeur fit un petit bond dans sa poitrine alors que, furtivement, ses yeux se levèrent vers le ciel qui les gouvernait tous. De quoi demain sera-t-il fait ? De bonbons, de sucreries et d'éclats de rire, à n'en pas douter. Leur quotidien n'était après tout qu'une suite délicate de journées oisives, loin d'être dérangeantes, pour qui se plaisait à s'y abandonner. Se lever, déjeuner, aller à l'école, retrouver ses amis, s'amuser entre deux leçons - pourquoi se plaindre de cette vie, lorsque l'on a à peine douze ans ? Loin de participer à tous les soucis d'adultes qui secouaient sa famille autant que celle de son meilleur ami, elle préférait en tout point se concentrer sur ce qui constituait sa véritable vie, et oublier les cris incessant de ses parents pour porter son attention sur Lennon, qui la fixait toujours de ses yeux bruns. Quelques éclats d'un rire léger secouèrent les épaules de la petite rousse, alors qu'elle tendait ses bras en arrière, s'étirant avant de s'appuyer dessus, ses mains perdues quelque part dans l'herbe derrière elle. Cette question, on la leur avait posée aujourd'hui à l'école, mais tout le monde n'avait pas eu le temps d'y répondre. La majorité des enfants avaient donné des réponses tout à fait ordinaires, comme instituteur, cuisiner ou même pêcheur, le seul sortant réellement du lot étant celui qui désirait devenir un jour éleveur de cochons d'inde. « Moi plus tard... » Sa voix s'éleva dans l'air, captant l'attention de Lennon, qui redressa un peu la tête à ses côtés. bien embêtée, la gamine s'arrêta en plein milieu de sa phrase, ne sachant pas réellement quoi répondre. La moue songeuse, elle fixait les multiples couleurs qui peignaient un ciel utopique devant elle, incapable de songer à ce que serait son avenir. Devenir adulte, une idée bien étrange dans la tête d'une enfant, qui ne devait en rien ressembler à la réalité. Pour elle, être adulte revenait à aller à l'école des grands, à afficher toujours une expression fatiguée et à crier, pour des raisons qui lui échappaient la plupart du temps. Cette image était loin de lui plaire et, quelque part, elle aurait voulu pouvoir rester enfant toute sa vie, à quand bien même elle devrait continuer d'aller à l'école année après année et de subir encore et encore la voix monotone de leur institutrice. « Je sais pas, c'est dur de choisir en fait ! » Sa moue s'effaça au profit d'un sourire amusé, alors que son visage se tournait vers celui de son ami, des étoiles plein les yeux alors qu'elle venait enfin de trouver de quoi lui répondre - et quelle idée ! « Je sais, j'ai trouvé ! Plus tard, je serai créatrice de sourires ! J'attraperai toutes les étoiles du ciel pour en faire des paillettes, qui réchaufferont le coeur des gens qui ont oublié comment rire. » Idée saugrenue pour une gamine de douze ans, image tellement naïve mais emplie d'une certaine maturité à la fois - mélange doux amer d'une enfance rencontrant les premiers signes d'une croissance dont elle n'avait pas du tout conscience. Ouvrant bien grand les bras, éclatant d'un rire cristallin, elle se laissa tomber en arrière, bien vite rejointe par son ami de toujours. Plus rien n'existait autour d'eux, ni le terrain vague, ni même les cris des autres enfants, le vacarme des voitures, le bruit de la vie, tout simplement. Il n'y avait plus rien, si ce n'était leur rire joint, et le souffle de leur respiration amusée. Deux coeurs battant au même rythme, deux existences partageant une même vision des choses, sans en avoir réellement conscience. Sa petite poitrine se gonflait et se baissait, au rythme de ses respirations qui commençaient à se calmer, alors que son regard se perdait dans l'immensité du ciel voisin. Son plan de carrière lui plaisait, de la façon dont elle l'avait raconté à son ami. Certes, il était quelque peu irréalisable, peut-être même utopique - mais pourquoi ne pas tenter ? Le monde des grands lui avait toujours semblé être terne, triste, sans couleur, sans saveur et sans odeur, elle ne voulait que lui apporter un petit grain de vie, un soupçon d'insouciance et un souffle de légèreté. L'espace d'une seconde, elle se demanda si Lennon ne s'était pas endormi à côté d'elle. Silencieuses, les secondes s'étirèrent avant qu'enfin, il ouvre la bouche, et que sa voix vienne chatouiller ses tympans. « Si c'est comme ça... et bien je serai celui qui attrapera les étoiles pour toi, comme ça tu ne risqueras pas de tomber du ciel. Et je pourrai toujours rester à tes côtés... » Elle ne put s'empêcher de sourire en l'entendant, sans rien ajouter, parce qu'il n'y avait rien d'autre à ajouter. Un souhait, une envie, elle n'aurait su mettre d'étiquettes sur les mots du brun. Sincère, il l'était, à n'en point douter. Il était toujours comme ça, Lennon, à toujours hésiter, mais à dire doucement les choses qu'il avait sur le coeur, toujours avec cette sincérité déconcertante - et Annily l'appréciait énormément pour cela. Dans un soupir, toujours avec un fin sourire sur les lèvres, elle tourna la tête sur le côté, observant avec tendresse les traits du visage du gamin qui gardait ses yeux rivés sur l'étendue bleutée. Est-ce qu'ils avanceraient toujours côte à côté, à la manière de deux amis que rien ne pouvait séparer ? Elle l'espérait sincèrement, du fond de son petit coeur, même si elle n'en disait rien. Sursautant presque en sentant quelque chose frôler sa main, elle baissa les yeux vers elle, étouffant un rire en voyant les doigts du garçon se serrer autour des siens. Dans un soupir, elle répondit à son étreinte ponctuelle, glissant ses yeux dans ceux de son ami, maintenant tournés vers les siens, appréciant ce fin contact entre leurs être, vide de toute ambiguïté. C'était juste eux, juste eux deux au milieu du monde et, au fond de son coeur, cette image resterait gravée, à quand bien même leurs rêves d'enfants ne se réaliseraient jamais.
21 ans + Diing. Dang. Diiing. Assez puissante pour être entendu à des dizaines mètres à la ronde et pour réveiller le plus endormi des rêveurs, la sonnerie de la porte d'entrée retentissait dans toute la maison, reconnaissable de par son timbre si singulier et à la fois si ancien. Mr Rayden avait dès le départ insisté pour garder une sonorité un peu vieillotte, sûrement trop accroché à un passé qui s'était toujours envolé trop vite à ses yeux - et, face à son entêtement, sa femme avait eut vite fait de céder dans le rayon bricolage, regrettant son geste sitôt la sonnette installée. Trop ceci, trop cela, si les premiers jours avaient été difficiles avec cette intruse dans leur maisonnée, la petite famille avait pourtant eut vite fait de s'y habituer, allant même jusqu'à apprécier ses notes à la fois graves et aiguës. Comme le reste de leur demeure, elle possédait son charme, un charme bien particulier que pourtant, à presque trois heures du matin, Annily ne parvenait plus à voir. L'esprit encore à moitié assoupi, le corps enveloppé à la va-vite dans un peignoir crème qui cachait à peine son pyjama batgirl, elle avait réussi non sans mal à sortir hors de son lit, et ses pantoufles traînaient sans bruit contre le parquet, alors qu'elle glissait dans le couloir, étouffant un long bâillement avec le dos de sa main. « C'est pas possible... ils ont bu deux bouteilles de vin au restaurant ou quoi ...? » La voix basse, les yeux mi-clos, elle évoluait entre les meubles plus par habitude que grâce à sa vision un peu brouillée par le sommeil, et la maison ne faisait qu'apparaître un peu plus grande à chaque pas. Il était trois heures du matin. Trois heures. Et, même si d'ordinaire elle se montrait aussi souriante qu'agréable, se voir forcée à sortir du lit la rendait assez revêche, probablement autant qu'un chihuahua qu'une main malencontreuse aurait un peu trop embêté. Soupirant, gémissant, elle aurait tout donner pour retourner emmitoufler sous sa couette, et continuer cette nuit qui n'aurait jamais du s'arrêter aussi abruptement et, comme pour concrétiser cette pensée qui traversait son esprit, la sonnerie s'arrêta sèchement, aussi sèchement qu'elle avait percé l'air, et ses derniers tintements s'évanouirent dans le silence soudainement pesant. Frottant brièvement ses yeux, elle alluma au passage l'une des lampes du couloir d'un geste las, alors que ses jambes ralentissaient, pour finalement s'arrêter devant la porte d'entrée. Sur le coup, il ne lui vint même pas à l'esprit de vérifier qui sonnait, convaincue qu'elle était de voir le visage enjoué et fatiguée de ses parents en ouvrant la porte, et d'entendre leur voix fatiguée glisser quelques mots à propos de leur soirée en tête à tête - soirée à laquelle elle avait été conviée mais qu'elle avait gentiment déclinée au profit de quelques heures passées en compagnie de sa couette, d'un pot de glace, et d'un énième visionnage de The Vow. Aussi, elle prit son temps pour déverrouiller la porte, entrecoupant son geste d'énièmes bâillements à n'en plus finir, commençant presque à oublier déjà le bruit tonitruant qui l'avait réveillée au beau milieu de la nuit. Quelle heure était-il déjà ? Deux heures, trois heures, qu'est-ce que cela changeait, au fond ? Elle pourrait aller se recoucher sitôt la porte ouverte et ses parents rentrés, et cette perspective ne faisait que la rendre un peu plus impatiente à chaque seconde. Enfin, le claquement du verrou, et sa main s'appuya sur la poignée de porte, alors qu'elle tirait déjà la cloison vers elle, avec une lenteur qui frôlait l'exaspération. « Alors...? Qui a oublié les clés de la porte cette f- » A peine échappée de ses lèvres fines, sa voix s'évanouit dans l'air, mettant subitement fin à sa question qui mourut plus vite qu'elle ne l'aurait souhaité. Devant elle, il n'était ni question de visages familiers, ni même de sourires vaguement éméchés. Au revoir la vision fugace de ses parents rentrant de soirée, au revoir l'idée même de les entendre raconter leur film en pouffant de rire. Non, devant ses yeux fatigués, debout sur le perron comme deux silhouettes incertaines se tenaient deux hommes en uniforme, deux hommes dont la simple vue ne lui présageait rien de bon. Son regard se perdit l'espace de quelques instants, alors que ses sourcils se fronçaient vers cette image que son cerveau ne parvenait à comprendre, ni à replacer dans un contexte compréhensible. Franchement, des policiers, à cette heure de la nuit, devant chez elle ? Ça frôlait l'invraisemblable - ou peut-être le trop vraisemblable ? Devant son incompréhension plus que flagrante et son mutisme encore constant, l'un des deux prit l'initiative de sortir son badge, et de rompre ce silence presque funeste. « Veuillez nous excuser pour cette intrusion si tardive...ou un peu trop précoce, vu l'heure. Vous êtes bien mademoiselle Rayden ? » Une question. Et quelle question. Sur le moment, elle lui sembla encore plus étrange, comme sortie de nulle part, presque aussi incompréhensible que la raison de leur venue, mais ces quelques mots eurent sitôt fait de la réveiller, du moins suffisamment pour qu'elle se redresse un peu, et qu'elle remonte à la hâte son peignoir qui retombait jusque là de ses épaules. « Je euh... je... oui, oui c'est bien moi. Mais qu'est-ce qui... » Elle n'arriva pas à terminer sa question, la laissant cette fois d'elle-même s'éteindre, alors qu'inconsciemment, elle pressentait déjà des paroles qu'elle redoutait, et qu'elle n'était pas du tout prête à entendre. Ses soupçons furent trop rapidement confirmés lorsque son regard croisa celui du deuxième agent, qui baissa piteusement les yeux, et que l'autre -probablement son mentor vu son efficience- reprenait déjà la parole d'une voix vaguement concernée, où pointait un léger soupçon d'affliction. « Nous sommes les agents Raider et Hutch, de la police municipale. Il s'agit de vos parents... Est-ce que nous pouvons entrer, peut-être ? » La peur se déversa en elle, sifflant à ses oreilles, coulant jusque dans ses oreilles, alors que sa main se resserrait fermement autour de la poignée, bien cachée de la vue des deux représentants de la loi. Serrant les lèvres, son visage se baissa vers le sol, et elle se força à déglutir avant de le relever vers eux, espérant que ses quelques tremblements n'étaient pas encore tellement visibles. « Qu'est-ce... Qu'est-ce qui leur est arrivé ? Où sont... Où sont-ils... ? » Elle ne reconnaissait même pas sa propre voix. Bizarrement, c'était comme si elle assistait à cette scène d'un oeil extérieur, comme si, à force de pressentir la nouvelle qui allait arriver, elle souhaiter s'en éloigner pour mieux pouvoir l'affronter, ou en tout cas moins se laisser abattre par les quelques mots qu'elle entendait déjà résonner au fond d'elle. Du reste, ses craintes se justifièrent définitivement lorsque les visages des deux policiers se fermèrent, et que quelques secondes d'un silence glacial coulèrent entre eux, des secondes qu'elle n'arrivait à compter, même en y mettant tout son coeur. Une, deux, peut-être trois...? Et puis finalement, le glas d'une fin déjà bien annoncée, le couperet qui descend à toute vitesse sur sa nuque découverte. « Je suis désolé, ils ont eu un accident cette nuit, sur Vaughan Street. Ils y sont tous les deux restés... » Elle n'entendit ni le reste des paroles des policiers, ni leurs questions condescendantes à propos des démarches à suivre. Tout ce qui parvenait jusqu'à ses oreilles, c'était le craquement sourd de son coeur qui commençait à suffoquer, et le claquement sec de ses genoux l'un contre l'autre - et tout le reste n'était que broutilles comparé au vide insondable qui se formait déjà au creux de son corps.
22 ans + Cartable sur l'épaule, elle fixait d'un oeil absent les quelques enveloppes qu'elle venait de récupérer dans sa boîte aux lettres, observant sans les voir les quelques lettres qui formaient bien visiblement le mot "FACTURE" sur chacune d'entre elles. Le temps avait beau passer, les problèmes ne disparaissaient pas et, bien au contraire, les frais généraux demeuraient les mêmes, mois après mois. Cela faisait maintenant un an. Une année entière qu'ils étaient morts tous les deux, et qu'Annily vivait seule dans cette maison bien trop grande pour elle. Si elle s'était battue bec et ongles pour ne pas avoir à abandonner la demeure dans laquelle elle avait grandi, la donne avait changé avec le temps et, aujourd'hui, l'argent commençait à manquer pour entretenir la résidence qu'elle ne voulait quitter pour rien au monde. Remplie de souvenirs bons comme mauvais, elle demeurait après tout le dernier lien qu'il lui restait avec ses parents, le genre de lien dont elle ne pouvait se priver, pas même après douze mois de souffrance. Rien n'avait bougé, à l'intérieur - la chambre de ses parents était restée intacte, le bureau de son père également - et, chaque fois où elle posait sa main sur la poignée de la porte d'entrée, elle s'attendait encore à être accueillie par le sourire chaleureux de sa mère, et par l'odeur plus qu'alléchante d'une tarte cuisant dans le four. A cette simple pensée, son coeur se figea au creux de sa poitrine, et elle réprima non sans mal une petite toux déplacée. Des images, de la poudre aux yeux, les vestiges brisés d'un passé bien trop loin, voilà tout ce qu'il lui restait. Et cette maison n'était qu'un catalyseur, une porte ouverte vers une douleur qui ne se soignerait jamais, malgré ce qu'elle faisait croire. Sa main se serra un peu plus autour des enveloppe et, d'un geste las, elle referma la boîte aux lettres, son visage se relevant sans réel intérêt, et son regard croisa celui de sa voisine, une dame d'une cinquantaine d'années, un peu trop curieuse pour leur bien à toi. Instinctivement, un sourire presque fin étira ses lèvres, alors qu'elle tentait d'enfouir les quelques pensées hasardeuses qu'elle avait jusque là. « Bonjour madame Forbes ! Tout va comme vous voulez ? » Levant ses enveloppes en guise de salut, la rousse suivit des yeux sa chère voisine, qui se rapprochait à pas mesurés de la cloison qui séparait les deux jardins. Passé un bref sourire, ses lèvres se pincèrent , et ses yeux regardèrent de droite et de gauche avant de se poser sur la jeune fille, qui ne s'approche pourtant pas d'un pied. « Est-ce que tu vas bien ? J'ai entendu cette... toux, il faut surveiller ça, tu sais, une fille comme toi ne devrait pas rester tout seule dans cette grande maison vide, c'est un véritable nid à microbes, tu le sais. » Tentant de garder son sourire intact, la rousse ne put s'empêcher de laisser échapper un petit soupir ennuyé alors qu'elle haussait les épaules, coupant court à cette discussion qui ne présageait rien de bon. La maison, voilà ce qui agitait les bruits de voisinage. Après les sourires condescendants et les intentions désintéressées de la part de ses voisins, elle pouvait sentir sans difficulté qu'ils étaient à l'affut de la moindre information, du moindre petit ragot croustillant à se mettre sous la dent à propos de cette propriété - et se rapproche de la dernière habitante était le meilleur moyen d'en savoir plus. Tout était bon, à ce petit jeu là. Prendre de ses nouvelles, vouloir lui apporter un journal, ou même s'inquiéter de la cloison en bois, qui avait fait du bruit pendant l'été - tout, pourvu qu'il puisse en parler ou, encore mieux, mettre un pied à l'intérieur de la maison. « C'est probablement juste un coup de froid. Vous savez comment sont les automne ici, il suffit de sortir une fois sans écharpe pour attraper le plus joli des rhumes ! Mais ce n'est rien de grave, loin de là... enfin, passez une bonne journée ! » Ce faisant, elle enfouit rapidement les enveloppes dans son sac, attrapant au passage les clés de la maison, ne relevant les yeux que pour apercevoir le visage contrit de la mère Forbes, qui attendit quelques secondes avant de tourner les talons et de s'éloigner dans l'autre direction. Soulagée de ne pas avoir eu à trouver une quelconque autre excuse pour pouvoir rentrer chez elle, Annily prit enfin le chemin du perron, et entra sans attendre, ne soupirant de soulagement qu'une fois sûre que la porte était bien refermée derrière elle. Soulagement... Celui ci fut de bien courte durée et, lassement, elle posa son sac sur la table de la cuisine, ressortant toutes les enveloppes qu'elle y avait mises. Gaz, électricité, impôts, tout y passait, et ne manquait que la facture de l'école pour couronner le tout - ah non, elle y figurait également. Levant les yeux vers le plafond, la jeune fille se laissa tomber sur l'une des chaises qui entourait la table, ouvrant lentement chacune des enveloppes pour tenter de faire une compte rapide, et la somme dont elle ne voulait avoir conscience s'afficha noire sur blanc devant ses yeux. A ce rythme-là, elle ne se donnait pas deux mois. L'assurance avait jusque là suffit à presque tout couvrir, mais elle était loin d'être éternelle, et Annily en avait plus que conscience. « C'est pas vrai... » La précarité de sa situation se dessinait plus clairement à ses yeux depuis quelques semaines et, maintenant qu'elle en avait la preuve sous les yeux, elle en avait l'estomac noué. A ce point, plusieurs choix s'offraient à elle, même si elle n'était pas encore prête à en prendre un. Vendre la maison ? Il en était absolument hors de question - et puis pour aller où, de toute façon ? Elle ne s'était pas spécialement rapprochée du reste de sa famille, et elle se voyait mal rester chez des amis pour une durée indéterminée, surtout pas maintenant. L'autre principale option, quant à elle, se résumait à prendre des locataires ici-même, dans l'espoir de réduire un peu les frais. Mais était-elle vraiment capable de faire ça, elle qui n'avait même pas se résoudre à accueillir son meilleur ami, la dernière fois qu'il lui avait téléphoné ? Son ventre se serra, elle le sentait se tordre dans tous les sens sous la table, et grimacer suffisait à peine à en atténuer la douleur. Elle se sentait fichue; au bout du rouleau, au bout d'un trou qu'elle avait cherché à combler pendant tous ces longs mois et, plutôt que de lui tendre une échelle, c'était une pelle qu'on lui avait lancée, dans l'espoir qu'elle continue de creuser pour s'enfoncer toujours plus profondément, probablement. Les bras croisés sur la table, elle y enfouit son visage, soupirant longuement, essayant de remettre un peu d'ordre dans son esprit, et de réfléchir à un angle d'attaque. Mais, plutôt que de songer à une solution miracle, ce fut le visage de ce jeune inconnu qui lui revint en mémoire, jusqu'à se dessiner presque clairement devant ses yeux clos. A côté de lui, obligé de vivre dans une voiture, la situation de la rousse semblait presque dérisoire. Elle vivait sous un toit, après tout, et n'avait pas à se plaindre du moindre manque de confort. Non, elle n'avait pas le droit de se plaindre, ni de baisser les bras, alors que d'autres connaissaient bien pire position qu'elle. Alors son coeur battit sourdement dans sa poitrine. Une fois. Deux fois. Elle le mit sur le compte de l'angoisse de perdre la maison, et l'obligation de faire des concessions qui ne lui plaisaient guère. Mais, pourtant, une seule question s'inscrivait dans son esprit, alors que les secondes coulaient plus doucement autour d'elle. Pourquoi est-ce que je continue de penser à lui ? Je ne sais même pas qui il est...
Et sinon, moi c'est mkd, j'ai en réalité plus de vingt ans et j'ai connu le forum grâce à Bazzart. Ceci est mon premier compte. Mon petit mot de la fin? askjdkhfhel lkjnbhvgqzvdek ajhdaham .
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Dernière édition par Annily Rayden le Mer 30 Oct - 14:50, édité 6 fois
Invité
Sujet: Re: Falling into a dream (Annily) Mer 23 Oct - 19:08
En espérant que tu seras la bonne Annily, l'héroïne de notre Joshounet, la dame de son cœur... BIENVENUE ! Treeeeeees bon choix de scénario ! Fais nous rêver (non non je ne mets pas la pression du tout... ) bon courage pour ta fichounette !!!
Sujet: Re: Falling into a dream (Annily) Mer 23 Oct - 19:23
Bienvenue à toi la plus jolie des rousses *regardez-moi cette bouille, on la croquerait * (pas touche les autres, c'est ma mienne xDD) Bon courage pour ta fichette, tu sais où me trouver en cas de problème (dans ton lit -SBAF-)
(Joshounet en mode "plein-de-n'étoiles-dans-les-yeux")
Sujet: Re: Falling into a dream (Annily) Mer 23 Oct - 20:05
Bienvenuuuue parmi nous (c'est moi que tu as eu par MP sur bazzart )! Je suis contente de voir Annily tentée, et j'espère aussi que tu seras la bonne, on va te bichonner et te réclamer des tonnes de liens Bon courage pour ta fiche en tout cas, et à bientôt sur le forum
Invité
Sujet: Re: Falling into a dream (Annily) Mer 23 Oct - 20:08
Josh E. Stenson a écrit:
Samara J. Williams a écrit:
J'espère que tu viens briser la malédiction
J'ai appelé le marabout, normalement tout est OK, la malédiction est levée
si la malédiction est levé , tout est parfait pour moi !!! bienvenue à toi en tout cas et gros merde pour ta fishounette
Invité
Sujet: Re: Falling into a dream (Annily) Mer 23 Oct - 21:22
Aaron oh ce prénom et puis cette bouille merci pour le coup de pression, je ne le sens paaaas du tout peser sur mes épaules là j'espère être la bonne en tout cas, depuis le temps qu'il attend le pauvre merci en tout cas
Josh merci à toi le plus eau des bruns merci pour tout, et puis croque-moi quand tu veux écoute (tu as déjà trouvé ta place dans mon lit alors bon )
Samara briseuse de malédiction, c'est mon deuxième boulot merci beaucoup
Sujet: Re: Falling into a dream (Annily) Jeu 24 Oct - 14:44
Haha c'est sur que mon frère est un chouineur et pas que ca ... Mais je ferais mieux de me taire maintenant sinan je risque fort de devoir disparaître encore
Mais BIENVENUUUUUUUUUUE à toi petite Annily chérie de mon frèreee adoré ! Si tu as brisé la malédiction, alors je suis plus que ravie de t'accueillir parmi nous et on te réserveeeee pleins de surprises !
Invité
Sujet: Re: Falling into a dream (Annily) Jeu 24 Oct - 19:10
vous me tuez
Bryan merci beaucoup Daniel Sharman, quel bon choix
Aelya si la petite soeur m'apprécie déjà, alors j'ai tout gagné je crois merci en tout cas ! Les Stenson ont la classe je dois dire
Invité
Sujet: Re: Falling into a dream (Annily) Dim 27 Oct - 17:07
Bienvenue ici
Invité
Sujet: Re: Falling into a dream (Annily) Dim 27 Oct - 18:36
Barbara Palvin, qu'est-ce qu'elle est jolie merci beaucoup
Invité
Sujet: Re: Falling into a dream (Annily) Dim 27 Oct - 18:42
Même si on est arrivé à peu près en même temps :
Bienvenuuuuuuuuuue parmi nous
Bonne chance pour ta fiche
Invité
Sujet: Re: Falling into a dream (Annily) Lun 28 Oct - 21:49
oh un bienvenue n'est jamais de trop merci beaucoup ! J'approuve le choix de célébrité et d'avatar, Kristen Bell reste tellement peu vue
Sujet: Re: Falling into a dream (Annily) Ven 1 Nov - 10:28
désolette du retard voilà voilà
félicitations, ta fiche est validée!
Et voilà! Le maire te souhaite officiellement la bienvenue à Snowflake Lane! Maintenant que tu es accepté dans le quartier, il te faudra te TROUVER UN TOIT sans plus attendre. Tu pourras aussi te faire UN TAS D'AMIS et avoir un VRAI METIER. Mais que serait notre vie sans nos proches? Si les tiens te manquent, tu peux les réclamer en créant ton SCENARIO, ou même DEMANDER UN LIEN AVEC UN SCENARIO déjà existant. Oh, et pour oublier qu'on te pique ta jolie tête, viens dès maintenant RECENSER ton avatar; il sera désormais tout à toi. Une fois que toute cette paperasse sera effectuée, tu auras certainement envie de raconter ton aménagement, ou tout autre évènement de ta vie: la mairie te fournit un JOURNAL INTIME! rassure-toi, tu seras le seul à pouvoir le lire. En revanche, si tu es curieux, n'hésite pas à lire LA RUBRIQUE DE TARA, notre chère journaliste locale se fera un plaisir te tenir au courant. Une dernière chose, viens poster ton FORMSPRING et poser des questions à tout va pour encore plus de fun! Tu es perdu? Aucun problème: voici trois endroits où tu pourras demander ton chemin: LES QUESTIONS ET SUGGESTIONS sont à ta disposition, mais tu peux également demander un PARRAINAGE, de sorte que ton intégration soit facilitée. Enfin si tu en as besoin, voici un plan du quartier: LE GUIDE DU FORUM. Nous te conseillons vivement, pour une intégration très efficace, de faire une DEMANDE DE TOPIC. Amuse-toi bien parmi nous, j'espère que le maire ne te causera pas trop de troubles!